Chapitre 45 De nouveau à l'infirmerie

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Pdv Ginny

Les semaines passaient à une vitesse hallucinante. Je trouvais les journées tellement longues et ennuyantes. Je ne faisais pas grand chose en cours et je commençais à prendre du retard dans mes devoirs. Je n'avais pas le temps avec mes entraînements de quidditch et mes préoccupations et je n'avais surtout pas envie. Je n'étais toujours pas remise de ma rupture avec Drago et je ne lui avais pas parlé depuis le jour de la rentrée. Je ne le croisais d'ailleurs presque jamais. Sauf une fois :

Je marchais pressée vers le stade de Quidditch, on avait de nouveau un entraînement et je n'étais pas vraiment en avance. Je descendais les escaliers quand je croisais Drago.

On échangea un regard et je poursuivis de descendre les escaliers sans lui accorder de l'importance sauf qu'il m'appela :

- Ginny !

Je ne me retournais pas et continuais de marcher sauf qu'il me rattrapa.

- Ginny attends-moi !

Je soupirai et poursuivis mon chemin sans me soucier de lui. Je ne voulais pas lui répondre, ni même l'observer comme il était en train de le faire.

- Ginny ! Écoutes au moins ce que je veux te dire et après tu feras ce que tu désires !

Je m'arrêtai au beau milieu du couloir et me tournai vers lui en le fusillant du regard :

- Quoi ? Je croyais qu'on ne s'adressait plus la parole.

- Oui je sais. Tu es pressée ?

- Assez oui ! Donc je peux y aller maintenant ? m'énervai-je.

- J'ai vraiment besoin de te parler.

Super, j'allais être en retard...

- Et bien vas-y je t'écoute ! cèdai-je

- J'aurai du mieux m'expliquer l'autre jour.

- Quel autre jour ?

La réponse à ma question était pourtant logique mais bon...

- La dernière fois qu'on s'est parlé, dans le train, m'expliqua-t-il calmement.

- Ah...

- Ça te dérange qu'on aille se poser quelque part pour en parler ?

- A vrai dire oui, je dois y aller, Salut !

Je partis sans attendre sa réponse et rejoignis le terrain de quidditch. Je me changeai rapidement et remarquai que j'étais seule car tout le monde était déjà sur le terrain. Je pris ensuite mon balai et débarquai en plein milieu de l'entraînement. Harry ne me posa pas de questions mais me demanda de venir à l'heure la prochaine fois.

Je m'élevai ensuite dans les airs et sentis le vent fouetter mon visage. J'avais des frissons car il faisait assez frais et ce vent n'arrangeait pas la situation mais je me sentais bien dans les airs. Je vis Ron me regarder mais je n'y prêtai pas attention.

J'essayais de me concentrer sur l'entraînement mais je ne pouvais pas faire autrement que de penser à Drago. Qu'est-ce qu'il voulait bien me dire... Oh et puis, on n'était plus ensemble... Pourquoi je n'arrivais pas à oublier cette "conversation" ? Je lui en voulais tellement mais je n'arrêtais pas de penser à lui. Peut être qu'il voulait m'expliquer... J'aurai du l'écouter ! J'aurai été quitte de me poser autant de questions si je lui avais laissé le temps de me parler ! Et surtout, j'aurai pu me concentrer !

Comme je ne faisais pas attention à ce qu'il se passait sur le terrain de quidditch, je me pris un cognard et tombai de plusieurs mètres de haut avant de me retrouver au sol inconsciente.

Pdv Drago

Bon. Elle n'avait pas voulu m'écouter. En même temps ça pouvait se comprendre... Qu'est-ce que j'avais été stupide !

J'étais allongé sur mon lit et je fermai les yeux en essayant de ne pas penser à ma vie sans intérêt...

Je me mis à me rappeler tous mes souvenirs depuis que je connaissais Ginny et me rendis compte qu'ils étaient tous géniaux et inoubliables... Cette fille était tellement exceptionnelle... Et moi, je servais vraiment à rien. J'étais incapable de faire un truc bien dans ma vie et tout ce que je touchais s'effondrait aussitôt... Ouais on pouvait dire que je déprimais légèrement...

- DRAGO !

Je manquai de tomber de mon lit. Pourquoi Blaise criait comme ça ? J'ouvris les yeux et le vis devant moi en train de me fixer ce qui était légèrement flippant.

- Blaise la prochaine fois que tu me fais peur comme ça risque d'être la dernière ! Ça a intérêt à être important ce que tu dois me dire car je ne suis vraiment pas d'humeur, expliquai-je.

- Si ! C'est assez grave !

- Je t'écoute.

- Je viens de l'apprendre.

- Ouais ba je m'en fous dépêches-toi de m'expliquer ! On ne va pas y passer la nuit ! m'énervai-je.

- C'est Ginny elle est à l'infirmerie.

Je me mis debout en une seconde ne m'attendant vraiment pas à ça.

- Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?

- Il me semble qu'elle est tombée de son balai ou un truc dans le genre, me répondit-il en grimaçant.

- QUOI ? hurlai-je.

- Calmes-toi Drago, elle est à l'infirmerie et je crois qu'elle va bientôt se réveiller. J'ai entendu Potter et Weasley parler tout à l'heure c'est pour ça que je le sais.

- Ok merci de m'avoir prévenu.

- Bon, je crois que je vais te laisser. Je suis à la bibliothèque si tu me cherches.

J'hochai la tête et me laissai à nouveau tomber sur mon lit. Il ne manquait plus que ça...

Je réfléchis un instant et me relevai pour prendre de quoi écrire. Après plusieurs minutes, j'achevai ma lettre et sortis du dortoir.

Je me dirigeai impatient et anxieux vers l'infirmerie. Mme Pomfresh n'était pas dans les parages, tant mieux, je n'avais pas envie qu'elle me dise quelque chose dans le genre :" M Malefoy, vous ne pouvez pas rester, Mlle Weasley a besoin de repos " etc, etc.

Je m'assis à côté du lit de Ginny et l'observai dormir, elle était si belle...

Je me mis à lui parler en lui caressant les cheveux même s'il y avait peu de chance qu'elle m'entende :

- Salut Ginny. Tu n'as sûrement pas envie de me voir ou de m'entendre, enfin tu as l'air de dormir alors ça ne doit pas te gêner. Oh, je dis n'importe quoi excuses-moi. Je voulais te parler tout à l'heure pour te dire à quel point je regrette tout ce que j'ai dit et finalement je t'ai écrit une lettre. J'espère que tu la liras. Si ce n'est pas le cas, je comprendrais... Tu me manques tellement mais c'est de ma faute... J'ai toujours tout fait mal de toute façon... Je m'en veux si tu savais... Il vaut mieux que je te laisse et je pose ma lettre à côté de toi tu en feras ce que tu en veux, terminai-je en me levant.

Comme je venais de le dire, je posai ma lettre à ses côtés et sortis de l'infirmerie en soupirant.

Pdv Ginny

J'essayais d'ouvrir mes yeux mais c'était trop difficile car j'étais tellement fatiguée. J'avais entendu tout ce que Drago m'avait dit et j'avais senti sa présence, son parfum et quand il m'avait donné sa lettre mais je n'avais pas la force de bouger. Je me rendormis ensuite et plongeai dans l'inconscient.

Quand vos familles se détestent [Drinny]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant