Chapitre 68 Jean-Benoît

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Pdv Ginny

J'en avais vraiment marre. Pourquoi fallait-il que la vie soit toujours aussi compliquée ?

- Qui es-tu ? demandai-je à celui qui venait d'apparaître devant la seule sortie possible.

- Je me nomme Jean-Benoît. Et vous que faîtes-vous ?

C'était apparemment un élève de Serdaigle. Il avait une tête de castor et il ne m'inspirait pas vraiment confiance.

- Je te retourne la question, répondit Blaise en croisant les bras.

- Oh, j'ai pour mission de surveiller ce bureau pour éviter une autre infraction. Or c'est ce que vous êtes en train de faire. Donc j'ai un problème et vous avez un problème.

On n'avait vraiment plus de temps à perdre, on devait aller chercher Drago au plus vite, avant que la situation ne s'aggrave d'avantage.

- Écoutes Jean-Benoît, nous sommes vraiment pressés et c'est une question de vie ou de mort alors s'il te plaît, laisses-nous passer.

Je ne savais pas s'il me croirait ou si ça l'intéresserait mais il valait mieux essayer.

- Ah oui ? Vous êtes pressés ? répéta-t-il.

- Oui ! s'exclama Blaise. On n'a pas le temps de te parler alors dégages.

Je ne savais pas ce que faisais Blaise mais à mon avis ça n'allait pas arranger la situation de parler de cette façon à Jean-Benoît.

- Premièrement, parles-moi d'une meilleure façon, continua-t-il en s'adressant à Blaise. Et ensuite je ne vois pas pourquoi je vous rendrai service. On ne se connaît même pas.

- On ne te laisse pas le choix ! s'énerva Blaise en serrant les poings.

- C'est vraiment important ! insistai-je.

Il leva les yeux au ciel avant de sourire bizarrement. Encore un autre psychopathe ?

- Arrêtez de mentir ! Vous cherchez juste une excuse.

Blaise l'attrapa par le col avant de le maintenir contre le mur.

- Mon meilleur ami est peut-être en train de mourir ou de tuer quelqu'un et je me sens légèrement responsable comme ça alors c'est hors de question que je reste ici à attendre ! Tu as compris ? cria Blaise.

Jean-Benoît était devenu blanc comme la neige. Moi, j'étais surprise, Blaise était en train de perdre patience et semblait vraiment s'en vouloir vis-à-vis de Drago.

- Blaise, lâches-le, ça ne sert à rien de s'énerver, soupirai-je.

- Oui Blaise, écoutes un peu ta copine et lâches-moi, se moqua-t-il.

- Ce n'est pas ma copine mais celle du type que l'on doit aller chercher ! 

Blaise le lâcha et Jean-Benoît respira de nouveau normalement.

- Que se passe-t-il ici ?

De mieux en mieux, McGonagall venait d'arriver et elle semblait extrêmement furieuse. Comme si on avait du temps à perdre.

- C'est Blaise qui m'a agressé, se défendit Jean-Benoît comme s'il était la plus grande victime au monde.

J'étais vraiment désolé pour Blaise mais je n'avais pas d'autres choix.

Jean-Benoît avait toujours la poudre de cheminette dans sa main alors je la pris sous le regard interrogateur de McGonagall et de Blaise. Ensuite, je remarquai qu'il y avait une baguette à côté de la cheminée. Celle de Drago ! Il l'avait perdu... Oh non... Il ne fallait pas qu'il lui soit arrivé quelque chose...

- Miss Weasley que faites-vous ? m'interrogea McGonagall en fronçant les sourcils.

- Je vais chercher Drago.

J'attrapai la baguette avant d'aller dans la cheminée et de disparaître sans laisser le temps à quelqu'un de rajouter ne serait-ce que deux mots.

Pdv Drago

Bon. On n'allait pas se mentir, on était extrêmement mal. De toute façon on était au fond du gouffre, c'était impossible de retomber mais aussi impossible de descendre encore plus bas.

- Salut ! m'exclamai-je.

Le seigneur-des-ténèbres et mon père me fusillèrent du regard tandis que ma mère était dans une totale incompréhension.

- Drago, à quoi tu joues ? me demanda-t-elle.

J'haussai les épaules. Même moi j'en savais rien.

Je m'apprêtai à répondre mais il y eut un grand bruit derrière moi. Je me retournai pour voir ce qu'il se passait et vis Ginny qui venait d'atterir dans la pièce avec le plus grand naturel du monde.

Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle était totalement folle !

- Ginny !

J'aurai pu me taire, ça serait revenu au même. Mon intervention était juste inutile !

Elle me rejoignit et resta à mes côtés. Le pire était à venir...

Pdv Ginny

J'ouvris les yeux en sentant mon corps courbaturé. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Où est-ce que j'étais encore ?

Comme j'étais allongée sur le ventre, je me retournai pour comprendre ce qu'il se passait.

J'étais dans une chambre plutôt jolie avec des couleurs sombres. Cet endroit m'était totalement inconnu et je ne comprenais absolument ce que je faisais ici car je ne me souvenais de rien.

Je me levai en grimaçant et en étirant mes bras. J'avais l'impression de ne pas avoir dormi depuis des jours.

Je jetai un rapide coup d'oeil à l'horloge. Il était dix-sept heures. Super.

Je sortis de mon lit et de la pièce et me retrouvai dans une espèce de couloir. Où avais-je encore atteri moi ?

J'avançai prudemment et descendis un escalier. Logiquement j'allais me retrouver dans le salon non ? Ou alors à la cave ? Pff. Aucune idée.

J'entendais des personnes discuter au loin. Rassurant ou inquiétant ?

Je m'avançai et entrai dans une nouvelle pièce inconnue.

- Ginny ? Tu es réveillée ? Comment vas-tu ?

OK. La mère de Drago me parlait pourtant je ne savais toujours pas ce que je faisais là. J'étais censée m'inquiéter ?

- Euh... Oui. Que s'est-il passé ?

- Tu ne te souviens pas ? Je vais t'expliquer, assieds-toi, me proposa-t-elle en désignant le canapé.

Je m'assis et remarquai la présence d'une autre femme que je ne connaissais pas. On devait sûrement être chez elle.

- Je ne me suis pas présentée, je suis Andromeda, la soeur de Narcissa, tu dois sûrement connaître ma fille.

Ah oui. Ça me disait vaguement quelque chose mais pour le moment je n'en avais pas grand chose à faire.

Drago arriva au même moment dans la pièce, comparé à moi, il donnait l'impression d'avoir bien dormi et d'être en pleine forme.

Il fronça les sourcils en s'asseyant à mes côtés. Je n'avais pas l'air d'être la seule à me demander ce que je faisais là.

- Bonjour Drago. Comment vas-tu ? s'intéressa sa mère.

- Je crois que ça va, répondit-il en baillant.

- Te rappeles-tu de ce qu'il s'est passé ? poursuivit-elle en nous servant une tasse de thé.

- Non.

- Très bien, je vais vous expliquer.




Bonsoir tout le monde. Excusez-moi pour ce chapitre pourri et pas du tout intéressant mais je voulais absolument publier aujourd'hui. Du coup j'en ai écris une partie en cours et l'autre ce soir. A vrai dire je voulais publier ce soir car cette semaine je pars en Angleterre ( je me lève dans 4h précisément 😅) et donc voilà. Le prochain chapitre arrivera sans doute le week-end prochain. A très vite 😘

Quand vos familles se détestent [Drinny]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant