❤partie59❤

148 20 2
                                    

Assalam anlaykoum

PDV d'Aichat

Les voies de mes compagnons me tirent de mon sommeil. J'ai mal un peu partout et surtout dans la tête. Je fait un peut gymnastique puis prend mon téléphone que j'utilise comme miroir. Oh Lala, j'ai un e tête horrible et des cernes, mais plus de moustache Alhamdoulillah. Je range pose le téléphone, puis sort ma brosse pour arranger un peu mes cheveux. Je me change vite fait pour mettre ma tenu du jours. Survêtement noir, et un t.short à manche longue qui cache mes fesses et une Challe noire que j'attache avec des épingles.

Je mes retire mes chaussettes, mets mes claquettes, et avec ma brosse à dent et mes basket e la main, je quitte la tante.

Je trouve tout le monde assis entrain de boire du chocolat chaud qu'ils ont préparés. Je me rapproche d'eux.

Moi: bonjour tout le monde! 😁

Oh non, ma voix ma fait peur, j'ai peur qu'un Djinn de la forêt à changé ma voix avec la sienne. On aurait dit la voix d'un vieux de 70 ans.

Anisse: bonjour toi seule 😁

Il est très marrant.

Les autres: Bonjour Aichat, bien réveillé.

Moi: alhamdoullilah.

Laura: vient prendre le petit déjeuner.

Moi: je vais faire la prière d'abord.

Je prends un bouteille d'un litre et demi d'eau puis me dirige vers la mosquée. Je brosse les dents, lave mon visage, et fait mes ablutions. J'entre à la mosquée, puis choisit un jelbab que je porte pour effectuer ma prière de Soubh.

Prière faite, je rejoint les autres pour prendre le petit déjeuner. Un bol de chocolat chaud, des biscottes.

Après le petit déjeuner, nous avons apporté tous nos affaires dans les voitures. Et avec chacun son sac sur le dos on se met en route pour monter dans le cratère.

PDV d'Asiat

Je rentre enfin à la maison après deux heures passé au centre commercial. Je trouve ma copine allongée dans le canapé entrain de lire un roman. J'avoue que je suis abasourdi, j'ignorais qu'elle savait lire vu qu'elle passe tous ses jours en cuisine et à regarder la télé.

Ma copine: je t'ai pas vu sortir ce matin?

Moi: normal, je voulais pas te réveillé

Elle: ah d'accord, et tu es allé où ce matin.

Moi: j'étais parti au centre commerciale, dis je en posant mon popotin sur le sofa.

Elle: voyons voir ce que tu nous a ramené aujourd'hui

Je lui donne les sac, qu'elle ouvre et sort tout le contenu.

Elle: encore des vêtements pour les bébés! Ils sont bien gâtés.

Je ne réponds pas, je France les sourcils, je n'aime quand elle dit ça. L'entendre parler comme ça me fait penser qu'elle est jalouse.

Elle: regarde moi ça, c'est trop.....

Sans lui laisser finir sa phrase, je me lève, puis lui reprend les sac des mains et tourne les talons pour monter dans ma chambre.

Elle: et Asiat, je voulais te parler

Moi: ça ne peut pas attendre?

Elle: non. S'il te plaît vient t'asseoir.

Moi: bon je t'écoute, dis je en m'assayant.

Elle: je voulais juste vous dire que mon mari se plein beaucoup sur la façon dont tu t'habilles. Et je pense qu'il serai convenable que tu change un peu ta façon de t'habiller et de te comporter quand il est à la maison.

Mais elle est sérieuse, pour qui se prend -t-elle à vouloir me dictée je que je dois faire ou pas.

Moi: Écoute moi bien, si ton mari désapprouve ma présence ici et veut que je m'en aille dis le moi car....

Elle: essaye de comprendre ma chère. Je dis seulement que ce n'est pas convenable de te pavaner à moitié nu dans la maison quand mon mari est à la maison.

Je ne lui répond pas, je me lève, et monte dans la chambre. Je vais ensuite dans la salle de bain que je prends une douche. J'opte pour un boubou vert. Je noue un foulard, mets mes sandales, et prends mon sac pour sortir.

Elle: tu vas où, n'oublie pas ce que le docteur ta dit, tu as besoin de repos.

Moi: je ne suis pas une gamine et je n'ai pas à te dire où je vais.

Elle: quoi?

Moi: tu as besoin que je te fasse un dessin?

Je quitte la maison en claquant la porte trop fort derrière moi.
S'il croit que je vais la laisser me piétiner quand elle en aura envie juste par ce qu'elle me loge dans sa cabane, la elle se fourré la main tout entière dans l'œil. Personne, je dis bien personne n'a le droit de me dicter ma conduite.

PDV d'Aichat

Nadjim: allez relève toi, on doit rattraper les autre qui se trouvent déjà à 800m de vous.

J'avoue que c'est tout le contraire de tout ce que je m'attendais. J'étais conscient que j'allais faire une longue marche mais pas dans ces conditions.

Quand j'entendais les gens parlais de la forêt du karthala, j'imaginais une forêt pleine d'arbre avec une canopée bien fermé qui me servirait de barrière pour me protéger du soleil. . Et la ce que je vois ressemble à une savane et j'ai comme l'impression que le soleil se situe à 2m au dessus de ma tête.

Nadjim: Aichat, les autres ce sont arrêtés pour nous attendre. Je te rappelle que nous n'avons qu'un seul guidé et il est bien devant.

Moi: je m'en fous,

Nadjim: s'ils partent, nous allons ne perdre en chemin.

Moi: ce serai génial comme ça nous rebrousserons pour les attendre à Nyoumbadjou.

Nadjim: tu es très drôle. Allez relève toi.

Moi: tu me rapportes mon sac s'il te plaît?

Nadjim: pas question

Moi: ce n'est pas grave, je vais le laisser la et je récupérerais lors de la décente.

Je me redresse un peu pour lui passer la main à fin qu'il m'aide à me mètre sur pieds. Il a accepté de d'apporter mon sac, il est trop gentil mon grand frère.

[********]

Après 30 minutie de marche, je me retrouve dans le même état que tout à l'heure, seulement maintenant les choses ont emparés. Je ne sens plus mes jambes, et je l'impression que mes poumons manque d'air.
Je regrette beaucoup de m'avoir mis dans ce pétrin. Cette fois c'est officiel, KARTHALA TU VAS ME TUER.

Mon corps est trempé de sueur, de la tête jusqu'au orteils. Je me sens ridicule. J'imagine ce que les autres sont entrain de penser. Je les fait perdre leurs temps.

Moi: partez sans moi, je vais vous attendre la.

Anisse: je vais rester avec elle, dit il en se mettant à genoux à mes cotés.

Anasse: pas question, nous resterons la le temps qu'elle reprenne et nous allons montés tous ensemble.

Le guide: bonne idée, il ne nous reste que 500 m à parcourir.

Ils se sont tous mis assis autours de moi à me regarder. Les autres parlent de tout et de rien quant à Zainab et Anisse, ils disent rien du tout. Ils ne font que me regarder. Je remarque une sorte de peur qui s'est dessiné dans le visage de Zainab. Elle a pris ma main et l'a bien serré contre sienne. Anisse fait semblant d'être triste mais je vois bien qu'il est entrain de se payer ma tête.

Après 10 minutes de repos, on s'est mis en route et après 30 minutes de marche, on arrive enfin au cratère du Karthala.

Voter et commenter

🇰🇲🇰🇲Je Protége Ma Mère De Ma Soeur (terminée et en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant