My Kpop Boyfriend | Sehun

52.

"-Touche à un seul de ses cheveux et t'es mort.

-Ya. Vous n'avez aucun respect, vous, les jeunes de nos jours, hein ? T'es qui toi ?

-En plus t'es sourd à ce que je vois. J'ai dit qu'elle était ma copine.

Tu t'étais approché de lui pour lui chuchoter à l'oreille après m'avoir mise derrière toi.

-J'espère pour toi que tu ne lui as rien fait parce que sinon c'est au commissariat que ça va se finir, as-tu dit en le regardant droit dans les yeux, Comment un vieux comme toi peut se comporter comme ça ?

Il avait eu un mouvement de recul. J'avais pu voir à quel point tu l'avais blessé dans son amour-propre : il serrait la mâchoire et les poings fortement comme si c'était à son tour d'être énervé.

-Allez dégage.

Ton ton grave et calme faisait tout ; tu n'avais pas eu à crier car il exécutait tout ce que tu disais. C'en était même flippant. 

Il m'avait regardé une dernière fois en jurant et en crachant par terre avant de s'en aller petit à petit. J'avais soudainement l'impression de respirer à nouveau.

-Ça va ?, m'as-tu demandé en enlevant ton masque."

J'étais restée immobile tout le long et le contact de tes mains sur mes joues m'avaient réveillé instantanément. Pendant un moment, j'avais cru que l'on était dans un film ; tout c'était passé à la vitesse de l'éclair. Et puis je ne m'attendais surtout pas à ce que tu surgisses de nulle part. J'étais tellement déboussolée qu'il m'avait fallu du temps avant de te répondre. Tu avais l'air inquiet, tes yeux bougeaient sans cesse et tu me secouais. 

J'avais juste une question en tête : pourquoi tu te ramenais que maintenant ?

Peut-être que je n'avais pas le droit de t'en vouloir mais je t'en voulais malgré moi.

"-Si t'avais répondu à mes appels, peut-être que ça ne serait pas arrivé, ai-je dit avant de me diriger vers ma voiture.

-Hey, hey, hey, bébé. Tu vas où ?

-Chez moi.

-Attends, attends.

J'avais ouvert ma portière mais tu l'avais fermé avant de me prendre les clés des mains.

-Sehun, rends moi mes clés. Rends-moi mes clés.

Tu avais fait non de la tête et je ne voulais pas rentrer dans ton jeu.

-Rends moi mes clés je te dis.

Mais j'avais dû malgré tout. J'avais essayé de les récupérer mais tu avais levé les bras encore plus haut pour faire en sorte que je ne les atteigne pas. Tu aimais jouer avec moi, tu t'amusais à changer de main à chaque fois.

-Non là ce sont mes fesses.

-Euh ouais bon Sehun j'en ai marre. 

-Ne pars pas alors.

-Pourquoi ne pas m'avoir dit que tu ne pouvais pas venir tout simplement ?

-Parce que... tout le long...j'avais oublié mon téléphone dans la voiture.

-Tu te fous de ma gueule là ?

-Je...

-Ça va faire depuis 16 heures que je t'attends et toi...

-Ah bon je croyais qu'on avait rendez-vous à 17 heures ?

-Tu rigoles là ?

Je n'arrivais pas à croire que tu avais oublié l'heure de rendez-vous. C'était plus fort que moi mais je t'en voulais encore plus.

-Bé...

-C'est un jeu pour toi ?

J'avais les yeux qui commençait à brûler et les larmes n'allaient pas tarder à arriver. Et franchement, je m'en voulais d'avoir l'air pathétique. Je disais tout ce qui me passait par la tête tellement j'étais contrarié.

-Pourquoi tu es aussi sensible ?

- Ça va faire 2 heures que je t'attends. 2 heures. Et puis t'as ce mec là, ce vieux chnoque qui m'observait depuis et qui a osé me toucher et tu me demandes pourquoi je suis sensible ?

-Attends quoi ? Il t'a touché ?"

J'avais craqué. Les larmes coulaient lentement sur mes joues et je m'étais retournée pour ne pas que tu me vois en les essuyant du revers de la main. Mais je pleurais surtout parce que j'avais l'impression que j'étais la seule à faire des efforts.

Tu avais juré en disant que tu n'aurais pas dû le laisser partir aussi facilement. Tu me disais sans cesse de me retourner sauf que je ne voulais vraiment pas que tu me vois pleurer. 

"-Je suis là maintenant.

-Non non."

Tu avais fini par me retourner et me prendre dans tes bras mais j'avais résisté. Tu avais insisté en resserrant ton étreinte et j'avais fini par m'accrocher à ta veste en jean et à verser les petites larmes qu'il me restait. Tu avais posé ton menton sur ma tête en caressant mes cheveux après avoir déposé un baiser sur mon front. Tu étais le seul sur terre qui pouvait me calmer. Indépendante que je suis, j'avais détesté cette sensation même si j'aimais bien quand tu me prenais dans tes bras.

"-S'il te plait...Je veux juste rester avec toi... Je sais que je suis en retard et j'en suis vraiment désolé. Mais j'ai fait du mieux que j'ai pu pour arriver à l'heure. Tu vois, en arrivant j'avais peur que tu sois partie mais j'avais gardé espoir. J'espérais tellement que tu m'ais attendu...parce qu'il fallait absolument que je te vois. Alors je t'ai cherché... et je t'ai trouvé. Donc non tu n'as pas attendu pour rien parce que maintenant je sais à quel point je compte pour toi.

-Je te déteste.

-Je sais. Cette semaine tu ne fais que ça."