「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
30 novembre 1994, Poudlard
Jardins orangés, ciel gris cendré et odeur omniprésente de cannelle et de citrouille chaude dans les couloirs. Indéniablement, l'automne était la saison qui allait le mieux à Poudlard. Le camaïeu de couleurs chaudes qu'offrait les lieux depuis la mi-septembre donna au château majestueux un charme qui ravit tant ses propres étudiants que ses invités. Ces derniers avaient d'ailleurs parfaitement pris leurs marques à l'école de sorcellerie anglaise et il était à présent fréquent de voir des étudiants de Durmstrang et de Poudlard s'affronter aux bavboules dans les couloirs ou de croiser dans les allées de Pré-au-lard des étudiantes à robes noires et à tailleurs bleus s'échanger des conseils de mode.
Décembre arrivait à grands pas et les jumelles de Suroj eurent le temps de faire à Dumbledore leur rapport du voyage dans le temps. Voldemort n'était pas encore de retour mais à en juger par les nombreuses fois où leur père se rendait dans le bureau du directeur pour les réunions de l'Ordre du Phénix, les filles en déduisirent qu'il ne s'agissait plus qu'une question de temps. Quoi qu'il en soit, ce début d'année avait été miraculeusement normal pour Feryel et Erzsébet qui reprirent avec joie les tutorats de potion, les cours de métamorphose et l'élaboration intensives de farces avec les jumeaux Weasley.
Seul bémol : le cours de soin aux créatures magiques prodigué par leur père avait eu un succès monstre auprès des étudiantes des trois écoles et pour la première fois depuis un siècle, un nombre record d'étudiants en auditeur libre s'y étaient inscrits. Il se passait difficilement une journée sans que les jumelles n'ait l'immense plaisir de voir leurs camarades faire malencontreusement tomber leurs livres lorsque Marius de Suroj traversait les couloirs ou de les entendre murmurer entre elles à quel point il était bien conservé pour son âge.
Pour fuir les instants où il était susceptible de venir les trouver, l'une et l'autre se cachaient dans les nombreux coins que le château avait à offrir et que leur père, nouvel arrivant, ne connaissait pas encore. Déjeunant avec Fred, George, Angelina et Cho Chang, Erzsébet s'était volontairement séparée de Feryel, qui attendait seule Cedric Diggory à l'intérieur du château.
"Alors comme ça, il faut prendre rendez-vous pour avoir le privilège de déjeuner avec Cedric Diggory ?" lança t-elle au beau et grand blond qui venait de pénétrer la salle de classe vide où elle l'attendait, assise sur un pupitre.
- "Ne dis pas de bêtises, Fery ! Quand bien même ce serait le cas, la consultation se ferait toujours sans rendez-vous pour toi. Collaporta."
Après avoir soigneusement verrouillé la porte de la classe, Cedric ouvrit grand les bras et fit signe à son amie de venir l'enlacer. Il manqua de tomber à la renverse quand la petite brune des serpentards lui sauta dessus.
"Tu m'as manqué, Ced. Vraiment."
- "Pardonne-moi, j'étais particulièrement occupé ces derniers temps entre les cours, le tournoi, les interviews et... les étudiantes un peu trop collantes."
