Impardonnable Tome Deux

Chapitre 22

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien et que votre semaine s'est bien passée. Je voulais vous remercier, (désolée de n'avoir pu publié avant) mais merci à vous mes chers lecteurs et lectrices de vos messages et de vos commentaires qui ont touché énormément ma mère et moi. Elle vous remercie en passant et moi aussi je vous remercie de votre patience et de vos encouragements❤❤❤

J'espère que ce chapitre vous plaira et j'espère vous donner le prochain chapitre le plus tôt possible. Je vous embrasse ❤❤❤

-"C'est de ma faute," déclara Connors, les poings serrés. -"Je n'aurais jamais dû m'énerver."

Mes yeux se fermèrent brutalement me plongeant dans mes souvenirs, les paroles de Connors devenant qu'un lointain murmure. Ce fut la première fois qu'Amélie me regardait ainsi et j'en avais le coeur en miettes. Elle me regarda comme si je l'avais trahi. Et c'était le cas. À aucun moment, avais-je pensé que ce mensonge se retournerait fatalement contre moi et aujourd'hui, j'en payais le prix lorsque les yeux bleus larmoyants se posèrent avec tristesse et douleur mêlées sur moi.

-"Becca?"

Ouvrant les yeux, je vis Connors me fixer gravement. Ses pas se rapprochèrent comblant le peu de distance qui nous séparait puis finit par s'arrêter lorsqu'il fut devant moi, incrédule, les sourcils froncés, ne s'attendant nullement que je resterais plantée là au lieu de le fuir, ma méthode presque quotidienne dès qu'il se montrait avenant envers moi. 

-"Je..."

-"Ce n'est point de ta faute," le coupais-je, le coeur lourd avant de soupirer, secouant négativement la tête. -"L'unique responsable c'est moi. Je lui ai toujours menti sur ses origines. À moi d'en payer les pots cassés désormais,"

Étirant un sourire qui se voulait rassurant, ma main se posa tendrement sur sa joue, savourant pour quelques secondes cette situation familière de ressentir sa barbe me picoter légèrement.

-"Ne te tourmente pas pour cette histoire, Connors."

-"Becca..."

-"Je vais voir Amélie," le rassurais-je.

Pourtant, deux mains puissantes dont la robustesse me fit ciller vinrent enlacer ma taille fermement. Interdite, mes yeux s'écarquillèrent tandis que sa tête se posa sur la mienne alors que ses mains resserrèrent leur emprise sur ma taille.

Mon corps réagit aussitôt à son touché. Mon coeur s'emballa d'un déclic. Mes yeux, se fermèrent contre mon gré. Ma tête, elle, trouva refuge contre son torse, se nichant contre son épaule alors que je mordais cruellement ma lèvre inférieure pour qu'aucun soupir d'aise trahissant ne s'échappa de ma bouche. Timidement, mes mains entamèrent la même manœuvre que mon ancien amant. Elles finirent par lui rendre ce câlin qui réussit à me calmer, à me faire tout oublier, y compris, la visite nocturne de son frère jumeau.