Impardonnable Tome Deux

Chapitre 62

Sa main glissa le long de mon dos, descendant la fermeture éclair de ma robe par la même occasion. Un souffle tremblant s'échappa de mes lèvres, grisée par son magnétisme et son regard hypnotisant.

Des flammes jaillissaient de ses yeux bleus que je frissonnais dans ses bras robustes qui m'enlacèrent étroitement contre lui.

-"Mon amour,"

Sa bouche sillonna ma nuque, dévorant la base de mon cou.

J'entrouvris les lèvres, grisées par ses caresses avant que Connors plaqua ses lèvres contre les miennes. Je ressentis son désir et cette passion, la même qui incendiait ma peau. Elle me consumait petit à petit, broyant mon être d'un feu indomptable alors que sa langue titilla sa jumelle, m'emportant dans un tourbillon de sensualité et d'érotisme.

Sa prise autour de ma taille se resserra.

-"Enfin à moi," murmura ce timbre guttural contre ma nuque. -"Le jeu du chat et de la souris est-ce terminé?" murmura-t-il chaudement près de mon oreille.

Mordant cruellement ma lèvre inférieure, je luttais afin de ne pas laisser libre cour à ma libido et gémir dans ses bras lorsqu'il titilla mon lobe de l'oreille avant de tracer mon cou y parsemant son empreinte. 

-"De quoi parles-tu?" lui demandai-je innocemment, feignant de ne rien comprendre alors que pendant toute la journée, je ne fis que le fuir, incapable de confronter ce regard de braise qui me suivait comme mon ombre.

-"Dois-je te rafraichir la mémoire alors?" m'avoua-t-il, sa bouche se plaquant contre mon épaule dénudé, la suçant m'arrachant un gémissement. -"Je crois que oui, mon petit ange."

La gorge asséchée, je le scrutais, la respiration anarchique, m'agrippant à cette chevelure de jais.

Mon coeur se mit à battre la chamade et s'accéléra dès qu'il pressa son corps langoureusement contre le mien, me sentant ressentir son érection.

Je gémis, incapable de résister.

-"Où en étions-nous déjà?" me demanda-t-il d'une voix rocailleuse ne me donnant guère de temps pour répliquer.

Ma robe au niveau de ma taille, d'une main habile, Connors refit la même manœuvre cette fois avec mon soutien-gorge, ce dernier se retrouvant sur le tapis. Luisant d'un désir brut, l'aîné des frères Hadès darda un troublant regard sur ma poitrine s'attardant à mes tétons fièrement érigés qui ne réclamaient que son attention.

Lisant en moi comme dans un livre ouvert, il n'eut point besoin de parole pour me comprendre. Cette paire d'aigues-marines se promenant sur moi, me détaillant, un sourire sensuel couvrit ses lèvres quand son doigt effleura mes lèvres, glissant vers la bordure de mes seins s'y arrêtant pourtant.

Quelle supplice!

Se jouait-il de moi?

-"Connors!" gémis-je, la patience étant mon pire ennemi.

L'une de ses mains agrippa aussitôt ma poitrine, caressant de son doigt mon auréole rosé. Je murmurais une fois de plus son prénom, révendiquant plus.

Mon fiancé ne se fit pas attendre. Sa bouche enveloppa mon sein gauche tandis que sa main malaxa mon sein libre. Rejetant la tête en arrière, mes mains se cramponnèrent à ses cheveux alors que des vagues de plaisir se déferlaient sur moi.

Cessant ses caresses, il me renversa sur le lit, son corps me surplombant, sa bouche si proche de la mienne. Un sourire coquin sur les lèvres, je sentis ses mains au niveau de mes reins, retirant ma robe puis fut le tour de ma culotte.