Chapitre 48

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Plus de procès.

Rosalie avait retiré sa plainte contre moi.

Les paroles d'Andrew aurait dû etre réconfortant pour moi. Enfin, c'était finit. Ce cauchemar était terminé. Du moins, une partie car le mystère sur le commanditeur de l'accident planait toujours. Néanmoins, malgré cette bonne nouvelle, je n'étais pas d'humeur à célébrer contrairement à mon avocat qui se réjouissait de cette nouvelle plus que moi.

-"Maître, en êtes-vous sûr? Vous vous êtes trompé de cas, je dirais" tentais-je, loin d'être convaincu par la bonté de ma belle-mère qui prenait toujours un malin plaisir à me rabaisser.

En d'autres mots, c'était trop beau pour être vrai. Il y avait anguilles sous roches.

Qu'est-ce qui avait bien pu pousser Rosalie à retirer sa plainte contre moi alors que j'avais comme elle le répétait inlassablement "détruit sa famille"?

De plus, la dernière fois que nous nous sommes vues, je l'avais giflé et l'avait jeté hors de ma maison!

Il y avait autre chose ou bien devenais-je trop paranoïaque à force de coups bas?

Cette question demeura sans réponse hélas lorsque je sortis de mes pensées par le rire grave d'Andrew qui résonna dans l'appareil. Stupéfaite, je fronçais immédiatement les sourcils, loin de m'attendre à cette tournure des événements. Certes, cétait plaisant de savoir qu'il n'y aurait pas de procès et qu'on n'avait plus besoin de test d'ADN pour savoir qui des deux frères Hadès était le père de mes filles moi qui ne voulait plus impliquer mes enfants davantage. Pourtant je n'arrivais pas à me réjouir de cette bonne nouvelle sachant du tréfonds de mon coeur que cette histoire cachait quelque chose de bien plus sombre.

C'était toujours ainsi.

Dès que ma bonne étoile apparaissait, s'en suivait toujours d'une nouvelle catasclysmique. Alors, adieu procès mais surtout bienvenu à un nouveau problème.

Rosalie avait toujours fait en sorte de me blesser depuis que j'avais rompu avec Conrad. Au fonds, entendre de la bouche de mon avocat, qu'il n'y aurait plus de procès fut plus dur à digérer que la peur d'une autre confrontation avec la matriarche de la famille Hadès.

-"Rebecca, vous m'entendez?" me ramena la voix de mon avocat à la réalité.

-"Comment est-ce possible, Maître? Pourquoi a-t-elle retiré sa plainte?"

-"Les chances étaient minces pour elle, surtout avec les antécédents de son fils même si le test prouvait que Conrad était bel et bien le père de vos deux filles. Cela jouait en votre faveur et je pense que  l'avocat de Madame Hadès le savait déjà, raison pour laquelle il m'a appelé pour négocier. Il ne veut pas de procès sachant que cela entachera l'image de l'entreprise."

-"Négocier?" demandai-je, perplexe. -"Il n'y a rien à négocier. Conrad ne peut pas remis en liberté après ce qu'il m'a fait!"

-"Becca? Que se passe-t-il, ma chérie?" m'interrogea mon père, sourcils froncés, inquiet, me voyant énervée.

Relevant la tête, je fus choquée en voyant mon père avant de me rappeler qu'il était là et qu'il m'avait sûrement entendu parler à son ami.

-"Il n'y a plus de procès, " lui avouais-je abasourdie avant de mettre l'appel sur haut parleur.

-"Andrew, que se passe-t-il?"

-"Lucas? C'est toi? Je disais à ta fille que la famille Hadès préfère négocier au lieu d'aller jusqu'au procès. "

-"Il n'y a rien à négocier. C'est la prison pour ce salaud," répliqua froidement mon père. -"Point barre. Et s'il ne le veuille pas, alors on leur collera un procès. "

Impardonnable Tome DeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant