Lorsque je me réveille, je me sens vidée, je me relève difficilement et j'entends une voix féminine crier comme hystérique.
Une Sorcière ! Cria-t-elle.
Une sorcière ?
J'essaie de me mettre debout, mais une main me prend par les cheveux et me traîne comme une poupée de chiffon.
Aïe ! Criais-je. Lâcher-moi !
Silence, Sorcière ! Dit cette fois-ci une voix d'homme.
Envoyer là au bucher ! Dit une autre voix.
Mais c'est quoi tout ça ?!
J'ouvre les yeux malgré la douleur qui me pourfend, et remarque avec stupeur que ses personnes sont habillées bizarrement, comme des paysans. Il n'y a plus de dalles, mais de la boue, nous entrons dans la tour de Londres, plus exactement dans la tour Blanche. Nous passons par un rez-de-chaussée de la tour blanche, c'est ici qu'est entreposées les vivres, mais aussi et probablement tout ce qui est nécessaire à la vie en autarcie. Nous montons ensuite au premier étage est celui du connétable* et des officiers. Et entrons enfin dans une chapelle très belle.
Il s'agit d'une chapelle à nef rectangulaire se terminant par une abside semi-circulaire qui ressort sur la partie extérieure. Elle est entourée de lourds piliers massifs mais dont l'espacement donne une impression aérienne. Pour un lieu à l'intérieur d'un donjon, on peut dire que l'effet est réussi. L'autel est fait avec les mêmes pierres que les murs.
L'homme qui me tient par les cheveux me jette aux pieds d'une personne. Je relève les yeux et un homme âgé d'une trentaine d'année. Il habillé tout en noir et porte un pendentif en forme de croix autour de son cou.
Mon père ! Nous avons trouvé cette Sorcière dans nos rues ! Dit cet homme.
Mais combien fois dois-je vous...
Le prêtre me gifla d'une force incroyable.
Je vous interdis de prendre la parole sorcière ! Répond-t-il d'une voix dure.
Je touche ma endolorie. Mais je décide de continuer à me défendre.
Mais je vous assure mon père que je ne suis pas une sorcière !
Elle ment ! Cria l'homme.
Je ne mens pas ! Dis-je à mon tour. Et vous n'avez aucunes preuves ! Continuais-je en essayant de raisonné l'homme en question.
J'ai une preuve ! Vos vêtements ! Dit-il. Et vous êtes apparu de nulle part ! Cela prouve que vous êtes une sorcière ! Cria l'homme.
Mais...
Taisez-vous ! Dit le père. Garde ! Cria-t-il.
Deux hommes en armures fait en acier entrèrent dans la chapelle et armé jusqu'aux dents.
Demain, vous serez jugé si oui ou non vous êtes une sorcière. D'ici demain, vous serais escorter dans un cachot. Il regarde cette fois les deux gardes. Emmenez-là à son cachot et veillez à ce qu'elle ne s'échappe pas. Dit-il aux gardes.
Oui, votre imminence ! Réponds les deux gardes.
Les deux gardes s'approchent de moi, et m'attrape chacun un bras pour me relever. Nous avançons dans un silence de mort, quant à moi, je ne me débat pas, trop épuisée de cet événement.
Vais-je mourir ? Vais-je retourner chez moi ? Voilà les questions qui se déroulent sans cesse dans ma tête. Lorsque j'arrive à destination, un des gardes ouvre la porte de mon cachot et l'autre me fait entrer à l'intérieur, puis la referme à clef et partent.
Je suis dans une pièce froide et humide. Il n'y a aucun matelas, juste un sol boueux.
Comment vais-je survivre ?
La peur me monte à chaque seconde au plus profond de mes entrailles, je sais que les villageois vont tout faire pour me condamnées, et je serais condamnés à être brûlée vive sur un bûcher tel le châtiment pour les sorcières...
Hey ! Bonjour ma jolie ! Dit un vieil homme avec un œil gauche en moins. Comment t'appelles-tu ? Me demande-t-il.
Je le regarde horrifié par son apparence et décide de ne pas lui répondre, bien trop secouée. Je me place au fond de ma cellule, m'assoie, les jambes repliés et les entoure de mes bras encore tremblant. Je pose ensuite ma tête sur les bras et ferme les yeux, voulant à tout prix croire que tout ceci n'est qu'un mauvais rêve. Mais un hurlement de douleur me fait sursauter.
On dirait bien que les tortures ont commencé ! Dit le vieil homme en riant.
Des tortures ?!
Une fois de plus je me mets à trembler comme une petite fille apeurée.
Ce fils de Putain n'a aucune pitié avec les prisonniers ! Continu-t-il d'une voix sinistre.
Encore tremblante, je me rapproche des barreaux de ma cellule.
De qui parlez-vous ? Lui demandais-je d'une petite voix tremblante.
Je parle du roi Henri VIII ! Réponds le prisonnier.
Henri VIII ? Mais c'est impossible ?
Puis-je vous posez une question, en quelle année sommes-nous ? Lui demandais-je.
Nous sommes le 19 Octobre 1513 ! Réponds le vieil homme. Pourquoi cette question ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.
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A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).
FanfictionCharlotte est née dans les années 80, sœur d'Elena et tante d'Althéa. Son plus grand rêve est de devenir médecin chirurgienne, pour approfondir ses connaissances, elle décide de partir en Angleterre pour continuer ses études de médecines. Mais un jo...