Chapitre 23.

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Nous sommes essoufflés, Henri est allongé sur le dos, m'entourant de ses bras et je suis à califourchon sur lui, la tête sur son torse nu, les jambes replié sur chaque côtés de son corps. Mais même si que nous avons passé un merveilleux moment, je ne peux m'empêcher de repensé à sa trahison que j'ai ressentie lorsqu'il m'a avoué avoir couché avec Anne Boleyn.

Pourquoi ? Lui demandais-je.

Pourquoi, quoi ? Me demande-t-il ne comprenant pas le sens de ma question.

Pourquoi avoir couché avec Anne ? Lui demandais-je plus précisément.

Il soupire lassé.

Je ne sais pas... Sa sait passer, c'est tout... Me répond-t-il.

Je redresse la tête en fronçant les sourcils.

Sur un coup de tête ? Lui demandais-je.

Il soupir, puis nous change de place en me plaçant sous lui en mettant tout son poids pour éviter que je lui échappe...

Non... Me répond-t-il. Je voulais juste savoir si j'aurais pu à nouveau l'aimer. Me répond-t-il d'une douce voix.

Et alors ? Lui demandais-je.

J'ai comme eu l'impression de vous avoir trahit, et j'ai détesté cette impression... Me répond-t-il.

Mes traits se radoucissent. Mais l'inquiétude refait surface.

Puis-je vous poser une autre question ? Lui demandais-je.

Bien-sûr.

Avez-vous aimez ? Lui demandais-je.

D'avoir couché avec elle ? Me demande-t-il.

J'acquis de la tête avec inquiétude. Il me sourit et me caresse la joue avec douceur.

J'ai détesté faire cela... Me répond-t-il en m'embrassant sur les lèvres.

Promettez-moi de ne plus jamais refaire cela... Lui dis-je en continuant de l'embrasser.

Je vous le promets. Me répond-t-il.

Nous continuons de nous embrasser et à faire l'amour toute la nuit.

........................

Le lendemain, je me réveille ayant un peu mal partout. Mais au moment où je commence tout juste à m'éveiller, des gardes entrent dans ma chambre sans même frapper.

Charlotte Frazer vous êtes demandé devant le roi sur le champ ! Dit l'un des gardes.

Mais c'est quoi ce cirque ?

Puis-je savoir ce que veut le roi ? Lui demandais-je.

Vous saurais lorsque vous serez devant sa majesté ! Répond-t-il. Maintenant habillez-vous au plus vite ! Continu-t-il avec froideur.

Il sort de la pièce, quant à moi, je me lève difficilement de mon lit et m'habille avec ma tenue d'hier, je décide de laisser mes cheveux détacher, puis sort de la chambre. Lorsqu'il me vit apparaître, le garde me guide jusqu'au bureau du roi. Lorsque nous pénétrons dans la pièce, je vis Henri le dos tourné et les mains derrière le dos.

Mon roi, Charlotte Frazer est ici. Dit son serviteur.

Le roi se tourne, je m'attendais à de l'amour dans ses yeux, mais il n'y a que froideur et rien d'autre. De plus Anne est à ces côtés avec le sourire aux lèvres.

Que se passe-t-il ?

Laissez-nous... Dit le roi d'une voix calme et froide.

Anne allait partir, mais le roi l'en empêche en lui prenant le poignet avec délicatesse. Ce qui me brise le cœur à petit feu.

Ai-ce un cauchemar ?!

Lorsque tout furent sortit, le roi me considère avec énormément de froideur, je me prosterne devant lui tremblante. Je me relève sans même relever la tête.

Vous m'avez trahit... Dit-il simplement.

Je relève la tête surprise.

Pardon...

Silence ! Je ne vous ai pas autorisé à prendre la parole ! Dit-il.

La tristesse m'envahit de secondes en secondes. Je me sens tout à coup seule. La tristesse est telle que je j'abaisse à nouveau la tête en sentant les larmes me monter aux yeux.

Lorsque vous étiez parti au Vatican, un garde vous as suivi vous et le prêtre, et il m'a rapporté une nouvelle des plus déplaisante ! Répond-t-il.

Oh mon dieu ! Alors, il sait que je suis une Plantagenêt !

Je redresse une nouvelle fois ma tête et m'approche de lui pour ensuite me prosterner à ses pieds.

Je vous en prie mon roi ! Je peux tout vous expliquer ! Je vous promets sur mon âme que je ne savais pas sur mes origines avant cela ! Lui dis-je.

Donc vous essayer de me faire croire que vous ne saviez pas que votre mère était une Plantagenêt ? Me demande-t-il.

C'est la vérité ! Lui dis-je suppliante qu'il me croit sur parole.

Avouer-le. Dit-il.

De quoi, votre majesté.

Que vous vouliez mon trône depuis le début ! Dit-il en me prenant par les épaules et en me redressant avec brutalité.

Non ! Je ne veux pas...

Vous mentez !

Je ne vous mens pas ! Après tout, j'ai refusé vos avances lorsque nous nous sommes rencontrés ! Lui répondis-je en larmes.

Pourtant vous les avez acceptés ! Me répond-t-il.

Parce que je suis tombée amoureuse de vous ! Lui avouais-je en pleurant. Sinon, je ne me serais jamais offerte à vous.

Il me repousse avec brutalité, puis il se redresse ses yeux sont remplie de haine.

Charlotte Plantagenêt, vous êtes condamnée à l'exile, vous devrait quitter les lieux avant Midi, si jamais vous êtes encore ici, alors vous serez exécuté à la Tour de Londres... Dit-il les yeux sombres.

Cette fois-ci je m'effondre, en pleure.

Je vous en prie, vous ne pouvez pas faire cela, pas après ce qui s'est passé cette nuit. Lui dis-je suppliante.

Il est trop tard pour revenir en arrière. Répond-t-il d'une voix sombre. Maintenant veuillez partir de ma vue ! Répond-t-il.

Humiliée et triste je me relève et quitte son bureau pour me diriger vers mes appartements. Isabelle prépare mon lit, elle se retourne et voyant mon état elle se précipite vers moi.

Que se passe-t-il ? Me demande-t-elle.

Le roi à découvert que je suis une Plantagenêt et il m'a demandé de partir de l'Angleterre avant Midi, sinon il me fera exécuter... Lui répondis-je en pleurant dans ses bras. 

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant