Chapitre 14.

978 42 0
                                    

Je repense à ce qui s'est passé tout à l'heure. Je suis assise sur l'herbe.

Pourquoi ne l'ai-je empêché ?! Je devrais essayer de trouver un moyen de partir de cette époque, mais au lieu de cela, je débute une relation avec un roi d'Angleterre ! Pourquoi s'acharne-t-il sur moi ?! On se connaît à peine ! Et pourquoi suis-je aussi attiré par cet homme ?!

Êtes-vous bien Charlotte Frazer ? Me demande une voix féminine.

Surprise, je me tourne vers mon interlocutrice et remarque que ce n'est nu l'autre que Anne Boleyn !

Et merde !

Cachant mes émotions, je me relève et me prosterne sous son regard.

Lady Anne... Dis-je avec respect.

Je peux voire un sourire méprisant sur ses lèvres.

Veuillez cesser cette mascarade, voulez-vous ? Me demande-t-elle.

Je ne fais aucune mascarade... Lui répondis-je d'une voix calme tout en me redressant.

Mais oui, bien sûr. Me dit-elle d'une voix sombre. Passons plutôt à la nature de notre problème. Continue-t-elle.

Je ne comprends pas...

Allons ne soyez pas idiote ! Me dit-elle en s'énervant. Vous savez que je veux parler du roi ! Continue-t-elle.

Je vous écoute... Lui dis-je d'une voix calme.

Tout ce que je veux est que vous cessiez de voir le roi ! Me dit-elle en s'approchant de moi. Il est à moi et rien qu'à moi !

Il n'est pas à vous... Lui dis-je.

Je vous demande pardon ?! Me demande-t-elle en rogne.

Le roi est marié, alors il appartient à sa majesté Catherine d'Aragon. Lui répondis-je.

Elle rit d'une voix moqueuse.

Êtes-vous si naïve ? Me demande-t-elle. Cela fait maintenant des mois qu'il ne partage plus sa couche !

Ai-ce une raison de faire ce que vous faîtes ? Lui demandais-je d'une voix calme.

Vous voulez dire partager la couche du roi, pour votre gouverne, nous n'avons jamais partagé notre couche ensemble. Me dit-elle fière d'elle. Je veux offrir ma virginité lorsque je serais marié ! Me dit-elle d'une voix sombre.

Elle me prend vraiment pour une idiote !

Maintenant c'est à mon tour de rire sombrement.

Pourquoi riez-vous ? Me demande-t-elle.

Vous pouvez jouer la comédie avec les autres personnes, mais ne jouer pas à cette comédie avec moi. Lui dis-je.

De quoi ai-ce que vous parlez ? Me demande-t-elle.

Nous savons l'une comme l'autre que vous vous êtes offerte à Henry Algernon, après tout c'était votre ancien fiancé, non ? Lui demandais-je. De plus, je sais aussi que ce que vous voulez n'est pas l'amour du roi. Mais vous voulez devenir reine et remplacer Catherine pour pouvoir contrôler le roi. Continuais-je.

Comment osez-vous ! Vous n'êtes qu'une ingrate ! Dit-elle hors d'elle.

Si moi je suis une ingrate, vous, vous êtes une menteuse perfide qui essai de tout mettre en œuvre de détruire la vie de sa majesté ! Et je trouve cela pitoyable ! Lui répondis-je au tac au tac.

Vous n'avez aucun droit de me parler ainsi ! Me dit-elle.

Et vous ! Croyez-vous que vous avez le droit de me parler ainsi ? Lui demandais-je. Vous n'avez aucun titre de noblesse. Lui dis-je.

C'est vrai, mais n'oublier pas que mon père est un favori du roi, et c'est un homme assez influent pour vous faire renvoyer à la tour ! Me dit-elle en me pointant du doigt.

C'est vrai, mais pour cela il faut avoir le consentement du roi et des preuves. Hors vous en n'avais aucune. Lui répondis-je. Par contre, moi je peux contacter votre ancien époux.

Elle blanchit d'un coup, je m'approche d'elle et la regarde bien droit dans les yeux.

Alors maintenant, je vais vous donner un conseil d'ami ! Lui dis-je d'un regard noir. Menacer moi une fois de plus, et vous le regretterez amèrement !

Anne ne dit rien, voyant que j'ai réussi mon coup, je la pousse d'un coup d'épaule et part pour rentrer dans mes appartements. Lorsque j'arrive enfin, je m'assoie sur mon lit.

Pour vue que cela à fait à son effet... Et qu'elle me laissera tranquille.

Je m'allonge sur le lit et regarde le plafond songeuse.

Je dois trouver un moyen de rentrer chez-moi ! Je dois le faire, même au péril de ma vie ! De plus, je suis en danger ici !

Je me lève et descends en direction des cuisines, lorsque j'arrive, je prends un panier et quelques fruits.

Je dois aussi prendre un couteau pour pouvoir me défendre en cas d'agression !

Je pris un petit couteau et le cache dans le panier. Lorsque je remonte dans ma chambre, je vis Isabelle.

Ce n'est pas le moment !

Charlotte ? Pourquoi avez-vous un panier remplie de nourriture ? Me demande-t-elle en fronçant les sourcils.

Je dois trouver une excuse !

J'aimerais juste aller me promener, j'ai besoin de prendre l'air. Lui dis-je en souriant.

Charlotte... Me dit-elle les yeux sombre. Ne me mentez-pas, je sais que vous voulez vous enfuir... Me dit-elle.

Ce n'est pas...

Charlotte... Elle s'approche de moi et pose sa main sur ma joue. Je sais ce que vous ressentez. Vous vous sentez seule et abandonnée.

Il n'y a pas que ça ! Lui dis-je en m'éloignant. Tout ce que je veux c'est retrouver ma liberté ! Et retrouvée ma vie !

Mais où irez-vous ? Me demande-t-elle.

C'est vrai, si jamais je ne peux rentrer chez moi, je n'aurais personne pour m'aider !

Abattu, je lâche mon panier et va m'assoir sur le lit.

Je ne sais pas... Dis-je d'une voix tremblante.

Que se passe-t-il Charlotte, quelqu'un vous a menacer ? Me demande-t-elle.

Anne Boleyn... Dis-je.

Elle soupire.

Avez-vous fait quelque chose de particulier envers le roi ? Me demande-t-elle curieuse.

Nous nous sommes embrassés dans la chambre, le roi et moi, dans cette même pièce... Lui dis-je en larme.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant