Le lendemain matin, tous les prêtres de l'Abbaye furent arrêté pour haute trahison, ceux qui acceptèrent de nous aider à arrêter leurs complices, furent pardonner pour leurs actes. J'écris souvent de mes nouvelles à mon mari et il fait de même. Dans l'une de ses lettres, il explique que la guerre durera encore quelques temps, mais que l'Angleterre est sur la voie de la victoire. Je suis maintenant à 9 mois de grossesse, si j'ai bien compté, dans quelques jours, mon enfant verra enfin le jour. Je suis en ce moment même accompagné de Charles et nous nous promenons dans le jardin.
Puis-je vous poser une question ? Me demande Charles.
Bien sûr, mon ami. Lui répondis-je.
Ai-ce bien sage de laisser des traîtres en liberté ? Me demande-t-Il.
Les traîtres ? Vous voulez dire les personnes qui nous ont aidé à dénicher leurs anciens alliés ? Lui demandais-je.
Oui...
Parfois, il faut savoir pardonner Charles. Car nous pouvons trouver des alliés improbables. Lui dis-je.
Et avez-vous réfléchis ? Me demande-t-il.
Je ne comprends pas le sens de votre question. Lui répondis-je.
Si vous voulez retourner dans votre époque, auprès de vos parents et de vos anciens amis ? Me demande-t-il.
Nous nous arrêtons et je le regarde surprise de sa question.
Je dois avouer que mes parents et ma sœur me manque beaucoup, mais ma famille est ici maintenant.
Il me sourit, mais une douleur sourde me fait effondré, Charles me récupère à temps. Puis j'entends un léger Plop, comme si qu'on avait percé une poche d'eau.
Votre Altesse ? Me demande-t-il inquiet.
Je viens de perdre les eaux ! Lui dis-je en réalisant ce qui se passe.
Charles ouvre les yeux en grand, il me redresse et nous nous dirigeons dans mes appartements. Isabelle me vit ainsi, elle compris de suite ce qui se passe.
Marie ! Cria Isabelle.
Oui ? Réponds la première fille d'Henri.
Rester auprès de votre demi-frère !
Marie acquit de la tête et prend Richard par la main pour le faire sortir de la chambre.
Charles veuillez, m'apporter une bassine d'eau chaude et avec un tissus propre.
Charles acquit de la tête et sort en courant de la pièce. Isabelle s'occupe de retire ma robe, il me reste alors ma robe de nuit, elle m'allonge sur le lit. De ses mains, elle touche mon ventre, pour savoir si oui ou non, le bébé à bel et bien la tête en bas.
J'ai une bonne nouvelle, la tête de votre bébé est belle et bien en bas, se sera plus facile pour vous. Me répond-t-elle en caressant ma joue.
J'aurais tant voulut que Henri soit là... Dis-je sous la douleur.
Ne vous inquiéter pas, il reviendra bientôt. Me répond-t-elle.
Charles revient avec une bassine d'eau, il la ramène près d'Isabelle, puis il s'approche de moi en prenant ma main. Isabelle lève ma robe.
Le bébé n'est pas encore prêt à arriver. Il faut un tout petit peu patienté.
J'acquis de la tête, je décide de me lever et de marcher tranquillement pour faire passer la douleur. Après quelques heures, un conseiller entre dans mes appartements, lorsqu'il me voit juste habillée d'une robe de nuit, celui-ci rougit.
Ma... Reine...
C'est bon... Que se passe-t-il ? Lui demandais-je sous la douleur.
Le roi vous as écrit une lettre... Répond-t-il en essayant de ne pas me regarder.
Isabelle prend la lettre, Charles fait signe au conseiller qu'il pouvait partir. Isabelle s'assoit sur mon lit et commença à lire à haute voix.
Ma chère et tendre Reine,
J'espère que vous vous portez toujours aussi bien, tout comme notre bébé qui se trouve à l'intérieur de votre ventre. Je dois vous avouez que votre présence me manque de plus en plus, tout comme vos baisés et votre parfum si délicat. Cela fait maintenant quelques mois que je suis partis en guerre et je pense savoir que le travail de votre accouchement va bientôt commencer. Surtout, soyez forte.
Je vous aime, Votre Mari. H.
Je souris, mais tout à coup, je sens une douleur abasourdissante et tombe sur les genoux, Charles me rattrape juste à temps et m'allonge sur le lit, Isabelle se place et regarde à nouveau mon intimité.
Vous êtes prête à accoucher, il va falloir pousser ! Me dit Isabelle.
Je me mets en pilote automatique et je pousse de toutes mes forces, tout en serrant la main de Charles.
C'est excellent, je peux voir sa tête ! Dit Isabelle d'une voix encourageante. Continuer ainsi !
Je me redresse correctement, pousse une fois de plus et la douleur disparue. J'entends les cris de mon bébé surgir. Isabelle s'approche de mon enfant. Il est nettoyer et couvert d'une serviette toute propre.
Vous avez accouchez d'un beau petit garçon.
Un petit garçon ? Lui demandais-je heureuse.
Elle acquit de la tête avec un immense sourire.
Je regarde mon fils et le prends dans mes bras avec délicatesse.
Bonjour, Guillaume.
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A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).
FanfictionCharlotte est née dans les années 80, sœur d'Elena et tante d'Althéa. Son plus grand rêve est de devenir médecin chirurgienne, pour approfondir ses connaissances, elle décide de partir en Angleterre pour continuer ses études de médecines. Mais un jo...