A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).

Chapitre 17.

Nous sommes à bord d'un Galion. Il s'agit d'un navire à plusieurs ponts, à château arrière et avant, entre trois et cinq mâts gréés en voiles carrées, avec une voile latine sur le mât. Il possède un petit mât en bout de beaupré.

Pourquoi allons-nous à Rome ? Me demande Charles Brandon curieux.

Je le regarde.

Le Pape Léon X à certaines réponses à mes questions. Lui répondis-je.

C'est-à-dire ? Me demande-t-il.

Je soupire.

C'est compliqué. Lui dis-je.

Nous avons tout notre temps. Répond-t-il.

Il ne lâchera pas l'affaire... Autant lui donner une petite piste.

Isabelle m'a dit que mes parents n'étaient pas ceux que je pensais. Elle m'a alors conseillé d'aller rencontrer le Pape Léon X. Lui répondis-je.

Vos parents connaissaient le chef de l'église Catholique ? Me demande-t-il surprit.

Je n'en ait aucune idée... Lui répondis-je. Qui est le Pape Léon X ? Lui demandais-je curieuse.

Malheureusement, je connais très peu de choses sur le Pape Léon X, je peux juste vous dire que c'est le chef de l'église Catholique. C'est un homme respectable et qui a beaucoup d'honneur. Me réponds-t-il.

Je ne suis pas plus avancée que cela...

Dans combien de temps arriverons-nous à Rome ? Lui demandais-je.

Si le voyage en mer se présente bien, alors il faut compter 3 mois. Me répond-t-il calmement.

3 mois ?!

Le silence tomba et cela resta ainsi quelques secondes, je décide alors de briser le silence.

Puis-je vous poser une autre question, monsieur le Duc ? Lui demandais-je.

Je vous écoute, Lady Charlotte. Me dit-il.

Croyez-vous que le roi peut... Je veux dire...

Peux aimer ? Me demande-t-il en me souriant.

C'est ça... Lui dis-je.

Sa majesté le roi, est un homme comme les autres, alors oui, il peut tomber amoureux. Me répond-t-il.

Je vois... Lui dis-je d'une petite voix.

Lady Charlotte, quelle est votre véritable question ? Me demande-t-il en me regardant dans les yeux.

Croyez-vous qu'il est sincère ? Lui demandais-je enfin.

Que voulez-vous dire ? Me demande-t-il ne comprenant pas le sens de ma question.

Eh bien, il ne peut s'empêcher de me courtiser et ce matin, juste après l'avoir soigné de sa jambe, il m'a annoncé que j'étais plus qu'une femme à mettre dans son lit... Lui expliquais-je. Alors je vous repose la question monsieur le Duc. Croyez-vous qu'il est sincère avec moi et qu'il ne joue pas avec mes sentiments ? Lui demandais-je d'une voix tremblante.

Il détourne son regard du mien pour regarder la mer.

Le roi est un homme compliqué. C'est un homme apeuré de ne pas voir sa dynastie s'étendre, c'est pour cela qu'il met autant de femme dans son lit. M'explique-t-il.

Alors tous qu'il veut c'est faire perpétuer sa lignée, c'est ça, si je comprends bien ? Lui demandais-je en fronçant les sourcils.

Il acquit de la tête silencieusement.

Donc il espère que je lui donne un fils... Lui dis-je d'une voix basse.

Pour tout vous dire, je ne pense pas que ce soit le cas pour vous. M'explique-t-il. Le roi est un homme qui serait capable de forcer une femme à coucher avec sa majesté. Me dit-il. Mais avec vous il ne l'a pas fait.

Il ne l'a pas fait avec cette Anne Boleyn... Lui dis-je en grimaçant de dégoût en citant ce nom.

Parce qu'il s'est détourné d'elle en vous remarquant. Me dit-il en souriant. Croyez-le ou pas, mais le roi était à deux doigts de la faire plier à ses ordres. Me dit-il.

Vous voulez dire qu'il aller la...

Violer ? Me demande-t-il. Non, il n'irait pas jusque-là, mais il aurait fait quitter la cour. Me dit-il. Mais pour mieux répondre à votre question, le roi est sincère. Me dit-il.

Pourtant...

Vous a-t-il forcé à vous embrasser ? Me demande-t-il en m'interrompant.

Une fois... Lui dis-je.

Et les autre fois ? Me demande-t-il.

Comment savez-vous ? Lui demandais-je en rougissant.

Je peux lire en vous comme dans un livre ouvert. Me dit-il en souriant. Alors ? Me demande-t-il.

Non, il m'a même demandé s'il pouvait m'embrasser... Lui répondis-je timidement.

Il me sourit gentiment.

Je pense que vous avez la réponse à votre question. Me répond-t-il.

Mais ai-ce bien, de tomber sous son charme, alors qu'il est marié à la reine ? Lui demandais-je.

Vous êtes une femme pleine de sagesse, madame. Et je pense que c'est cela qui a séduit le roi. Me dit-il.

Mais même si j'accepte, comment voulez-vous que je sois avec le roi ? Lui demandais-je. Je n'ai aucune dot, je ne viens d'aucunes familles nobles et je suis une pauvre orpheline. Lui dis-je.

Vous savez, mais le roi est intelligent. Il sait ce que vous valait, et je sens que vous êtes une personne spécial. C'est peut-être aussi pour cela qu'il vous à choisit. M'explique-t-il.

Même sans aucun titres de Noblesse ? Lui demandais-je.

Nous saurons bien assez tôt... Me dit-il.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je.

Peut-être que vos parents descendaient d'une lignée de noble, voire même de rois et de reines. Me dit-il.

C'est impossible... Ils me l'auraient dit sinon... Lui dis-je hésitante.

Pourtant vous avez dit vous-même que vos parents n'étaient peut-être pas ce qui étaient... Me dit-il en fronçant les sourcils.

C'est Isabelle qui m'a dit cela... Mais je suis sûr que c'est une erreur de sa part. Lui dis-je.

Comme je vous l'ai dit, nous le saurons bien assez tôt. Me répond-t-il.