Chapitre 58.

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6 mois plus tard, nous sommes enfin revenus chez nous, en Angleterre, le peuple nous a accueillis avec joie. Catherine est restée en France avec l'accord du Pape. Lorsque nous arrivons au château d'Hampton Court de nombreux partisans nous attendaient, lorsque nous sortons de la voiture, le premier à nous approcher fut Charles-Brandon.

Ou se trouve le Duc ? Demande Henri à son ami.

Nous l'avons enfermé à La Tour de Londres. Il attend sa sentence. Répond Charles avec un sourire.

Mais lorsqu'il mes vit avec Aliénor dans les bras, son sourire disparaît et nous regarde avec incompréhension.

Ai-je loupé quelque chose d'important ? Demande Charles perdu.

Je lui souris et m'approche de lui pour la lui présentée.

Charles, je vous présente notre fille, Aliénor, elle est née il y a 6 mois. Lui répondis-je.

Mais, c'est impossible... Je veux dire lorsque vous êtes partit, vous n'étiez pas enceinte.

Et bien disons que c'était une grossesse surprise. Lui répondis-je tout embrassant ma fille.

Bonjour monsieur le Duc. Dit Richard.

Bonjour Prince Richard et bonjour à vous aussi Prince Guillaume.

Bonjour Charles. Répond Guillaume.

Charles pose sa main sur le haut de la tête de Guillaume.

J'espère que le Duc de Buckingham va mourir ! Dit Guillaume avec un regard dur.

Guillaume ! Ces choses ne se disent pas ! Lui répondis-je d'une voix dure.

Mais mère...

Je ne veux pas entendre vos excuses jeune homme... Il ne faut jamais souhaiter la mort d'une personne qu'elle soit mauvaise ou non !

Guillaume regarde son père, mais celui-ci lui fit un regard dur, lui faisant comprendre que j'avais raison. Mais Charles-Brandon toussote légèrement pour interrompre ce mal l'aise.

Enfin bref, le Duc Buckingham attend sa sentence.

Henri acquit de la tête, celui-ci regarde Isabelle, elle comprit vite et prit Guillaume par la main, me prit Aliénor des bras et regarde Richard dans les yeux.

Rentrons dans vos appartements. Dit-elle simplement.

Richard acquit de la tête et suit Isabelle en accompagnant son frère et sa sœur. Henri se tourne vers Charles-Brandon.

J'aimerais savoir ce qu'en pense le peuple par rapport au Duc ? Demande Henri à son ami.

Ils veulent sa tête. Répond-t-il simplement.

Henri me regarde droit dans les yeux, comprenant que ce que je décidais étais décisif.

Si c'est le choix du peuple... Nous ne pouvons pas l'ignorer. Dis-je simplement.

Alors c'est décidé, je veux que cette exécution se fasse au plus vite ! Répond-t-il.

Nous pouvons le faire maintenant, si vous voulez, votre altesse. Répond Charles.

Parfait, prévenez le bourreau, ma Reine et moi-même allons partir maintenant pour l'exécution.

Je soupire ne voulant pas assister secrètement à l'exécution. Mais Henri le vit et s'approche de mon oreille.

Je te promets que nous n'y assisterons pas longtemps, mais nous devons y aller ensemble.

Je sais, mais avant j'aimerais avoir une faveur. Lui dis-je.

Bien sûr, laquelle ? Me demande mon mari curieux.

J'aimerais parler seule à seule avec le Duc. Lui dis-je simplement.

Pourquoi ? Me demande-t-il d'une voix légèrement tendu.

J'en ai besoin. Lui dis-je d'une voix suppliante.

Il soupire résigner.

Très bien, mais je vous accorderais quelques minutes avec cet homme, pas plus et je viendrais avec, vous, ai-ce clair ? Me demande Henri d'une voix sérieuse.

Très clair. Lui répondis-je d'un sourire de remerciement.

Partons, nous si vous voulez arrivez avant qu'il ne soit exécuté. Explique Henri d'une voix douce.

Nous montons dans la voiture et nous nous dirigeons à la Tour de Londres. Au bout de quelques minutes de route, nous arrivons enfin devant la Tour. Nous descendons de la voiture et nous nous dirigeons vers la prison du Duc. Lorsque nous arrivons devant sa prison, je regarde Henri et celui-ci me fait comprendre qu'il ne me laisserait pas seule avec cet homme.

Monsieur le Duc ? L'appelais-je d'une voix calme.

Je suis pose que vous venez me voir pour vous moquer de moi ?! Me demande-t-il d'une voix brusque.

Je peux entendre mon mari grogner, mais il ne fait rien pour autant.

Non, nous ne sommes pas là pour ceci. Lui répondis-je sincèrement. Nous sommes ici pour savoir pourquoi avez-vous fait cela ? Lui demandais-je.

Je vous l'ai dit non ?! Si j'ai fait ceci, c'est pour reprendre ce qui m'était de droit, et surtout pour vous voir mourir ! Vous et votre putain de famille ! Me crachas-t-il au visage.

Cette fois-ci Henri s'approche de la prison pour en découdre avec lui, mais je l'en empêche à temps en l'éloignant de la prison.

Calmez-vous ! Lui dis-je.

On n'aurait jamais dû venir ici ! Dit-t-il en rogne. Nous sortons !

Non ! J'ai encore des questions à lui poser ! Lui répondis-je.

Charlotte ! Dit-il en me faisant les gros yeux.

Donnez-moi 1 heure, je suis sûr qu'il ne l'a pas fait à lui seule !

Oui, il a été aidé par l'Empereur et au dernière nouvelle, ma fille aînée, Marie, à rejoint cet homme ! Me répond-t-il au tac au tac.

Je décide de l'implorer du regard, mais celui-ci me fait comprendre qu'il ne cédera pas. Je décide de prendre les grands moyens. Je m'approche de lui et lui chuchote à l'oreille.

Faîtes-moi confiance et je vous ferais à mon tour entièrement confiance.

Cette fois-ci, Henri me regarde surprit.

Que voulez-vous dire ? Me demande-t-il.

Alors ? Lui demandais-je sans lui répondre à sa question.

Il soupire et acquis enfin de la tête.

Très bien, vous avez 1 heure. Dit-il. 

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant