A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).

Chapitre 46

Comment ça ?! Je ne comprends pas...

Vous avez remis à Charles-Brandon une lettre. Et cette lettre dit que vous aviez les faveurs de mon mari, apparemment vous l'avez rencontré, il y a deux semaines. Lui dis-je.

Oui, et alors ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.

Et alors, et bien je vais vous expliquer la source du problème. Le problème est que mon mari n'avait aucunement rencontré de personne ses deux dernières semaines, étant donné qu'il est resté auprès de sa famille. Lui expliquais-je.

Je vous assure que...

Que vous ne m'avez pas mentit ? Lui demandais-je en finissant son excuse. Victor, je sais que vous mentez, alors maintenant, dîtes-moi pourquoi vous avez fait cela ? Lui demandais-je.

Il y a dû avoir une erreur... Je veux dire...

Je soupire lassée de cette comédie pitoyable. Je décide de m'approcher de lui.

Victor, si vous ne me dîtes pas la vérité, je serais obligé d'utiliser la manière forte... Lui répondis-je simplement.

La manière forte ? Me demande-t-il d'une voix tremblante.

Je serais obligé d'ordonner aux gardes de vous enfermer à la Tour. Lui dis-je. Ai-ce ce que vous voulez ? Lui demandais-je.

Non...

Alors dîtes-moi la vérité, et je vous promets que rien ne vous arrivera. Lui dis-je. Je vous en fais la promesse. Continuais-je.

C'est une promesse ? Me demande-t-il.

Je ne brise jamais, mes promesses. Lui répondis-je.

Il déglutis quelques seconde, avant de tout lâché.

Mon oncle est bel et bien le Duc de Buckingham. Et c'est bien lui, qui a tout manigancé. Me réponds-t-il.

Vous voulez dire qu'il vous a demandé de laisser entrer l'armée de Charles ? C'est bien ça ? Lui demandais-je.

Il acquit de la tête.

Oui... C'est exact. M'affirmais-je.

Pourquoi, dans quel but ? Lui demandais-je curieuse.

Il voulait détrôner notre roi pour pouvoir prendre sa place, mais il voulait surtout, vous éliminé. Me répondis-t-il.

Pourquoi ? Lui demandais-je surprise.

Parce que vous êtes une Plantagenêt et en tant que tel, vous êtes un danger tant que vous êtes en vie. Me réponds-t-il.

Il y a-t-il d'autres partisans ? Lui demandais-je.

Oui... A l'Eglise. Me répond-t-il.

Quel Eglise ? Lui demandais-je.

L'Abbaye de Westminster. Me réponds-t-il.

Je vous remercie Victor. J'aimerais que vous m'accompagner à cette Abbaye. Lui dis-je simplement.

C'est tout ? Me demande-t-il.

Je vous ai promis que je ne vous ferez rien, si vous me disiez la vérité, non ? Lui demandais-je.

Il acquit de la tête et se prosterne devant moi en mettant un genou à terre.

Je ne mérite pas autant de miséricorde. Me dit-il.

Ne dîtes n'importe quoi. Lui dis-je tout en partant de la pièce pour rejoindre Charles. Lorsque je reviens à la salle du trône, là où se trouvent tous les conseillers. Je m'avance vers eux.

Messieurs, nous devons faire un changement de plan... Dis-je simplement.

Que se passe-t-il ma reine ? Me demande Charles.

Je dois rejoindre l'Abbaye de Westminster. Lui répondis-je simplement.

Pourquoi cela ? Me demande un conseiller.

Vous le saurais en temps voulu, pour l'instant, je dois partir, Charles, j'aimerais que vous veiller au château lors de mon absence. Lui dis-je.

Très bien... Isabelle vous accompagnera ? Me demande-t-il.

Non... Je me rendrais seule. Lui mentis-je avant de partir à nouveau.

Je demande à un servant de préparer une voiture pour que Victor et moi puissions partir l'Abbaye. Après quelques minutes d'attentes, la voiture est enfin prête. Nous nous installons à l'intérieur, puis la voiture avance tout doucement, tiré par deux cheveux gris.

Après quelques heures de route, nous arrivons enfin à l'Abbaye, nous descendons tous les deux de la voiture et entrons à l'intérieur du bâtiment. Un prêtre arrive vers nous et nous salut.

Votre majesté la Reine, que puis-je faire pour vous ? Me demande-t-il curieux de ma visite.

J'aimerais parler à votre chef d'Eglise. Lui dis-je simplement.

Vous me chercher, votre majesté ? Me demande une voix grave.

Je vois un homme d'un âge assez mûre s'approcher de nous, celui-ci porte l'habit des prêtres, il est de taille moyenne.

Mon père, en effet je vous chercher. Lui répondis-je avec un sourire.

Que puis-je pour vous aider ? Me demande-t-il.

Ne parlons pas ici, j'aimerais en parler dans un lieu privé, comme dans un bureau. Lui répondis-je.

Comme vous voudrez. Me répond-t-il tout en fronçant les sourcils.

Arrivés à l'intérieur du bureau, le prêtre s'assoit derrière son bureau, sans même me demander l'autorisation.

Je vous écoute. Me dit-t-il.

D'accord...

J'aimerais savoir pourquoi avez-vous envoyer Victor dans la garde sans même demander l'autorisation à votre roi ? Lui demandais-je curieuse.

Je ne demande aucune autorisation, n'oublier pas que l'Eglise est absolue... Réponds-t-il.

Pas si j'ai mon mot à dire ! Lui répondis-je au tac au tac.

Pourquoi autant de rancune envers moi ? Me demande-t-il avec un sourire.

Je m'approche de son bureau avec un regard menaçant.

N'oublier pas à qui vous avez à faire, Prêtre ! Lui dis-je.

Je sais à qui j'ai à faire ! Et j'ai à faire à une Usurpatrice qui plus ai à une Putain ! Me répond-t-il.

Je ris ironiquement.

Vous croyez me faire peur ? Lui demandais-je. Savez-vous que maintenant j'ai des soldats prêts à vous détruire ? Lui demandais-je.

Vous n'êtes qu'une menteuse, personne ne...

Vous me sous-estimé. Lui dis-je. J'ai su pour votre petit manège lorsque Victor m'a avoué que vous vouliez m'éliminer. Alors je vais annoncer que c'est peine perdue, savez-vous pourquoi ? Alors, je vais vous le dire avec grand plaisir. Avant de partir, j'ai demandé à Charles-Brandon de trouver quelques indices pour votre implication. Et croyez-le ou non, mais il en a trouvé, comme une lettre intercepter par l'un de vos stupide espion.

Comment avez-vous osez !

Non ! Comment VOUS avez-vous osé ! Nous aurions pu devenir de bons amis, mais vous en avez décidé autrement ! Je vais donc vous annoncer, que demain, tôt dans la matinée, vous et vos amis seraient arrêté pour acte de Trahison envers l'Angleterre. Lui dis-je d'une voix forte.