Chapitre 21.

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Trois mois plus tard, nous sommes enfin revenus au château de Hampton Court. Nous sommes arrivés dans l'immense court, un serviteur ouvre la portière de la voiture et nous descendons de celle-ci.

J'espère que ça n'a pas changé...

Je lève la tête et je ne vis personne nous accueillir.

Ça ne m'étonne guère, nous sommes en plein milieu de la nuit.

Dois-je vous accompagné à vos appartements ? Me demande le Duc de Suffolk.

C'est très gentil à vous, mais je ne vais pas vous importuner plus longtemps. Lui dis-je en lui faisant une légère révérence.

Nous partons chacun de notre côté, un serviteur m'accompagne jusqu'à mes appartements, lorsque nous arrivons, je le remercie de sa gentillesse et entre dans mes appartements. Je me retourne ensuite pour me diriger sur mon lit, mais une personne bondit sur moi et m'embrasse avec fougue. Je me fige d'horreur, mais reconnaissant vite ses lèvres, je me détendis et nos langues s'entremêlent très vite. Nous nous séparons à contre cœur.

Ma douce Charlotte... Vous m'avez tellement manqué... Dit le roi d'une voix douce et remplie de désir.

Je lui souris timidement et je l'embrasse une nouvelle fois pour toute réponse. Mais il accentue le baisé, une fois de plus nos langue se touchent. Prit d'un élan de désir, ses mains se plaça sous mes fesses et il me souleva très facilement. Nous nous dirigeons à mon lit et il m'allonge sur celui-ci. Il se déshabille, puis il se place à califourchon sur moi. Je lui touche le dos avec douceur, mais je sentis comme des coups de griffes sur son dos.

Attends ! C'est quoi ce bordèle ! Ne me dîtes pas qu'il à coucher avec des femmes en mon absence !

Charlotte que se passe-t-il ? Me demande-t-il.

Ce sont des coups de griffes que vous avez sur votre dos ? Lui demandais-je curieuse.

Ce n'est rien... Me dit-il en essayant de m'embrasser.

Je vis ensuite un suçon sur son cou.

C'est un suçon que vous avez sur votre cou ! Lui dis-je en le bousculant pour m'éloigner du roi le plus rapidement possible.

Charlotte...

Avez-vous couché avec une femme quelconque ?! Lui demandais-je hors de moi.

Il est normal pour un roi d'avoir des maîtresses, Charlotte... Répond-t-il calmement.

Pardon ?! Non, mais je rêve ! Je suis dans un cauchemar éveillé ! Ce n'est pas possible !

Mon regard s'assombrie, à ce moment je me sens humiliée, triste, trahie, mais surtout en colère.

Ai-ce Anne Boleyn, votre maîtresse ? Lui demandais-je.

Charlotte, comme je vous l'ai...

Répondez-moi ! Lui hurlais-je dessus.

Très bien ! Vous voulez la vérité ! Oui ! J'ai couché avec elle ! Et j'ai pris énormément de plaisir ! Cria-t-il à son tour.

A ses mots, mon cœur se brise en mille morceaux. Mon corps tremble de tout son être.

Sortez de ma chambre... Lui dis-je d'une voix tremblante.

Je suis le roi...

J'en ai rien à foutre que vous soyez le roi ou pas ! Et dire que j'étais prête à m'offrir à vous ! J'ai cru que vous étiez un homme bon, mais en réalité, pour vous les femmes ne sont que des objets ! Des putains où vous pouvez fourrez votre queue ! Lui hurlais-je.

Je vous ordonne d'arrêter cette vulgarité ! Hurla-t-il à son tour. Sinon, je vous jure que...

Que quoi ?! Vous allez me tuez ! Me faire décapiter ?! M'emprisonner à vie ?! Me faire pendre ?! Allez-y je ne vous en empêche pas ! Le provoquais-je.

Suffit ! Je vous ordonne de vous taire !

Je fais ce que je veux ! Lui hurlais-je. Alors vos ordres vous pouvez les mettre là où je pense ! Maintenant retourner auprès de votre Putain !

Henri s'approche de moi, mais je m'éloigne de lui.

Je vous interdis de vous approcher de moi !

Mais il ne m'écoute pas, il me prend par les avant-bras et m'embrasse brusquement, mais je le repousse, pleine de haine envers lui.

Je vous interdis de me toucher ! Lui criais-je.

Une fois de plus, Henri s'approche de moi, mais cette fois-ci, il m'enlace avec force. J'essaie de le repousser une nouvelle fois, mais il est bien trop fort. Je me mets à hurler comme une folle à lier.

Je vous déteste ! Aller au diable ! Vous n'êtes qu'un Salopard ! Lui hurlais-je dessus.

Il m'allonge sur le lit et se place à califourchon sur moi. Il m'immobilise en n'y mettant tout son poids. J'essaie de le dégager une fois de plus, mais c'est impossible. Il plonge sa tête dans mon cou et reste ainsi.

Lâcher-moi ! Lui dis-je d'une voix tremblante. Je vous déteste ! Je vous hais ! Continuais-je en pleurant.

Au bout de dix minutes, je décide d'abandonner sous la fatigue et à la tristesse. Voyant que je ne me débattais plus, il se redresse, une expression de regret apparut sur son visage. Je détourne mon regard, ne voulant pas montrer encore plus ma faiblesse. Mais il pose sa main sur ma joue et m'oblige à le regarder droit dans les yeux.

Je suis désolé... Je ne voulais pas... Je vous en prie cessé de pleurer... Dit-il tristement.

Mes larmes redoublèrent, je pose ma main au-dessus de mes yeux. Mais une fois de plus, le roi m'enlève la main avec douceur.

Charlotte regarder-moi... Dit-il avec douceur.

Je fis non de la tête.

Charlotte... Vous comptez beaucoup pour moi. Dit-il.

Vous mentez... Sinon, vous n'auriez jamais fait cela... Lui répondis-je en pleure. Vous m'avez briser le cœur de la pire des manières qui soit. 

Nous roulons sur le lit et nous échangeons nos place, c'est-à-dire que je me retrouve au-dessus et le roi en-dessous.

Que faîtes-vous ? Lui demandais-je d'une voix tremblante tout en essayant de me relever.

Mais celui-ci m'en empêche en posant ses mains sur mes hanches.

Faîtes ce que vous voulez de moi. Dit-il.

J'ouvre les yeux en grand.

Non... Je...

Charlotte, je veux vous retirer la tristesse que j'ai osé vous infligé. Alors utilisez moi. Répond-t-il en me coupant la parole.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant