Je suis dans mon lit, et dors profondément. C'est alors que j'entends des rideaux s'ouvrir.
Charlotte réveillez-vous. Le roi voudrait s'entretenir avec vous. Me dit Isabelle d'une voix douce.
Je soupire lassée, mais me lève tout de même.
Que me veut-il ? Lui demandais-je.
Je ne sais point, mais il avait l'air sérieux. Me répond-t-elle.
Isabelle me déshabille et m'habille d'une robe bleu, elle m'installe devant une coiffeuse et me brosse les cheveux.
Isabelle ? Puis-je vous posez une question ? Lui demandais-je.
Bien sûr.
Connaissez-vous une certaine Anne Boleyn ? Lui demandais-je curieuse.
Elle arrête tout geste, je peux voire grâce au miroir qu'elle est surprise de ma question.
Comment connaissez-vous Anne ? Me demande-t-elle curieuse.
Elle est très connue... Lui répondis-je d'une voix douce.
Vous devriez ignorer cette femme. Me répond-t-elle. C'est une véritable langue de vipère et pourrais vous créer des problèmes. Me répond-t-elle.
Pourquoi ? Lui demandais-je.
Le roi à jeter son dévolu sur elle. Me répond-t-elle sincèrement.
Alors leur relation à déjà débuter...
Est-elle si dangereuse ? Lui demandais-je à nouveau.
Elle s'arrête à nouveau.
Oui, surtout depuis qu'elle côtoie le roi. Me répond-t-elle. C'est pour cela que vous devez vous faire des alliés assez puissant. Me répond-t-elle.
Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je.
J'ai vu comment le roi vous regardez... Me répond-t-elle. Et si jamais Anne l'apprend, elle fera de votre vie un enfer. Me répond-t-elle.
Le roi me déteste. Lui dis-je d'une voix tremblante.
Charlotte... Vous êtes une femme magnifique, aimante, mais aussi pleine de gentillesse. J'ai aussi vu comment Charles se comportait avec vous, et vous ne l'avez pas laissé aussi indifférent. Me dit-elle. Tout comme le roi.
Je ne veux pas avoir de...
Je sais que vous ne voulais pas de relation avec le roi, mais ce que j'essaie de vous dire est que si jamais cela tourne mal, vous pouvez compter sur Charles Brandon et moi-même par la même occasion. Me dit-elle.
Je vous en remercie infiniment. Lui dis-je.
Vous n'avez pas à m'en remercier mon petit. Me dit-elle.
Elle continu de me brosser les cheveux et me fait chignon assez simple, mais très féminin.
Vous êtes prête. Me dit-elle.
Je me lève de ma chaise et me dirige vers les appartements du roi avec une certaine appréhension au ventre.
Après ce qui s'est passé avec le roi hier soir, cela m'étonnerais que ce soit pour m'inviter à manger.
Lorsque j'arrive devant l'immense porte, un garde m'ouvre celle-ci et je pénètre la pièce avec crainte de me faire rabaisser.
Lorsque je le vis, je tourne vite la tête, car il embrasse une jeune femme, d'une magnifique chevelure Auburn, longue et ondulé.
Non, mais ce n'est pas vrai, ils ne peuvent pas être un peu plus discret !
M'avez-vous appelez, majesté ? Lui demandais-je d'une voix gênée.
Je l'entends grogner et la femme soupirée de colère pour avoir été déranger.
Vous arrivez toujours au mauvais moment, madame ! Dit le roi en se levant du lit.
Et je m'en excuse, mais je crois que vous m'avez fait appelle, à moins que vous vouliez que je repasse plus tard... Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux et sans vergogne.
Il me sourit avec amertume.
Anne, veuillez nous laisser seuls. Dit le roi d'une voix douce.
Elle se relève pour se diriger vers la sortie de la chambre en me lançant un regard noir. Lorsqu'Anne sort de la chambre, Henri s'assoit sur son lit.
Asseyez-vous, Charlotte. Dit Henri d'une voix calme.
Je suis très bien debout. Lui répondis-je d'une voix calme.
Il soupire lassé de mon comportement.
Je vois que vous détester écouter les ordres. Me dit-il.
Non, ce que je déteste le plus est qu'on me parle comme un chien... Lui dis-je en fronçant les sourcils.
En parlant de cela, je voudrais m'excuser pour hier soir. C'était une grosse erreur de m'être emporté ainsi avec vous. Me dit-il en se relevant et en s'approchant de moi.
Lorsqu'il se plante face à moi, je peux voir qu'il a de magnifiques yeux bleus.
J'accepte vos excuses, votre majesté... Dis-je d'une petite voix.
Le roi commença à s'approcher de mes lèvres, mais je m'éloigne de lui voulant retrouver une certaine dignité.
Voulez-vous autre chose ? Lui demandais-je.
Il sourit face à ma réaction, mais ne fait aucun commentaire.
Cette après-midi, une joute commencera. Je voudrais que vous veniez si jamais il y a des blessés. Me dit-il.
Si c'est le désir de sa majesté, alors j'accepte. Lui dis-je.
Je commence à me retourner pour partir, mais il me retient par le bras.
Je n'ai pas fini, Charlotte. Dit-il d'une voix douce.
Je me tourne à nouveau vers lui.
Je vous écoute, votre majesté.
Je voudrais que vous m'accompagner dans les jardins, je pourrais vous les faire visiter. Dit-il.
Je lui souris heureuse de sa proposition.
Cela serait un honneur, majesté. Lui répondis-je.
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A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).
FanfictionCharlotte est née dans les années 80, sœur d'Elena et tante d'Althéa. Son plus grand rêve est de devenir médecin chirurgienne, pour approfondir ses connaissances, elle décide de partir en Angleterre pour continuer ses études de médecines. Mais un jo...