Chapitre 45.

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Le lendemain.

Cela fait maintenant quelques minutes que mon mari est partit à la guerre. Richard est auprès de moi avec Isabelle.

Qu'allez-vous faire ? Me demande Isabelle d'une voix douce.

Henri m'a demandé de gouverner en son absence, mais de surtout protéger sa couronne. Lui répondis-je. Et c'est bien ce que je compte faire. Continuais-je.

Nous rentrons à l'intérieur du château, Isabelle décide de se diriger dans les jardins avec Richard. Quant à moi, je me dirige vers la salle du trône, tout le monde m'attend dans la salle, lorsque Charles me vit, il se mit à me présenter à la cour haut et fort.

Sa majesté la Reine ! 

Tout le monde se tourne vers moi, me regardant comme si j'étais une étrangère. Je fais abstraction à tout cela, et marche jusqu'au trône avec confiance, lorsque je m'assois dessus. Un conseiller s'approche de moi et s'agenouille devant moi.

Ma Reine, je voudrais vous annoncez quelque chose de grave !

Je vous écoute. Lui dis-je.

Je dois faire savoir à sa majesté la Reine, quant tant que conseiller de guerre du roi, je voudrais prendre la fonction de bras droit. Répond-t-il.

J'ai déjà un bras droit et c'est Charles- Brandon. Lui répondis-je calmement.

Je comprends votre ressentiment, mais comprenez que Charles ne connais rien aux affaires du royaume.

Je fronce les sourcils, puis regarde Charles. Celui-ci me fait comprendre que c'est maintenant que je dois m'imposer. Je me lève de mon trône, pour m'approcher de cet homme, celui-ci se relève et me regarde, me défiant du regard.

Comment vous appelez-vous ? Lui demandais-je curieuse.

Je me nomme Edward, Duc du Wessex, votre Majesté.

Alors Edward, je vais mettre les choses aux clairs, je suis peut-être une femme, mais sachez que je sais quand une personne essai de me manipuler. Lui dis-je.

Mais...

Silence ! L'interrompais-je sans vergogne, avant de m'éloigner et de m'assoir sur le trône. 

Maintenant je m'adresse à tout le monde, pour tous ceux qui ont l'ambition de vouloir voler la couronne d'Angleterre, sachez que vous avez déjà perdu d'avance, car j'ai promis à mon roi, que je protègerais sa couronne, et ceux jusqu'à son retour ! Dis-je d'une voix forte.

Et que se passera-t-il si le roi ne revient pas ? Demande ce Victor.

Je le regarde froidement.

Alors il va falloir vous faire à l'idée qu'une femme sera à la tête de l'Angleterre et de l'Ireland. Lui dis-je sévèrement. Et si jamais un de vous essai de me trahir ou de trahir un membre de ma famille, alors vous serais jeter à la Tour de Londres. Leur dis-je. Ai-ce bien clair ? Leur demandais-je.

Et si la plupart de nous ne veulent pas que vous régner ? Demande une fois de plus Victor.

Vous voulez dire que vous accepterais jamais qu'une femme règne sur l'Angleterre, vous croyais que vous ferez un meilleur souverain ? Lui demandais-je.

Je n'ai jamais dit cela ! Dit-il abasourdie.

Mais vous le penser tellement fort, que ça en devient flagrant ! Lui répondis-je au tac au tac.

Celui-ci se tait et baisse la tête, me faisant comprendre qu'il n'a plus aucuns arguments.

Bien ! Maintenant que vous avez fini de me tester, pour savoir si oui ou non je suis capable de diriger un royaume, je pense que nous pouvons passer aux choses sérieuses. Leur dis-je simplement.

Que voulez-vous dire, votre majesté ? Me demande un partisan.

Ce que je veux dire est que nous devons fortifier la défense du pays, nous ne pouvons plus laisser aucun ennemi entrer dans notre territoire. Lui expliquais-je.

Mais comment faire ? Demande un autre partisan. La guerre fait rage !

Je comprends que vous ayez peur, mais nous devons le faire pour nos familles et nos proches. Je sais que la situation est rude, mais nous devons le faire. Lui expliquais-je.

Oui, vous avez raison. Répond celui-ci.

Parfait ! Alors nous allons... Commença Victor, avant que je ne l'interrompt dans sa lancée.

Victor ! Vous, vous ne ferez rien.

Mais pourquoi ? Me demande-t-il surprit par mes propos.

J'aimerais vous parlez seule à seule, dans le bureau de mon mari. Lui répondis-je tout en me levant. Charles ?

Oui, majesté ?

Occuper-vous des préparatifs pendant mon absence. Lui dis-je calmement.

Il acquit de la tête et je me vers le bureau de mon époux accompagné de Victor. Arrivé à destination, je m'assois derrière le bureau et Victor reste debout.

Pourquoi sommes-nous ici, votre majesté ? Me demande-t-il complètement perdu.

Vous voulez vraiment savoir la raison ? Lui demandais-je.

Oui, majesté. Répond-t-il.

Très bien, alors je vais être franche avec vous. Je ne vous fais aucunement confiance. Lui répondis-je.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant