A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).

Chapitre 6.

Madame... Madame, réveillez-vous.

J'ouvre difficilement les yeux encore endormie, je vois une gouvernante d'un âge assez mûre au pied de mon lit.

Il est 18H00, madame. J'ai pour ordre de vous préparer pour le repas de ce soir.

Je me lève encore fatigué, elle me fait asseoir sur une chaise en bois, elle s'occupe de préparer ma robe et mon bain. Lorsque tout fut fini, elle me déshabille. Je me retrouve nue face à elle, puis elle m'aide à entrer dans la baignoire. Elle me lave de la tête aux pieds et pour la première fois depuis des mois, je me sens bien grâce à la douceur de ses gestes. Elle me masse les cheveux et me lave le corps avec douceur. Lorsque ce fut finie, elle m'aide à sortir de la baignoire et m'essuie tout le corps.

Vous êtes magnifique. Dit-elle avec un sourire.

Merci... Dis-je avec un sourire timide.

Vous n'avais pas à être timide, je vous dis la strict vérité. Vos cheveux roux étaient bruns à cause de la poussière, mais maintenant ils sont encore plus beaux que jamais. Et votre peau n'a aucunes cicatrices. Dit-elle.

Même pas mon dos ? Demandais-je.

Non, pourquoi cette question ? Me demande-t-elle curieuse.

Pour rien... Dis-je.

Elle me vêtue d'une robe assez simple. Celle-ci se constitue d'une blouse blanche, d'une longue robe verte dotée de manches et d'une ceinture qui descend à la taille à l'avant. Les chaussures sont plates, avec de larges pieds carrés. Pour mes cheveux, elle prend quelques mèches de devant pour les attacher à l'arrière pour en faire une tresse complexe.

Vous êtes prête à rencontrer notre seigneur. Dit-elle.

Où se trouve la salle à manger Lui demandais-je.

Je vais vous y accompagné. Dit-elle avec un sourire.

Nous passons par le vestibule, nous montons des escaliers et entrons dans une immense salle. Elle est composée de deux nefs, séparées par une file de six colonnes aux chapiteaux à crochets supportant les deux voûtes en berceau juxtaposées à la charpente en chêne.

Le décor est constitué de 6 720 fleurs de lys peintes au lambris. Le pignon percé de grandes fenêtres, la cheminée ainsi que l'escalier néo-gothique. Les vitraux aux emblèmes d'Henri VIII et Catherine d'Aragon. Une immense table est au centre de la pièce remplie de nourriture et de boissons.

Où dois-je m'installer ? Lui demandais-je.

Vous devez vous installez en face du roi étant donné que vous êtes sous ses services. Me répond-t-elle. Surtout essayé de rester la plus droite possible, parler pas la bouche pleine et parler quand on vous le demande. De plus, un invité est arrivé aujourd'hui. C'est le neveu de la Reine Catherine d' Aragon.

Qui est ? Lui demandais-je.

Son nom est Charles 1er, c'est l'empereur de Rome, roi d'Italie et de Sicile. Le roi et la Reine d'Angleterre l'ont fait venir pour qu'il puisse rencontrer leur fille Marie. M'explique-t-elle.

Charles 1er, elle veut dire Charles Quint ?

Pourquoi la rencontrer ? Lui demandais-je.

Ils veulent la fiancé avec Charles. Me réponds-t-elle.

Qu'elle âge à-t-elle ? Lui demandais-je curieuse.

12 ans. Me répond-t-elle.

12 ans ! Dis-je choquée. Et lui ? Lui demandais-je.

28 ans... Répond-t-elle.

Il a plus de la moitié de son âge !

Pressons, vous êtes sûrement en retard à cause de moi. Me dit-elle avec un sourire.

Je lui souris gentiment.

Heureuse de vous avoir rencontré...

Isabelle. Répond-t-elle en me souriant.

Heureuse de vous avoir rencontré Isabelle et encore merci. Lui dis-je en lui souriant et en avançant vers la salle.

Comme Isabelle m'a dit je m'installe devant le roi, celui-ci fronce les sourcils.

Ai-je fait une erreur ?

Qui êtes-vous ? Me demande-t-il.

Attends ! Sérieusement, il ne me reconnaît pas ? Je suis si méconnaissable que ça ?!

Je suis Charlotte Frazer, mon seigneur... Lui répondis-je d'une voix neutre.

Ses yeux s'écarquillent légèrement, mais il reprend vite contenance. Un homme avec des cheveux mi- long brun et doté d'une barbe me sourit.

Qui est cette magnifique créature ? Demande au roi avec un accent espagnol et grave.

Charles, mon neveu. Dit la reine. Je vous présente Charlotte Windsor. Le nouveau médecin de la famille.

Majesté... Dis-je tout en inclinant la tête avec respect.

Alors voici la sauveuse de Charles Brandon... Je suis heureux de faire votre connaissance. Dit Charles.

Moi de même, mon seigneur. Dis-je.

Parlez-nous de vous ! D'où vous venez ? Me demande-t-il.

Oh non ! Vite Charlotte invente ! Je peux dire que je suis d'originaire d'Ecosse à cause de mes cheveux roux. Mon père était un écossais et ma mère une anglaise !

Eh bien, je n'ai plus vraiment de chez moi. Tout ce que je peux vous dire, est que ma mère était Anglaise et mon père écossais. Lui mentis-je.

Quel drôle de mélange ! Répond la reine.

Oui. Dis-je en souriant. De plus l'Ecosse et l'Angleterre ne s'aime pas vraiment à ce que j'ai entendue... Continuais-je.

On raconte que les écossais sont de grosse brute ! Dit la reine. Votre père en était une ? Me demande-t-elle.

Non... Dis-je, mon père était très aimant avec sa famille. Lui répondis-je d'une voix douce.

Alors votre mère était Anglaise ? Me demande cette fois le roi.

Je le regarde droit dans les yeux.

Oui, c'était une anglaise. Lui répondis-je.

Comment était-elle ? Me demande-t-il.

Elle était très douce et très gentille. Elle connaissait les valeurs de la vie. Lui répondis-je.

Et votre père ? Me demande-t-il.

Mon père avait beaucoup d'humour et savait comme tout bon écossais raconter des histoires. Il adorait beaucoup voyagé. Lui dis-je.

Avez-vous eu des frères et sœurs ? Me demande Charles.

J'avais une sœur, Elena. Lui répondis-je.

C'est très joli. Répond la reine.

Je lui souris tout en remerciant de son compliment.

Comment était vos parents physiquement ? Me demande le roi.

Mon père était grand, roux et des yeux marrons. Quant à ma mère, elle était brune, de taille moyenne aux yeux bleu-gris. Lui répondis-je.

Je comprends mieux d'où viennent ces magnifiques yeux bleu-gris ! Répond Charles.

Je vous remercie pour ce compliment. Lui répondis-je.