A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).

Chapitre 26.

Je suis sous le choc, mes membres tremblent de toutes parts et je m'effondre dans les bras du Pape Léon. Celui-ci me rattrape de justesse et ce fut le trou noir.

Lorsque je me réveille, je me rend compte que je suis dans un lit, Isabelle et le Pape Léon sont tous les deux auprès de moi et me regarde avec inquiétude.

Que s'est-t-il passé ? Leur demandais-je un peu sonné.

Vous avez fait un malaise. Répond Isabelle.

Un malaise ? Pourquoi un malaise ? Leur demandais-je.

J'ai demandé à l'un de mes médecins de vous examiner et il a découvert que vous êtes enceinte Charlotte. Répond-t-il simplement.

Quoi... Je suis enceinte... Dis-je d'une voix blanche. J'attends un enfant... Mais comment vais-je faire...

Nous serons là pour vous... Dit simplement Léon en me prenant la main.

Et il y a autre chose que vous devez savoir, l'empereur Charles a su votre arrivé à Rome et il va vous rendre visite.

Alors il faut que je...

Non ! Rester au lit vous devez vous reposer. Dit Isabelle d'une voix dure.

Une personne entra dans la chambre et je vis Charles dans la pièce. Léon et Isabelle se lèvent tous les deux et se prosternent devant sa majesté.

Relevez-vous... Dit simplement Charles.

Charles s'approche de moi et s'assoit à mon chevet.

Bonjour, votre majesté... Dis-je gênée.

Bonjour, madame. Répond-t-il d'une voix douce. Comment allez-vous depuis la dernière fois ? Me demande-t-il.

Je vais très bien... Lui répondis-je d'une voix tremblante de chagrin.

Vous mentez très mal, madame... Répond-t-il.

Les larmes coulent le long de mes joues.

J... Je suis... Désolée... Lui dis-je en pleurant.

Il me prend dans ses bras d'une grande délicatesse.

Vous n'avez à vous excuser, madame. Vous n'avez rien fait de mal. Cela n'est pas une honte de pleurer. M'explique-t-il.

Je pleure quelques minutes dans ses bras, lorsque je me calme enfin, il essuie mes larmes.

Savez-vous pour...

Le divorce de ma tante et le mariage de cette catin ? Oui... Répond-t-il.

Qu'allez-vous faire ? Lui demandais-je.

Ce que je peux faire pour la faire partir du trône d'Angleterre, mais pour cela j'aurais besoin de vous. Répond-t-il sincèrement.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je.

Le Pape Léon X, m'a expliqué qui vous étiez réellement, alors c'est pour cela que je vais vous aidez à vous emparer du trône d'Ecosse. Répond-t-il.

Quoi, mais...

Je suis pose que le Pape vous a prévenu que le roi Jacques est un homme cruel auprès de son peuple et qui plus ai Protestant*.

Ai-ce un problème qu'il soit Protestant ? Lui demandai-je.

Oui, car le peuple veut être Catholique et non Protestant*. Me répond-t-il.

Et que fait-il des citoyens qui osent prétendre être Catholique ? Lui demandais-je.

Ils sont brûlés vif... Répond-t-il.

Je comprends mieux...

Mais il y a un problème, je ne suis pas une Stuart... Lui dis-je.

Mais vous êtes une Plantagenêt, c'est largement suffisant. Répond-t-il à son tour. Quant à moi, de mon côté je peux faire en sorte avec le Pape Léon X, d'illégitimer le mariage. Continu-t-il.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je.

Le jour où cette catin aura un enfant, alors nous pouvons faire en sorte que cet enfant soit un Bâtard et que jamais il ne puisse se marier avec un prince ou une princesse. Me répond-t-il.

Mais il y a un autre problème, je suis enceinte. Le peuple ne voudra jamais d'une reine qui porte un enfant alors qu'elle n'est pas mariée... Lui dis-je.

Cela ne sera pas un problème et encore moins si vous engendré un fils... Répond l'empereur.

Quant partirons nous en Ecosse ? Lui demandais-je.

Dès que vous serez rétablie. Répond-t-il.

Il se relève du lit et se prosterne devant moi, puis sort de la pièce. Je regarde le Pape Léon X.

Que se passe-t-il mon enfant ? Me demande Léon.

Je pense qu'il nous faut plus d'allié... Lui répondis-je. Nous pouvons demander au Roi de France, il est lui-même Catholique, non ? Lui demandais-je.

C'est une très mauvaise idée, L'empereur Charles et le roi François se déteste mutuellement. Me répond-t-il.

Alors, il va falloir qu'ils mettent leur haine de côtés... Dis-je en me levant pour m'approcher d'un bureau et en m'emparant d'une feuille et d'une plume.

Connaissez-t-il mes parent ? Lui demandais-je.

Votre père avait sauvé roi de France alors qu'il n'était qu'un bébé... Répond-t-il simplement.

Est-il ami avec le roi d'Ecosse ? Lui demandais-je.

Aucunement, pour être exact, ils ne se connaissent pas ... Mais je me souviens que les souverains de France doivent un service à votre famille.

J'acquis de la tête et commence à écrire.

« Cher Altesse,

Je me présente sous le nom de Charlotte Plantagenêt, fille d'Eléonore Plantagenêt et de Jamie Frazer. Je vous prie de m'excuser pour cette soudaine lettre, je pense que vous connaissez mon père, car c'est grâce à lui que vous êtes encore en vie. C'est pour cela que j'aimerais que vous m'aidiez à détrôner le roi d'Ecosse et à faire une alliance avec moi et avec l'Empereur Charles.

Je vous prie de bien vouloir croire, mon altesse royale, en l'assurance de mes respectueuses et honorables salutations.

C.P»

Je plis la feuille pour la mettre dans une enveloppe, mais avant que je ne réagisse, Isabelle s'approche de moi avec un sceau royal.

Qu'ai ce donc ? Lui demandais-je surprise.

Cela appartenait à votre mère... Dit-elle en me souriant.

Je le prends en main, tout en la remerciant. Je place le bout dans une bougie puis le pose sur l'ouverture de l'enveloppe. Lorsque je l'enlève, je vois enfin les armoiries de ma mère. Il y a 6 lions, trois sur une ligne, deux autres sur la deuxième et un seul sur la dernière. Je le donne ensuite à Isabelle.

Donne-le à un messager pour qu'il puisse l'envoyer au Roi de France. Lui dis-je d'une voix douce.

Très bien... Dit-elle en se prosternant face à moi, tout en s'en allant.

C'est maintenant que je prends mon destin en main !

* Le protestantisme :  est l'une des principales avec le Catholicisme et L'Orthodoxie. Entendu largement, le protestantisme est l'ensemble des groupements « issus, directement ou non, de la et qui rejettent l'autorité du pape ».