Chapitre 36.

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Je suis assise sur le lit, je porte dans mes bras, Richard. Il dort profondément. La décapitation de la famille Boleyn a eu lieu juste après leurs jugements, mais je ne voulais pas y assister. Alors, j'ai décidé de m'occuper de mon fils. Quelques minutes après, une personne entre dans la pièce, je lève ma tête et vit Isabelle avec un regard bienveillant.

Bonjour, comment va votre fils ? Me demande Isabelle.

Il dort profondément. Lui répondis-je souriante.

Vous n'avez pas assisté à l'exécution ? Me demande-t-elle.

Non... Lui répondis-je simplement.

Le roi est légèrement en colère de votre absence. Me répondit-elle.

Je déteste voir les exécutions... Lui répondis-je sincèrement.

Elle me sourit légèrement, puis une autre personne entre dans la pièce et je remarque que c'est Henri qui vient d'y entrer. Son visage est sévère.

Votre Majesté. Répond Isabelle tout en se prosternant devant le roi.

Veuillez-nous laisser seuls... Répond le roi, d'une voix sombre.

Oui, Majesté. Répond Isabelle tout en partant de la pièce, avant de refermée la porte derrière elle.

Charlotte où étiez lors de l'exécution ? Me demande le roi.

Je m'occupais de notre fils... Lui répondis-je.

Il soupir légèrement et vient s'assoir à mes côtés.

Mon amour, demain nous serons marier et vous serez ma reine. Vous devrez être là dans n'importe quels évènements. Répond-t-il doucement.

Y compris les exécutions ? Lui demandais-je en fronçant les sourcils.

Il acquit de la tête. Je soupire à mon tour et allonge Richard dans son berceau.

Désolée, mais je ne peux pas faire cela. Lui répondis-je.

Charlotte...

Non ! Lui répondis-je. Je déteste voir quelques exécutions, tout simplement parce que j'aime sauver des vies... Continuais-je.

Henri s'approche de moi, avant de m'embrasser tendrement.

Je comprends... Répond-t-il doucement. Mais vous devez savoir que lorsque vous deviendrez reine, vous serez obligé d'être présente. Répond-t-il.

Je ne le supporterai pas... Dis-je faiblement.

Il me caresse la joue avec tendresse, puis embrasse mon front et me prends dans ses bras.

Demain, je déclarerais la guerre à l'Empereur Charles... Répond-t-il simplement.

Quoi ?!

Je m'écarte soudainement comme brûlée par cette révélation.

Avez-vous perdus l'esprit ? Lui demandais-je les yeux grands ouverts par le choc de cette nouvelle.

Charlotte... Vous devez comprendre qu'il a essayé de vous utiliser contre moi pour pouvoir détrôner mon neveu. Le fils de ma sœur, Marie. M'explique-t-il.

Oui, mais...

Vous ne pouvez me faire changer d'avis... Répond-t-il simplement.

Je soupire tristement.

Et si vous mourrez sur le champ de bataille ? Lui demandais-je tristement.

Il m'embrasse avec tendresse.

Vous savez, mais la guerre ne commencera pas tout de suite, il y aura des années de préparation avant que celle-ci ne commence. M'explique-t-il.

Combien de temps ? Lui demandais-je.

Entre 3 et 4 ans... Me répond-t-il simplement.

Si je ne peux pas vous dissuader de faire la guerre, laisser-moi vous aider... Lui répondis-je.

Charlotte...

Henri, je vous en prie... Lui dis-je suppliante.

Il soupire une nouvelle fois.

Très bien... Céda-t-il enfin.

Je lui souris tristement et l'embrasse avec tendresse. Puis, je m'écarte de lui et mon sourire de tristesse se remplace par un sourire de joie.

Que se passe-t-il ? Me demande-t-il surprit de mon soudain changement d'humeur.

Et bien cela va faire bientôt 3 mois que je suis revenue, et j'aimerais vous faire une surprise. Lui répondis-je.

Êtes-vous de nouveau enceinte ? Me demande-t-il bêtement tout en souriant.

Mais non. Lui dis-je en riant. Fermez les yeux. Lui dis-je.

Il roule des yeux avant de fermer les yeux. Je me tourne vers Isabelle qui venait d'entrer à nouveau dans la pièce et celle-ci fait entrer une jeune adolescente, ayant les cheveux noire, les yeux noirs, une peau claire et habillée d'une longue robe noire en dentelle.

Vous pouvez les ouvrir... Lui dis-je enfin.

Henri ouvre ses yeux et fût surpris de la présence de la nouvelle personne.

Je vous présente Marie, votre fille. Dis-je simplement.

Il me regarde surprit, puis observe à nouveau sa fille. Je vois dans ses yeux qu'il est heureux de la revoir, mais il est les camouflent très vite. Marie quant à elle, se prosterne devant son père.

Votre Majesté... Dit-elle d'une voix tremblante.

Marie, c'est bien vous, ma fille ? Lui demande-t-il.

Il s'approche d'elle, lui relève la tête et la prends dans ses bras. Marie commence à pleurer, je décide quant à moi de les laisser seul, ne voulant pas briser cet instant magique. Je décide de me promener dans les jardins du château et me dirige vers la petite grotte, quelques minutes plus tard, Isabelle me rejoins, et remarque tout de suite ma mélancolie.

Que se passe-t-il, ma petite ? Me demande-t-elle.

Je soupire tristement.

Le roi veut déclarer la guerre à l'Empereur Charles, j'ai essayé de le dissuader, mais il ne veut rien entendre. Lui expliquais-je.

Qu'a-t-il dit ? Me demande-t-elle.

Qu'en m'utilisant contre lui pour détrôner son neveu était impardonnable... Lui expliquais-je.

Je vois...

Je ne sais pas ce que je ferais, si jamais, il venait à mourir... Lui répondis-je d'une voix tremblante.

Allons, allons. Nous en sommes pas encore là, la préparation d'une guerre peut durer de nombreuse années et peut-être que sa Majesté ne va même pas y participer. Me répond-t-elle d'une voix réconfortante.

Mais s'il veut participer à cette guerre ? Lui demandais-je.

Alors il va falloir que sa Majesté s'allie avec des alliés très puissants. Me répond-t-elle simplement.

Comme qui ? Lui demandais-je.

Vous pourriez demander à l'église, qu'il vous aide, mais aussi au roi de France, François... Me répond-t-elle.

Sa Majesté pourrait demander à l'église, mais il ne voudra jamais demandé au roi de France. Son orgueil est bien trop immense... Lui expliquais-je.

Et bien faîtes-lui changer d'avis. Me dit-elle. De plus le roi de France déteste l'Empereur, tout comme notre roi. Dit-elle simplement. Vous pourriez, peut-être jouer sur cela ? Me demande-t-elle.

J'en parlerais à sa Majesté demain... Lui dis-je simplement.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant