Chapitre 54.

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Je suis en ce moment même à l'intérieur de la Chapelle. Je suis assise près du maître-autel, le dallage est en marbre multicolore, est entouré de statues de souverains à droite saint Louis et Charlemagne à gauche L'autel. Le tableau d'autel a quant à lui la Sainte Trinité au moment de la déposition de croix. La tribune, portée par des colonnes de marbre. Mes larmes coulent à flot. Je me rends compte que j'ai perdu Henri à cause de naïveté.

Il faut croire que je fais une piètre Reine et femme... Il a surement raison... De plus, je dois me mettre à l'évidence que je ne suis pas faîtes pour être Reine, si j'ai réagis ainsi, c'est en tant que médecin. En tant que médecin, je ne peux supporter de voir des personnes mourir...

J'entends une personne entrée dans la Chapelle, j'essuie mes larmes le plus rapidement et me lève. Je me tourne vers la direction et remarque que ce n'est que le Pape.

Bonjour, mon père... Dis-je d'une voix faible. Veuillez m'excuser de mon état...

Ne le soyez pas mon enfant. Et je pense que vous avez besoin de vous confier à dieu. Dit-il d'une voix douce.

Celui-ci s'approche de moi et s'assoit à côté, je décide de me rassoir et regarde à nouveau l'autel, le regard dans le vide.

Qu'est-ce qui vous tracasse mon enfant ? Me demande le Pape.

Je lui souris avec douceur, avant de lui répondre avec une voix tout aussi tremblante.

Je ne voudrais pas vous ennuyer avec mes problèmes...

Allons, j'ai tout mon temps. Répond-t-il.

Eh bien... Disons que j'ai fait quelque chose de très grave et à cause de ma stupidité, j'ai surement perdue l'amour de ma vie et son trône... Lui répondis-je.

Je vois... Pouvez-vous m'en dire plus ? Me demande-t-il.

J'ai demandé au roi d'Angleterre, mon époux, de ne pas faire exécuter le Duc de Buckingham, sachant sa trahison de vouloir tuer notre famille... Il a accepté, ais quelques mois plus tard, nous avons été obligé fuir l'Angleterre, pour nous réfugier ici...

C'est vrai qu'en tant que Reine, vous auriez dû agir avec plus de fermeté, mais vous avez agis en tant qu'être humain... Et je dois vous avouer qu'il est très rare de nos jours de trouver des souverains ainsi. Et répond-t-il.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je.

Que vous êtes une très grande Reine. Et sachez que si vous n'aviez pas arrêté votre mari, la Révolution aurait empiré...

Je ne comprends pas...

Notre roi, François 1er, a fait quelques recherches sur la Révolution et beaucoup de fidèles du Duc ont décidé de l'abandonner pour rejoindre votre camp et vous aider à reconquérir votre place. M'explique-t-il. Savez-vous pourquoi ? Me demande-t-il.

Non...

Parce que vous avez fait preuve de miséricorde. L'Angleterre, la France, l'Ecosse et le Vatican ont besoin d'une Reine comme vous. Et je sens que vous devez encore beaucoup de chose et que votre heure n'est pas encore fini. Me dit-il.

J'entends une personne entrer dans la Chapelle, nous nous tournons tous les deux et je vois Henri. Le Pape se tourne vers moi, avant de se lever et je fais de même.

Je vais vous laisser. Dit-il avant de partir de la Chapelle. Nous nous retrouvons enfin seuls tous les deux. Henri s'approche de moi, quant à moi je reste à ma place.

Je dois vous présentez mes excuses... Répond-t-il.

Ce n'est pas grave... C'était sous le coup de la colère... Lui répondis-je d'une voix faible.

Peut-être, mais je n'aurais jamais dû vous parlez ainsi... Répond-t-il tout posant sa main sur ma joue. Sachez que je ne pensais aucun de ses mots... Continu-t-il. J'ai eu une réunion avec le roi François et le Pape à raison. Sans votre intervention, aucuns fidèles du Duc n'auraient jamais rejoint nos rangs si vous n'aviez pas fait preuve miséricorde ce jour-là... Dit-il en m'embrassant.

Cette fois-ci toutes les larmes que je voulais tant retenir, reviennent. Henri me prends dans ses bras et me berce ave douceur.

Je ne voulais pas vous faire pleurer, mon amour... Me dit-il d'une voix douce. Je suis tellement désolé...

Au bout de quelques minutes, mes larmes se tarissent enfin. Mais je sens de légères crampes au niveau de mon dos et une petite migraine, voir même nauséeuse. Me voyant froncer les sourcils, Henri me caresse la joue.

Que se passe-t-Il ? Me demande-t-il inquiet.

Rien de grave, surement tout le stresse qui redescend et peut-être aussi la fatigue. Lui expliquais-je rassurante.

Il embrasse mon front et me prends par la main.

Allons dans nos appartements, nous avons eu une longue journée. Me répond-il d'une voix douce.

Cela fait maintenant quelques heures que nous sommes couchés et plus le temps passe, plus je me sens nauséeuse et mal.

Pourquoi je me sens autant mal ? Suis-je malade ? Pourtant encore ce matin j'étais bien ?

Je décide de me lever et de descendre dans les cuisines du palais pour me faire une Tisane à la Menthe. Je fais bouillir de l'eau dans une casserole, lorsqu'elle boue enfin, je rajoute de la Menthe séché et laisse infusé pendant 10 minutes. Puis je verse tout le contenu dans un verre. Je laisse un peu refroidir et le bois tranquillement.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant