Chapitre 29. (!)

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Le roi regarde Charles Brandon et lui fit signe qu'il peut s'en aller, je me retrouve alors seule face au roi d'Angleterre. Lorsqu'il s'approche de moi, je me prosterne difficilement à cause de mon ventre arrondie. Il me prend par les épaules pour me relever avec délicatesse. Lorsque nos regards se croisent, je peux sentir une boule se former dans ma gorge, et des larmes commencent à se former. Il m'embrasse avec délicatesse, puis d'un coup, il se retrouve à genoux il me prends dans ses bras et place sa tête sur mon ventre arrondie. Quelques secondes après, j'entends des sanglots de sa part.

Je suis tellement désolé mon amour, je n'aurais jamais dû agir ainsi ! Je suis un véritable monstre ! Je vous en prie, veuillez me pardonner ! Tous ses mois sans vous, a été une torture ! Je n'aurais jamais dû écouter Anne ! Dit-il en pleurant. Si j'avais sû que vous étiez enceinte de moi, jamais je n'aurais fait cela, que vous soyez Plantagenêt ou non ! Continu-t-il.

A mon tour, je m'agenouille aussi en pleure et l'enlace le plus fortement possible. Henri plonge sa tête dans mon cou et je sens ses larmes contre mon cou. Il répète sans cesse de bien vouloir lui pardonner de cette affront. Quelques heures plus tard, nous sommes dans mon nouveau lit, nous n'avons pas fait l'amour, nous avons juste voulu nous enlacer. Nous nous sommes tous les deux déshabillés, je me retrouve en robe de nuit et le roi est resté en chemise blanche et pantalon. Ma tête est posée sur son épaule, Henri à entourer son bras autour de mes épaules et sa main me caresse les cheveux avec délicatesse.

Puis-je vous posé une question ? Lui demandais-je d'une voix enrouée de fatigue.

Bien sûr. Réponds-t-il. Que voulez-vous savoir ? Me demande-t-il.

Ai-ce que sa Majesté à donner naissance à un enfant ? Lui demandais-je curieuse.

Non, mais elle est enceinte... Répond-t-il avec une petite pointe d'hésitation.

Alors si c'est un garçon... Vous seriez plus qu'heureux... Lui répondis-je.

Que voulez-vous dire ? Me demande-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Eh bien, vous voudriez rester auprès d'elle... Lui dis-je.

Il me place au-dessus de lui, puis il se redresse.

Charlotte, jamais je vous laisserais pour cette femme, et si jamais Anne perdait son enfant ou qu'elle donne naissance à une fille, je vous promets de divorcer avec elle et de me marier avec vous. Répond-t-il.

Mais si elle donne naissance à un garçon ? Lui demandais-je tristement.

Alors, je serais obligé de rester auprès d'elle et de l'honorer contre mon gré... Répond-t-il.

La tristesse me submerge et des larmes coulent le long de mes joues. Il pose une main sur ma joue pour en essuyer mes larmes.

Non... Ne pleurez pas, je vous en prie...

J'inspire et expire calmement.

Et si je donnais naissance à un garçon et sa majesté aussi ? Que se passerais-t-il ? Lui demandais-je.

Je divorcerais et je vous épouserais. Me dit-il.

Nous nous embrassons une fois de plus, mes mains se dirigent vers son bouton de pantalon pour pouvoir le retirer. Nos langues se retrouvent enfin et Henri soulève légèrement les pans de ma robe de nuit. Je m'écarte ensuite de ses lèvres.

Prenez-moi... Le suppliais-je à voix basse.

Il retire alors ma robe de nuit, quant à moi je l'aide à retirer son pantalon et sa chemise blanche. Lorsque nous nous retrouvons enfin nus, Henri me pénètre enfin avec douceur.

Vous m'avez tellement manqué, Charlotte... Dit-il en gémissant.

C'est alors qu'une personne entra dans la chambre brusquement.

Oh mon dieu ! Cria une voix que je connais que trop bien.

Je me retourne et je vois Anne Boleyn enceinte, habillée tout en noir. Je me retire d'Henri et remet ma robe de nuit et le roi remet son pantalon.

Mais que faîtes-vous ?!

Elle s'arrête quelques instants, puis claque la porte avec violence avant de s'approcher de nous dangereusement.

COMMENT OSEZ-VOUS FORNIQUER AVEC CETTE CATIN DE PLANTAGENET, ALORS QUE JE PORTE NOTRE ENFANT DANS MES PROPRES ENTRAILLES ! Hurla-t-elle.

Charles Brandon arriva à temps pour l'intercepter et l'éloigner de nous.

VOUS LÂCHER-MOI ! SALE CHIEN ! COMMENT OSEZ-VOUS ME TOUCHER ! Cria-t-elle.

Sortez la reine de cette chambre ! Ordonne le roi à Charles Brandon.

Charles acquit de la tête, mais d'un coup Anne s'écroule, je peux voir sur le sol une immense tâche d'eau.

Elle accouche !

Charles portez-là jusqu'au lit, la reine est sur le point d'accoucher ! Lui dis-je avec sérieux.

Charles ne se fit pas prier, il l'a porte la reine jusqu'à mon lit, je m'approche d'elle et soulève les pans de sa robe.

Savez-vous depuis combien de temps êtes-vous enceinte ? Demandais-je à la reine.

Qu'ai-ce que cela peut vous faire ! Me dit-elle d'une voix douloureuse.

Je dois savoir si votre bébé est arrivé à terme, car si cela n'est pas le cas alors, il aura peut-être des problèmes de santé. Lui expliquais-je.

8 mois et demi... Me dit-elle d'une voix douloureuse.

Au moins, il n'aura peut-être aucun problème de santé.

Henri est sorti de la chambre à cause du protocole, je touche son ventre.

Le bébé est prêt à sortir.

Il va falloir pousser maintenant ! Lui dis-je d'une voix stricte.

Elle commence à pousser de toutes ses forces, au bout de quelques heures de travail, Anne donna enfin naissance à son bébé.

Anne fatiguée, me regarde.

Quel est le sexe du bébé ? Me demande-t-elle.

Je la regarde.

C'est une petite fille... Lui répondis-je.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant