Chapitre 27.

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Cela fait maintenant 1 semaine que je suis à Rome et pour l'instant aucune réponse du roi de France.

Je pense qu'il à refuser de nous aider...

Mais un garde s'approche de moi avec une lettre, le sceau royal est constitué de trois fleurs de Lys.

Pour vous, madame... Dit-il en me tendant la lettre.

Je vous remercie. Lui répondis-je.

Je m'assoie derrière le bureau, retire le sceau, retire la lettre de l'enveloppe et ouvre celle-ci.

"Chère Charlotte,

Je suis heureux de savoir que la fille de Jamie Frazer est survécut, j'en serais très heureux de faire alliance avec vous pour que vous puissiez monter sur le trône d'Ecosse, mais ce qui me pose le problème est de m'allier avec l'empereur Charles. Car comme vous le savez, nous avons de nombreux différents. C'est pour cela que je me dois de refuser cette demande.

C'est d'ailleurs pour cela que je doit vous donner un petit conseil d'ami. Vous devriez vous méfier de Charles, car je pense qu'il le fait uniquement pour venger sa Tante, Catherine d'Aragon.

Toute mon amitié.

F ".

Et merde !

Je soupire et pose la lettre sur le bureau.

Cela à marcher ? Me demande Isabelle.

Je sursaute surprise qu'elle soit là.

Vous m'avez fait peur !

Elle rit.

Et j'en suis désolée. Répond-t-elle.

Et bien pour répondre à votre question, non, mais j'aimerais vous poser une question, pourquoi m'avez-vous demandez de détrôner le roi d'Ecosse ? Lui demandais-je.

Parce que c'est votre destin... Pourquoi cette question ? Me demande-t-elle.

Elle s'approche de moi,  je lui donne la lettre, et plus elle lisait le contenu, et plus son visage devint vite pâle.

Croyez-vous qu'il ferait cela ? Me demande-t-elle levant son regard de la lettre.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je ne comprenant pas. Vous dîtes que...

Eh bien, c'est l'Empereur lui-même qui m'a dit que le roi d'Ecosse était cruel. Me dit-elle.

Et vous vous êtes fait avoir... Lui dis-je... Tout comme le Pape Léon X.

On dirait bien... Qu'allait-vous faire ? Me demande-t-elle.

Je prends une feuille et une plume.

« Cher Altesse Impérial,

Je vous envois cette lettre pour vous demander que j'aimerais parler avec mon seul et véritable ami. C'est pour cela que j'aimerais qu'on se voie dans 2 jours au Vatican à la Basilique Saint-Pierre pour pouvoir parler. J'espère que je ne suis pas trop direct avec son Altesse Impérial.

Votre amie, Charlotte. »

Je plis la lettre et la place à l'intérieur d'une enveloppe et la scelle avec le sceau de ma famille.

J'espère que cela le convaincra...

Je prends l'enveloppe et je vais voir directement un gard

Pouvez-vous l'apporter au messager ? Lui demandais-je.

Bien sûr, madame. Répond-t-il en la prenant avec délicatesse pour ensuite partir voir le messager.

Merci. Lui dis-je.

J'espère que cela marchera...

J'attendis une journée entière pour avoir sa réponse, et avec bonheur, il est tombé dans le piège. Le surlendemain, je pris direction du Vatican, à la Basilique Saint-Pierre. Je vais directement dans la grande salle où j'ai rencontré Léon X, la première fois. Je vis alors l'empereur Charles arrivé avec un petit sourire.

Bonjour, Charlotte. Répond-t-il d'une voix douce.

Bonjour, votre altesse impériale. Lui répondis-je à mon tour tout en me prosternant.

Pourquoi un tel endroit ? Me demande-t-il curieux.

J'aime juste cet endroit...

Je suis pose que vous avez réfléchit pour notre accord contre le roi d'Ecosse ? Me demande-t-il.

Oui, mais je dois vous avouer qu'il y a quelque chose qui me chagrine...

Que se passe-t-il Charlotte ? Me demande l'Empereur.

Eh bien, j'ai découvert que Jacques V était le fils de Marguerite Tudors et donc le neveu du roi d'Angleterre, Henri VIII. Lui dis-je.

Et alors ? Me demande-t-il en ne comprenant pas.

Donc, j'en ai déduit que c'était pour venger votre tante que vous m'avez demandé de détrôner le roi d'Ecosse. Lui dis-je d'une voix dure.

Qui vous a mis cette idée en tête ? Me demande-t-il nerveusement.

Charles... Que ce soit bien clair, ne me prenait surtout pas pour une idiote... Vous avez peut-être réussi à avoir Isabelle et le Pape Léon X, mais je suis loin d'être bête. Lui dis-je d'une voix dure.

Comment osez-vous ! Je suis l'empereur !

C'est vrai, mais vous, vous avez essayé de m'inculquer dans votre petite vengeance ! Tout ça pourquoi ? Parce que vous voulez faire souffrir le roi d'Angleterre comme votre Tante a souffert ! Alors je vais mettre les choses au clair, si vous voulez vous vengez du roi d'Angleterre, je ne vous en empêcherais pas, mais n'essayer plus jamais de me mettre dans vos histoires de vengeances ! Lui dis-je en colère tout en me retournant pour partir.

Ne voulez-vous pas réclamer vengeance ?! Me demande-t-il curieux.

Je me stoppe et le regarde.

Comment ça ? Lui demandais-je.

Ne voulez-vous pas vous venger après ce qu'il osé vous faire ! Il vous à laisser seule et enceinte qui plus ai. Et maintenant il va se marier avec cette catin ! Dit-il.

Parce que je l'aime. Lui dis-je d'une voix assurée. J'aime Henri de tout mon cœur.

Il me regarde avec mépris.

Vous allez le regretter ! Plantagenêt ou non ! Dit-il.

Ai-ce une menace ? Parce que si s'en ai une, je pourrais facilement demander à l'église Catholique, au roi de France et au roi d'Ecosse de vous exterminer ! N'oublier pas à qui vous avez à faire, Charles ! Lui répondis-je d'une voix dure avant de partir pour de bon et de rentrer à Rome. Lorsque je rentrer enfin dans la demeure, je prends une feuille et une plume.

« Cher François,

Si je vous écris cette lettre, c'est pour vous remercier de m'avoir prévenu des manigances de l'empereur Charles. C'est pour cela que je décide de ce jour que vous avez payé votre dette envers ma famille. J'espère vous voir très bientôt pour que nous puissions enfin nous rencontrer.

Je prie Votre Majesté d'agréer l'expression de ma très haute considération ».

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant