Comment va mon époux ?! Demande la reine en criant et en entrant dans ma chambre.
Je me lève.
Votre majesté, vous devriez éviter de crier, le roi doit impérativement se reposé. Lui dis-je d'une voix calme.
Comment osez-vous prendre la parole ! Vous n'êtes qu'une servante ! Dit-elle d'une voix dure.
Non, je suis le médecin du roi, alors veuillez s'il vous plaît sortir de cette pièce ! Prenant à mon tour une voix dure.
Je devrez-vous...
Ma reine, nous devons écouter madame Frazer, elle sait ce qu'elle doit faire. Répond Charles Brandon en interrompant la reine dans sa menace.
Elle grogne.
J'espère pour vous qu'il vivra, car sinon, je demanderais aux gardes de vous enfermée à la tour ! Dit-elle en partant d'un pas lourd.
Doit-ont tous sortir ? Me demande Charles Brandon.
Il vaudrait mieux. Lui dis-je. Il doit rester dans une pièce calme. Continuais-je.
Il acquit de la tête et demande aux gardes de sortir de la pièce. Lorsque tous partirent, je me lave les mains et continue de m'occuper de la petite plaie au niveau de son front.
Au moins, il n'y aura pas de traumatisme crânien* !
Au bout d'une heure d'attente le roi se réveilla enfin. Il essaie de se redresser, mais je l'en empêche.
Doucement, doucement... Dis-je.
Que s'est-il passé ? Me demande-t-il en se rallongeant sur le lit.
Vous avez-eu un accident au joutes, les gardes vous ont emmenés dans ma chambre pour que je puisse vous soigner. Lui expliquais-je. Vous avez été blessé à la tête et à la jambe. Continuais-je.
Ai-ce grave ? Me demande-t-il.
La blessure au niveau de la tête, non, mais celle qui se trouve sur votre jambe l'est un peu plus. J'ai dû vous appliquer un baume pour éviter qu'elle ne s'enflamme. Lui dis-je.
J'aimerais m'assoir. Me dit-il d'une voix douce.
Bien sûr. Lui répondis-je.
Je l'aide à se redresser et lui redresse en même temps les oreillers.
Je vous remercie de votre aide, Lady Charlotte. Me dit-il dans un souffle.
Je n'ai fait que mon travail, majesté. Lui dis-je. Si vous permettez, je vais aller chercher votre épouse. Dis-je en commençant à partir.
Non ! Dit-il brusquement.
Majesté ? Demandais-je surprise de son ton brusque et en m'arrêtant sur ma course.
Approchée... Dit-il d'une voix douce.
Hypnotiser par sa voix douce, je me rapproche de lui, doucement.
Asseyez-vous sur mes genoux. Me dit-il en posant ses pieds sur le sol, mais tout en restant assis sur le lit.
Ce n'est pas...
N'ayez pas peur. Dit-il en me coupant la parole.
Ayant perdue ma raison, je m'assoie sur ces genoux timidement, dos à lui. Il embrasse mon épaule nue et des frissons de désir se font ressentir.
Je respect votre dignité et votre sagesse. C'est la première fois qu'une femme m'obsède à se point. M'explique-t-il. C'est grâce à votre faveur que je me suis réveillée. Dit-il en embrassant une fois de plus mon épaule.
Non, ce n'est pas...
Si ! Me coupa-t-il la parole. Avant que je ne me réveil, j'ai vu votre magnifique visage.
Je plonge mon regard dans son immense regard bleu océan. C'est un regard de reconnaissance et de gentillesse. Il lève sa main et caresse ma joue droite.
Puis-je vous donner un baisé, douce Charlotte ? Me demande-t-il d'une douce voix.
Je voulus dire non, mais mon corps répondis avant et je fis oui de la tête. Le roi approche ses lèvres des miennes, puis les déposa délicatement. Ce n'était qu'un simple petit frôlement, mais cela m'a suffi pour me mettre dans tous mes états.
Mais qu'ai ce que je raconte ! Je dois vite arrêter, avant que tout cela ne dérape !
Mais une fois de plus mon corps n'en fais qu'à sa tête, lorsque le roi prend l'initiative, d'appuyer un peu plus son baisé, mes lèvres s'entrouvrent et nos langues se touchent enfin. Ses mains descendent sur mes hanches pour me soulever et me placer à califourchon sur lui, face à lui. Quant à moi, de mes bras, j'entoure sa nuque. Mais lorsqu'il soulève les pans de ma robe, je m'écarte brusquement et m'éloigne du lit.
Il y a-t-il un problème ? Me demande-t-il inquiet.
Ce que nous sommes en train de faire, ce n'est pas bien... Lui dis-je à bout de souffle.
Il fronce les sourcils.
Ne dîtes pas n'importe quoi, Charlotte. Nous sommes libres de faire ce qu'on veut. Me répond-t-il.
Non, nous ne sommes pas libres ! Lui dis-je d'une voix aiguë.
Je suis le roi ! Dit-il.
Justement ! Vous êtes un roi ! Lui dis-je. Et moi, je ne suis qu'une inconnue. Une étrangère. Continuais-je. Vous ne pouvez pas jeter votre dévolu sur moi en sachant que vous êtes marié. Lui dis-je en essayant de lui faire entendre raison.
Je n'aime pas Catherine, c'est vous que j'ai décidé d'aimer ! Dit-il en me regardant dans les yeux.
Vous mentez... Dis-je d'une voix tremblante. Vous croyez m'aimer, mais on ne peut pas aimer une personne que de quelques jours, majesté. Continuais-je.
Je vous interdis de dire cela ! Dit-il en grognant.
Mais c'est pourtant la vérité ! Dis-je en larmes. Je sais comment cela finira, si jamais je tombe dans vos bras. Vous allez me prendre dans votre lit et ensuite retourner auprès de cette Anne Boleyn ! Dis-je bouleversée.
Charlotte, je sais que vous me désirez... Me dit-il d'une voix douce.
Oui ! Avouais-je. Oui, je vous désire. Mais rien qu'en sachant que vous partagez le lit de deux femmes ça me dégoûte ! Lui dis-je. Et je me dégoûte encore plus, parce que j'ai apprécié notre baisé ! Dis-je en larmes. Alors je vous en prie ne me courtiser plus...
Voulez-vous que je vous prouve, que je vous veux plus que dans mon lit ! Me dit-il en se levant difficilement.
Non, tous ce que je veux...
Lorsqu'il se trouve face à moi, il m'attrape le menton et m'oblige à le regarder droit dans les yeux.
Je vous prouverais est que vous êtes plus qu'Anne et Catherine. Et s'il faut que je mène mon âme en Enfers, alors qu'il en soit ainsi ! Me dit-il.
Après cette phrase, il pose une fois de plus ses lèvres sur les miennes.
* Traumatisme Crânien : le traumatisme crânien correspond à un choc dont l'intensité provoque un trouble de la conscience, même bref.
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A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).
FanfictionCharlotte est née dans les années 80, sœur d'Elena et tante d'Althéa. Son plus grand rêve est de devenir médecin chirurgienne, pour approfondir ses connaissances, elle décide de partir en Angleterre pour continuer ses études de médecines. Mais un jo...