Chapitre 56.

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Après quelques jours de rétablissement, François décide de venir me rendre visite dans nos appartements, aux côtés de sa femme, la Reine Claude, tous ses enfants et une femme que je ne connais pas du tout. Quant à moi, je suis debout habillée d'une simple robe verte, Aliénor est installée dans mes bras et dort. Mon mari est à mes côtés, tout comme nos fils, Richard et Guillaume.

Reine Charlotte, j'espère que tout se passe bien ? Et j'espère que votre petite Aliénor se porte bien ? Me demande Claude avec un sourire.

C'est un véritable ange. Lui répondis-je tout en regardant ma fille qui dort dans mes bras.

Nous sommes odieux, on ne vous a pas présenté nos enfants. Je vous présente mon fils aîné François, le Dauphin de France, Charles, Henri et leur préceptrice Diane.

Je fronce les sourcils et regarde la jeune femme âgée d'une vingtaine d'année. Elle est blonde aux yeux bleus, un visage fin et une silhouette tout aussi fine.

Alors voilà donc, la légendaire Diane de Poitier ? A la fois la maîtresse du roi Henri II et la presque Reine. Je comprends pourquoi Henri est tombé sous son charme... Même si que je trouve inadmissible qu'une femme ayant vingt ans de plus qu'un jeune garçon accepte ses avancent, roi ou non...

Ses fils sont tous brun François et Charles ont tous les deux entre 14 et 15 ans. Henri quant à lui, il doit avoir entre 3 et 4 ans.

Nous sommes heureux de faire votre connaissance. Dit Henri. Mais nous aimerions parler de quelque chose d'important.

Et qu'es donc ? Nous demande François.

Nous aimerions parler de l'avenir entre la France et l'Angleterre, pour le contrat de mariage. Comme vous m'avais dit, votre fille Marguerite est souffrante et vous voulez dissoudre le contrat de mariage. Dit mon mari.

C'est exact. Répond François.

Et bien nous aimerions faire un autre mariage. Continu mon mari. Nous aimerions marier notre fille Aliénor à l'un de vos fils.

François nous regarde surprit, tout comme sa Reine Claude.

Nous voulons bien, mais notre fils François est déjà promis... Répond la reine.

Nous ne voulions pas parler de François et ni de Charles, mais de votre petit dernier Henri. Leur répondais-je d'une voix douce.

N'est-il pas promis à Catherine de Médicis ? Demande Diane au roi de France d'une voix douce.

C'est exact, mais nous pouvons nous arranger. Dit le roi.

Mais...

Diane, s'il vous plaît veuillez-vous taire... Dit le roi d'une voix sombre. Veuillez s'il vous plaît faire sortir mes fils, sauf Henri.

A mon tour, je regarde Isabelle et celle-ci s'approche de Guillaume et de Richard et les sort de la pièce. Je m'approche du petit Henri et m'accroupie face à lui pour qu'il puisse observer Aliénor qui a enfin ouvert les yeux. Henri ne sourit pas, mais il approche son petit doigt de la petite main de mon bébé. Aliénor sourit à Henri et lui prend son doigt. Henri regarde ensuite sa mère et lui sourit.

C'est décidé, nous acceptons ce choix, Henri épousera votre fille Aliénor. Mais nous devons tout de même régler l'histoire de Catherine.

Ne vous inquiéter pas pour cela, nous nous en occupons. Répond mon mari.

Que voulez-vous dire ? Demande Claude.

Avant la guerre contre l'Empereur, nous avons pu convoquer les Médicis à venir en Angleterre, pour pouvoir former une alliance. Ils nous ont demandé de peut-être pouvoir lier un mariage à Alexandre de Médicis.

Si je ne m'abuse, il est le frère de Catherine, non ? Demande Claude à son mari.

C'est exact. Répond François.

Celui-ci me regarde droit dans les yeux.

Nous acceptons ce nouvel arrangement, j'espère que vous pourrais convaincre à nouveau les Médicis. Dit le roi de France tout en me souriant.

Nous y arriverons, je vous le promets. Lui répondis-je d'une voix douce.

Mais avant de les faire venir en France, j'aimerais vous parler de la situation en Angleterre. Dit le roi de France.

Que se passe-t-il ? Demandais-je au roi.

De nombreux partisans du Duc sont passés de notre côté. Répond Henri.

Vraiment ? Lui demandais-je ayant de l'espoir dans les yeux. Quant pourrons-nous rentrer ? Lui demandais-je.

Nous pouvons rentrer maintenant. Répond mon mari. Charles Brandon et nos alliés ont capturé les fidèles du Duc et le Duc lui-même. Répond-t-il.

Alors la Révolution est finie... Lui dis-je soulagée.

Oui, mais j'aimerais vous annoncer quelque chose de très important... Dit François d'une voix sévère. Cher cousin, comme promis, j'ai cherché où pouvais se trouver votre fille Marie. Continu le roi.

Et ? Demande Henri.

Mes espions ont découvert qu'elle a rejoins son cousin l'Empereur Charles... Répond-t-il.

Charles ! Dit Henri d'une voix brusque. Je lui ai strictement interdis !

Je sais et cela fais d'elle d'une traîtresse... Continu François.

Que voulez-vous dire ? Leur demandais-je inquiète.

Mes espions ont intercepté ce message. Dit le roi de France.

Henri prend le message et le lis, le voyant blanchir à vue d'œil, je décide de déposer Aliénor dans son berceau et de prendre le message des mains de mon mari.

Mon Cher ami,

J'ai découvert que mon demi-frère Richard aller irriter du trône d'Angleterre, mais je veux à tout prix l'en empêcher. Si vous êtes du côté des Catholiques, je vous en conjure, aidez-moi à éliminer mes frères Richard et Guillaume et ma très cher Belle-Maman Charlotte. Comme vous le savez, je suis la fille de la Reine Catherine d'Aragon et donc petite-fille du Roi Ferdinand d'Aragon et de la Reine Isabelle de Castille, cela fais de moi la digne héritière du trône d'Angleterre. En tant que descendant du roi Edward V, je vous ferais mon roi, et ensemble nous rétablirons l'ordre au sein de l'Angleterre.

Marie Tudor.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant