Chapitre 42.

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Nous sommes tous les deux allongés dans notre lit, je suis allongée dans ses bras, la tête posée sur son épaule, quant à Henri, il me caresse les cheveux avec douceur. Mais mon esprit est ailleurs, je pense à tout ce qui se passera, si jamais il ne survivait pas à la guerre.

Qu'adviendrait-je ? Je ne pourrais pas vivre sans lui, c'est inévitable...

Vous êtes bien sombre. Dit-il avec inquiétude. Que se passe-t-il ? me demande-t-il.

Je le regarde droit dans les yeux et essai de lui sourire. Mais il fronce les sourcils, puis se place à califourchon sur moi.

Charlotte, que se passe-t-il ? Me demande-t-il.

Ce n'est rien...

Vous mentez... Répond-t-il.

Mes yeux se remplissent de larmes et place ma main au-dessus de mes yeux, mais il retire ma main et m'embrasse le front.

Que se passe-t-il mon amour ?

J'ai peur...

Peur de quoi ?

J'ai peur que vous ne reveniez jamais si vous partez à la guerre... Dis-je enfin. J'ai peur de devenir veuve et de ne plus jamais vous revoir... J'ai peur d'entendre les messagers m'annoncer que vous êtes... Je ne pourrais pas le supporter... Dis-je en éclatant en sanglot.

Il me prend dans ses bras.

Charlotte... Je vous en prie calmer-vous. Dit-il en essayant de me réconforter.

Et puis... Comment vais-je devoir annoncer à notre fils que jamais vous reviendrais... Continuais-je.

Chut... Je suis là pour l'instant...

.........................

Le lendemain, je me réveille dans ses bras, je le regarde quelques seconde, avant de m'extraire de son étreinte et de m'habillé pour aller me promener dans les jardins, je vis alors le Duc de Buckingham accompagné d'une jeune fille, celui m'aperçois et s'approche de moi accompagné de cette jeune demoiselle.

Ma Reine. Dit le Duc.

Monsieur le Duc. Dis-je simplement.

Il est encore tôt, où se trouve le roi ? Me demande-t-il.

Il est toujours en train dormir, voulez-vous avoir une audience auprès de sa majesté le roi ? Lui demandais-je.

Non, en fait je voulais m'entretenir avec vous, majesté.

Je suis toute ouïe. Lui répondis-je.

Ai-ce bien vrai que votre père était celui qui à tuer Richard III, votre Oncle ? Me demande-t-il.

Comment sait-il cela ? Je ne l'ai divulgué à personne à par Henri et à Charles...

D'où tenez-vous cette information ? Lui demandais-je.

Vous savez que les rumeurs circulent beaucoup au château. Répond-t-il.

Monsieur le Duc, je ne sais pas ce que vous essayez de faire, mais je vais être très clair. Mon époux et moi-même nous nous cachons rien, ni même nos plus sombre secret. Alors je vais répondre à votre question. Oui, c'est bien mon père qu'il a tué, et oui mon époux est au courant Lui répondis-je. Êtes-vous satisfait ? Lui demandais-je.

Je le suis. Répond-t-il en me souriant avant de me tourner le dos, mais je l'arrête en continuant la conversation.

Et une dernière chose monsieur le Duc, n'essayer surtout pas de créer une rébellion contre le roi. Lui dis-je.

Il se tourne face à moi.

Comment osez-vous...

Monsieur le Duc, nous savons comme tout le monde que vous êtes un descendant direct du roi Edward IV. Et je sais aussi que vous convoiter le trône d'Angleterre. Alors sachez une chose, si jamais vous avez le malheur de provoquer une Rébellion, soyez en sûre que nous riposterons avec deux fois plus d'hommes. Dis-je calmement. Me suis-je bien fais comprendre ? Lui demandais-je.

Le Duc me regarde choqué, avant de me souris avec hypocrisie.

C'est assez clair, ma Reine... Répond-t-il en se prosternant devant moi.

Bien... Vous pouvez disposer. Dis-je.

Il s'en va et emmène la jeune fille avec lui. Quant à moi, je continue ma petite balade, jusqu'à ce que je tombe sur Charles Brandon. Celui-ci avec un jeune garçon, sûrement son fils. Lorsqu'ils me virent, ils se prosternent devant.

Allons ne vous prosterner pas, surtout lorsque nous sommes seuls. Leur dis-je en leur souriant.

Ils se relèvent tous les deux, Charles ordonne à son fils de rentrer avant de nous assoir tous les deux sur un petit banc en pierre.

Que se passe-t-il ma Reine ? Me demande-t-il curieux.

J'ai eu une brève discussion avec le Duc... Dis-je simplement.

Le Duc de Buckingham ? Me demande-t-il.

Oui...

Qu'a-t-il dit ? Me demande-t-il.

Il a été mis au courant sur mes origines, mais ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus...

Qu'ai-ce qui vous inquiète ? Me demande-t-il.

J'ai peur qu'il déclenche une Rébellion contre la couronne. Dis-je. Il convoite la couronne d'Angleterre.

Tout le monde le sait. Répond-t-il simplement.

Et personne ne fait rien ? Lui demandais-je surprise.

Tout simplement parce que nous savons qu'il ne le fera pas... Il est bien trop lâche... Répond-t-il.

Charles, je suis sérieuse ! Dis-je. N'oubliez pas que c'est un descendant du roi Edouard IV !

Il grimace légèrement, puis soupire.

Je le sais, mais je suis sûr que vous faîtes erreur en disant qu'il est prêt à faire une Rébellion contre la Royauté uniquement pour monter sur le trône d'Angleterre... Répond-t-il.

Peut-être pas maintenant, mais...

Charlotte, je suis sûre que vous vous inquiéter pour à rien. Répond Charles en m'interrompant.

Je soupire résignée.

Très bien... Dis-je.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant