Chapitre 5.

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Cela fait à peu près deux heures que je suis assise sur une chaise et surveille le Duc Charles Brandon. Pour l'instant, il n'est pas vraiment encore sorti d'affaire étant donné qu'il ne sait toujours pas réveillé. Je vis enfin les yeux du Duc remué et il ouvre enfin les yeux. Il essaie de se redressé, mais je l'empêche.

Doucement, doucement. Dis-je d'une voix douce. Vous êtes encore blessé et si vous bouger à nouveau vous risqueriez de rouvrir votre blessure.

Qui êtes-vous ? Me demande-t-il.

Je m'appelle Charlotte Windsor, c'est moi qui vous ai soigné. Lui expliquais-je.

Vous êtes la sorcière... Répond-t-il d'une voix blasé.

Je le regarde avec amertume, mais je baisse vite les yeux.

Je ne suis pas une sorcière... Dis-je faiblement.

Pourtant vous avez été condamnée au bûché. Répond-t-il.

C'était une erreur... Lui répondis-je.

Il rit, mais il grimace à cause de la douleur.

Eh bien, je pense que je dois vous remercier de m'avoir sauvé la vie. Répond-t-il en grognant. Alors, merci. Continu-t-il.

Je vous en prie... Lui répondis-je. Je dois aller prévenir le roi de votre éveil. Dis-je.

Pas la peine... Répond-t-il tout regardant le soldat. Allez chercher le roi. Dit-il simplement.

Le soldat acquit de la tête et sort de la pièce.

Avez-vous des connaissances en médecine ? Me demande-t-il.

Oui... Dis-je simplement.

Vous n'avez pas avoir peur, vous savez. Me dit-il simplement d'une douce voix.

Je le regarde et lui sourit gentiment.

Merci, de votre gentillesse... Dis-je.

Une porte s'ouvre, je me lève du lit et m'incline maladroitement.

Comment va mon plus vieil ami ! Dit le roi d'une voix rauque.

Je vais bien, grâce à Charlotte. Répond-t-il.

Je me redresse lève mon regard vers le roi. Celui-ci s'approche de moi d'un pas assuré.

Comme je vous l'ai promis, j'enlève toute accusation sur vous. Me dit-il.

Merci, majesté... Dis-je heureuse.

J'aimerais vous récompensé d'avoir sauvé mon ami, pour cela je vous permets de faire partit de ma cour. Répond-t-il d'une voix grave.

Tout ce que je voudrais, c'est rentré chez moi, votre majesté... Dis-je.

Je ne peux malheureusement faire cela... Dit-il en fronçant les sourcils.

Mais je...

Assez ! Dit-il en me coupant la parole. Vous avez des connaissances en médecine et je voudrais que vous soyez mon médecin personnel. Répond-t-il.

L'église ne voudrait jamais d'une femme médecin. Dis-je.

C'est moi le roi ! Dit-il d'une voix dure. A partir de maintenant vous êtes mon invitée. Répond-t-il en partant de la chambre.

Ou plutôt votre prisonnière ! Lui répondis-je hors de moi.

Il se tourne à nouveau vers moi et me fixe durement.

Si vous essayer de vous échapper, alors oui, vous deviendrais ma prisonnière. Dit-il simplement. Je vais demander à mon garde de vous emmener à vos appartements pour que vous puissiez vous changez et vous reposez. Ensuite un domestique viendra vous cherché pour vous mener à la salle à la mangé.

Il quitte enfin la chambre, quant à moi, je m'assoie à nouveau sur le lit complètement sous le choc.

Il n'a pas le droit de faire ça !

Suivez-moi ! Dit simplement le garde d'une voix rauque.

Je me relève, mais avant de quitté la pièce, je me tourne à nouveau vers Charles Brandon. 

Je reviendrais vous voir dans 2 semaines pour voir comment évolue votre cicatrice. Lui dis-je d'une voix tremblante.

Il acquit de la tête avec un regard désolé. Nous sortons ensuite de la chambre. Nous passons tout d'abords par un vestibule, il est couvert par un plafond en voûtes d'ogives dont les clefs, décalées les unes par rapport aux autres, forment une ligne brisée. Les corbeilles représentent des feuillages, des roses, des têtes d'anges, des chimères, et des cornes d'abondance.

Au-dessus des portes, dans deux niches, sont sculptés saint Jean-Baptiste, et une Madone italienne. Le mobilier est composé d'une table de chasse en marbre italien. Au-dessus de la porte d'entrée, un vitrail moderne.

Nous passons par une immense porte.

Votre chambre. Dit simplement le garde.

Il y a une cheminée, le plafond porte les initiales d'Henri 8 et Catherine d' Aragon. Le « H » et le « C » forment par ailleurs malicieusement un « D ». Le mobilier est composé d'un lit à baldaquin, ainsi que de fauteuils en cuir de Cordoue. Sur la cheminée, on voit un portrait d'Henri 8 avec une petite fille dans ses bras.

À gauche de la fenêtre, une Vierge à l'Enfant. À droite de la cheminée, une toile de l'école italienne. Le Christ dépouillé de ses vêtements par Ribalta. Sous ce tableau une bibliothèque aux portes grillagées abrite plusieurs livres.

Sur les murs deux tapisseries des Flandres du xvie siècle, Le Triomphe de la Force, montée sur un char tiré par deux lions, et environnée de scènes de l'Ancien Testament. Dans la bordure supérieure, la phrase latine se traduit par « Celui qui aime de tout son cœur les dons célestes, ne recule pas devant les actes que la piété lui dicte » ; l'autre pièce est Le Triomphe de la Charité, qui, sur un char, tient dans ses mains un cœur et montrant le Soleil, entouré d'épisodes bibliques ; la devise latine se traduit par : « Celui qui montre un cœur fort dans les périls, reçoit à sa mort, comme récompense, le Salut ».

Je vous remercie, de m'avoir accompagnée... Dis-je d'une voix mélancolique.

Le soldat ne dit rien et s'en va. Lorsque je suis enfin seule, les larmes que je retenais déjà des mois envahissent mon visage.

Quand ce cauchemar ce terminera enfin !

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant