Chapitre 34.

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Henri est assis sur le lit, quant à moi, je soigne sa blessure de son front à l'aide d'un tissu propre et de l'eau propre.

Savez-vous où vous vous êtes cogner ? Lui demandais-je.

Pas vraiment, étant donné que j'étais fou de colère... Répond-t-il.

Je plonge le tissu dans l'eau pour tapoter la blessure. Lorsqu'elle fut suffisamment propre, je prends une bouteille d'alcool, et met un peu de liquide sur un autre tissu propre. Et l'applique sur sa blessure. Il grogne légèrement, quant à moi je ne dis rien en lui faisant comprendre que je ne lui pardonner pas aussi facilement ses mots. Voyant mon expression, Henri décide de me faire assoir sur ses genoux face à lui et m'embrasse. Je fronce les sourcils et m'écarte de lui, mais reste tout de même dans ses bras.

Croyez-vous que le sexe peut toujours régler des disputes ? Lui demandais-je.

Je suis désolé... Me dit-il d'une voix douce.

Ce n'est pas de simples excuses qui suffiront pour que je puisse vous pardonner de votre langage envers moi ? Lui demandais-je.

Charlotte... Croyez-moi... Je suis vraiment désolé... Je ne voulais pas vous insultez, ni vous menacer... Me répond-t-il sincèrement.

Pourtant vous l'avez fait... Lui dis-je.

Ma douce... Je ne sais pas si vous le savez, mais vous êtes la première femme avec qui j'ai autant d'émoi, je...

Il soupir.

Vous quoi ? Lui demandais-je l'encourageant à continuer.

Je ne comprends pas, mais... Lorsque je suis avec vous... J'ai dû mal à maîtriser mes émotions et mes sentiments... Et ça me rend complètement fou lorsque...

Lorsque quoi ? Lui demandais-je.

Quand j'ai su que vous avez contacté ce roi de pacotille ! Je suis devenu fou de jalousie ! Et j'ai eu peur...

Vous aviez peur que je sois tombée dans ses bras ? Lui demandais-je.

Il grogne et baisse la tête ne voulant pas que je voie sa faiblesse. Mais je décide d'intercepter son menton.

Henri... Vous savez que jamais je ne tomberais amoureuse de lui. Lui répondis-je. Tout simplement, parce que mon cœur et mon âme vous appartiennent déjà... Continuais-je.

Il m'embrasse soudainement, nos langues se touchent, mais je l'arrête tout même.

Je dois encore recoudre votre blessure... Lui dis-je haletante.

Je me fiche de ma blessure. Me dit-il tout en essayant d'intercepter mes lèvres, mais une fois de plus je m'éloigne de lui.

Et moi, non... Lui répondis-je.

Il soupire et me laisse faire. Je prends une aiguille et un fil, puis gentiment je recouds sa blessure. Au bout d'une demi-heure de travaille, je fini enfin, je range tout.

Puis-je vous poser une question ? Lui demandais-je.

Que se passe-t-il ? Me demande-t-il.

Je voudrais savoir par rapport à l'éducation de notre fils... Lui dis-je hésitante.

Il se lève et s'approche de moi et m'enlace alors que je suis dos à lui.

Notre fils sera éduqué par mon meilleur précepteur. Répond-t-il.

Alors, il ne sera pas auprès de nous ? Lui demandais-je tristement.

Charlotte... Vous savez que c'est le protocole. Me répond-t-il d'une voix douce. Si cela peut vous rassurer, vous pourrais souvent lui rendre visite. Continu-t-il.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant