Chapitre 25.

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Cela fait maintenant 3 mois qu'Isabelle et moi sommes partit de l'Angleterre et nous venons tout juste d'arrivé à Rome et maintenant le pape Léon nous as demandé de nous rejoindre dans sa villa. Lorsque nous arrivons à la villa, je suis subjuguée par sa beauté.

On pénètre actuellement dans l'alcazar par la porte dite du Lion. Appelée autrefois « porte de la Vénerie », elle sert de hall d'entrée donnant accès à la cour du même nom. De style almohade, elle est surmontée d'un panneau d'azulejos en céramique sévillane.

Une fois franchie la muraille arabe, on accède à la cour du Lion, sur laquelle donne, à gauche, la salle de la Justice. En face, trois grands arcs s'ouvrent dans la muraille, restes d'une ancienne façade almohade qui fait partie de l'enceinte défensive de l'alcazar. Ces ouvertures, réalisées dans l'axe du palais, sont postérieures à la construction de celui-ci. Les deux arcs latéraux, à l'origine en fer à cheval, sont identiques, tandis que l'arc central, plus élevé et réalisé en pierre, est un arc en plein cintre surhaussé. Mais avant de passer ces arcs, on pénètre à gauche dans la salle de Justice et accède à la cour de la Vénerie.

Connue aussi sous le nom de salle des Conseils. La salle, de plan carré, est couverte d'un plafond à caissons formés de motifs polygonaux qui s'imbriquent les uns dans les autres pour s'organiser en étoiles, élément de style typique de l'architecture mudéjar, appelé artesonado. Le sol est disposés géométriquement autour d'un joli bassin circulaire en marbre blanc, à fleur de terre. La salle de Justice communique avec la cour des Stucs, qui lui sert pour ainsi dire de puits de lumière. C'est l'un des rares éléments qui nous restent de l'époque almohade. De plan presque carré, elle comporte en son milieu un bassin rectangulaire. Le mur droit accuse une succession d'arcs polylobés surmontés d'une riche et délicate décoration.

De retour dans la cour du Lion, on franchit sur la gauche l'un des trois grands arcs décrits plus haut et accède à la cour de la Vénerie.

Elle doit son nom aux veneurs, qui accompagnaient le roi dans ses parties de chasse. De forme trapézoïdale, elle est dominée à l'est par la façade du palais mudéjar du roi Pierre Ier, qui décline à l'infini arcatures polylobées et décors filigranés. Sur la droite, la façade est en double galerie d'arcades, à baies ouvertes au rez-de chaussée et vitrées à l'étage. C'est de là qu'on accède au salon de l'Amiral et à l'escalier qui mène au Haut Palais. En quittant la cour sur la gauche, on parvient à la cour de la Croisée, puis au palais Gothique.

La façade principale donne sur la cour de la Vénerie. L'avant-toit en bois, soutenu par des muqarnas (éléments décoratifs en forme de nids d'abeilles) dorés, surplombe une frise d'azulejos portant, en arabe, la devise des Nasrides « Allah seul est vainqueur ». Cette frise est bordée d'une inscription en caractères gothiques. En-dessous, une rangée de fenêtres, trifore au centre, bifores sur les côtés, sont flanquées de colonnettes de marbre qui soutiennent des petits arcs polylobés. La porte centrale est encadrée par deux arcs aveugles pointus et polylobés, surmontés d'entrelacs de stucs.

La porte centrale du palais donne accès à un vestibule, d'où un petit couloir mène, à droite, à la cour des Poupées. Ce patio tiens son nom à la présence de minuscules visages, sculptés dans le stuc. Il est entouré de 4 galeries où l'on retrouve des arcs en plein-cintre polylobés, supportés par de belles colonnes de marbre. Les chapiteaux sont en marbre blanc finement ciselé et proviennent de la résidence du calife à Médinat-al-Zahara, près de Cordoue.

Nous passons par une autre cour, il s'agit d'une cour rectangulaire, entourée de quatre galeries comportant sept arcs dans la longueur et cinq dans la largeur, l'arc central étant rehaussé sur chaque côté. La cour proprement dite, dont le niveau est à un mètre au-dessous des galeries, comporte un long bassin bordé de plates-bandes. La frise séparant le niveau des galeries de celui des plates-bandes est décorée d'arcs en plein cintre entrelacés. Les arcs polylobés brisés du rez-de-chaussée s'appuient sur des colonnes doubles qui donnent de la légèreté à l'ensemble. Les pans de mur qui les surmontent présentent des décors en sebka.

Le pape Léon est au centre de cette cour. Il se tourne vers nous et souris. Il s'avance vers nous et me prends dans ses bras avec délicatesse.

Comment s'est passé votre voyage ? Nous demande le Pape.

Cela s'est bien passé, mais c'est grâce au duc de Suffolk, sans lui, on n'aurait jamais pu prendre un bateau. Explique Isabelle d'une voix douce.

Je vois, alors le roi vous as exilé. Dis le Pape d'un air désolé.

J'acquis de la tête tristement.

Oui... A cause d'Anne Boleyn. Lui dis-je.

Je vois... Répond-t-il. Et qu'allais vous faire ? Nous demande-t-il inquiet.

Je regarde Isabelle et celle-ci m'encourage à tout lui avouer.

Isabelle m'a proposé de devenir à mon tour Reine. Que je devais devenir reine d'Ecosse et détrôner le roi actuel. Lui expliquais-je.

Il nous regarde surprit.

En effet, cela pourrais être une excellente idée... Dit-il.

Êtes-vous d'accord ? Lui demandais-je surprise.

Oui, vous avez parfaitement bien entendue ! De plus c'est votre seule chance pour pouvoir récupéré le roi d'Angleterre. Vous devez à votre tour devenir Reine, de plus c'est la seule façon de battre Anne Boleyn.  M'explique-t-il.

Pourquoi dîtes-vous cela mon père ? Demande Isabelle curieuse.

Le roi d'Angleterre a rompu tout mariage avec la reine Catherine d'Aragon et à épouser Anne Boleyn. Me dit-il.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant