Chapitre 52

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Cela fait maintenant 4 mois qu'Henry a été banni et tout est redevenu à la normal. Notre fils Richard, est revenu à la maison pour fêter ses 7 ans et c'est devenu un beau petit garçon, en même temps, cela fait maintenant 2 ans que je ne l'ai plus vue. C'est devenu un petit garçon très mature, pour son âge. Nous sommes tous installé dans nos appartements. Mais un garde entra en trompe dans la pièce.

Vos Majestés ! Cria le garde.

Henri se relève et le regarde sévèrement.

Que se passe-t-il ? Lui demande-t-il.

Une révolte ! Des révolutionnaires sont entrés dans la ville de Londres. Ils essaient d'entré de force dans le Palais !

Quoi ?! Qui est à l'origine de cette révolte.

Henry Stafford... Mon roi... Répond le garde.

Le roi se tourne vers moi, ses yeux étaient remplis de reproche envers moi.

Je ne pouvais pas le savoir !

Je me tourne vers Isabelle, celle-ci tremble un peu de peur, mais reste avec la tête haute. Mon mari, se tourne aussi vers Isabelle. Puis une autre personne entre dans la pièce et c'est Charles-Brandon.

Isabelle !

Votre majesté ?

Vous souvenez-vous des galeries qui se trouvent sous le château ? Lui demande le roi.

Bien sûr...

J'aimerais que vous emmeniez ma famille, Charles, j'aimerais que alliez avec eux, aller jusqu'en France !

Quoi ?!

Mais père... C'est de la pure folie... Dit Richard.

Henri se met à la taille de son fils et lui souris avec tendresse.

Je le fait uniquement pour vous protéger...

Et c'est pour cela que je me dois de refuser... Dit Charles.

Je vous demande pardon ? Lui demande Henri.

Votre place est auprès de votre famille, c'est à vous de les protéger...

Je suis votre...

Mon roi, je le sais, mais vous avant tout père de famille, c'est pour cela que je m'occuperais de cet émeute et je tuerais de mes propre mains ce traître ! Dit Charles-Brandon.

Henri le regarde, puis pose sa main sur son épaule.

Je n'oublierais jamais votre loyauté envers l'Angleterre. Répond Henri.

J'ai déjà demandé à un écuyer de vous emmener port le plus proche, pour que vous puissiez prendre la mer rentré en France. Répond Charles.

Henri acquit de la tête et Isabelle commence à nous donner des Capes pour couvrir du vent, nous mettons nos cape, sortons de nos appartements, puis nous nous dirigeons vers les sous-sols. Nous passons par une petite porte en bois pratiquement introuvable, nous courrons dans la galerie souterraine, c'est un véritable Labyrinthe, mais grâce à Isabelle, nous réussissons à traverser sans problème. Nous arrivons devant une dernière petite en bois, nous arrivons directement à l'arrière du château, il y a une voiture qui nous attends.

Nous entrons à l'intérieur de la voiture et partons le plus rapidement plus vite possible. Guillaume est accroché à moi comme à une boué de sauvetage, Richard, essai de rester calme, mais je peux voir sa terreur, je lève mon bras vers lui et celui-ci se précipite à mes côtés et comme Guillaume, il s'accroche à moi. Henri quant à lui, m'observe.

Je vous avais bien dis que c'était une mauvaise idée de le laisser partir... Dit-il.

Je vous en prie...

Nous en discuterons plus tard...

Après quelques heures de route pour rejoindre le Port, nous entrons dans un immense navire et nous naviguons jusqu'en France. Je demande à Richard et Guillaume de partir se reposer, ils font ce que je leur demande, quant à moi je vais rejoindre Henri juste à côté, mais celui-ci décide de m'ignorer comme de la peste. Je ressens énormément de tristesse. Je reste auprès de mes fils et les regarde dormir.

Il a raison, c'est à cause de moi... Je n'aurais jamais dû demander à Henri d'épargner cet ancien Duc ! Quelle idiote je suis ! Pourquoi suis-je aussi naïve !

Je soupire et caresse la joue de Richard, celui-ci ouvre les yeux, il me sourit, puis les referme. Isabelle s'approche de moi.

Vous avez l'air tourmenté... Me dit-elle.

Tout est de ma faute... Lui dis-je simplement.

Pourquoi dîtes-vous cela ? Me demande-t-elle.

J'aurais dû savoir qu'Henry Stafford était dangereux... Lui dis-je.

Ne dîtes pas de bêtises, vous ne pouviez pas savoir... Me répond-t-elle.

Bien sûr que si... Mais au lieu de ça, je n'ai pensé qu'à moi et je n'ai pas pensé à la sécurité de ma famille...

Peut-être, mais vous avez empêché au Roi de devenir un Tyran...

Et en faisant cela, je l'ai sûrement perdue... Lui dis-je cette fois-ci en larmes.

Isabelle me prends dans ses bras.

Allons... Ne dîtes pas cela. Vous ne l'avez pas perdue... Je suis sûr et certaine qu'en parlant avec lui tranquillement, vous pourrez régler vos différents.

J'acquis de la tête et m'éloigne d'elle encore un peu en larmes.

Je dois écrire une lettre au roi François 1er. Lui dis-je en me levant.

Elle acquit de la tête, avant de partir de la pièce. Je prends une plume, une feuille, avant d'écrire.

"Mon Cher ami,

Henry Stafford, plus connu sous le nom du Duc de Buckingham à lever une armée contre ma famille, nous sommes en ce moment même dans un navire, en direction de la France. Je vous en prie, j'espère que vous accepterais de nous héberger quelques temps...

Votre amie, Charlotte Tudor."

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant