Chapitre 66.

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Nous sommes le lendemain, nous sommes tous réunis dans la salle du trône pour juger nos deux prisonniers. Mon mari et moi-même sommes assis sur notre trône, Marie et Charles sont face à nous enchaîner, quant à la cour, elle forme un immense arc de cercle qui empêche toutes fuite à nos prisonniers.

Marie Tudors et Charles de Habsbourg, vous êtes juger pour avoir déclencher une guerre... Vous êtes coupable pour avoir menacer de mort la famille royale... Pour cela, vous êtes condamnés à la peine de mort...

C'est inadmissible ! Cria Marie. C'est moi qui devrait être reine d'Angleterre, et non cette catin de Plantagenêt et encore moins ses batards d'enfants ! Continue-t-elle.

Je peux voir Henri froncer les sourcils, mais je vois mon fils Richard s'approcher de sa cousine, il plaque sa main contre sa nuque et l'oblige à se prosterner devant nous.

Présenter vos excuse envers ma mère ! Répond-t-il d'une voix sinistre.

Comment osez-vous... Commença Marie. 

Je vous ai ordonner de vous excuser auprès de ma mère ! Répéta Richard, tout en lui coupant la parole et en resserrant d'avantage sa poigne sur sa nuque.

Alors c'est comme ça que vous traiter une femme ?! Lui demande-t-elle.

Seulement avec mes ennemis ! Répond Richard d'une voix dure.

Je me lève de mon trône et m'approche de mon fils et de Marie, cette fois-ci Richard l'oblige à se redresser pour qu'elle puisse me regarder droit dans les yeux.

Sachez Marie, que je me fiche complètement que vous m'insultiez, mais continuer d'insulter une seule fois un membre de ma famille et je vous assure que j'ordonnerais aux gardes de vous donner aux mains du peuple, et croyez le ou non, mais le peuple ne rêve que d'une seule chose, c'est de vous tuer de leur mains ! Lui dis-je. 

De toute façon je suis déjà condamnée ! Répond-t-elle.

C'est vrai, mais à qui la faute. Lui répondis-je cette fois-ci. 

Celle-ci grogne de mécontentement, je fais signe à Richard de la lâcher, et c'est ce qu'il fait. Je m'éloigne de Marie et me rassoie sur mon trône. Mais Henri s'approche de sa fille, lorsqu'il se plante devant elle, quelques seconde passe jusqu'à ce qu'il la gifle de toute ses force, celle-ci tombe à la renverse, quant à moi je me redresse de mon trône.

Henri ! Lui criais-je.

Celui-ci lève sa main pour me faire comprendre que je ne devait pas m'en mêler. Mais je ne le vois pas de cette oreille et m'approche à nouveau de Marie, mais Charles-Brandon m'en empêche et me fais signe de la tête de ne surtout rien faire.

Relevez-là ! Ordonna le roi à ses garde.

Les gardes acquiescent de la tête et relèvent Marie, celle-ci à la lèvre inférieur en sang et en pleur. L'ex empereur essai d'intervenir pour aller aider sa cousine, mais les gardes le plaque au sol pour l'empêcher de faire quoi que ce soit.

Comment osez-vous en prendre à une femme sans défense, qui plus ai à votre fille aînée ! Cria Charles.

Cette personne n'est plus ma fille... Répond Henri d'une voix sombre. Elle n'est plus rien, juste une personne qui doit être éliminée ! Continu-t-il.

Père...

Vous êtes condamnés à vous faire décapiter aujourd'hui, dans 1 heure. Vos tête seront tranché avec une hache bucheron. Il regarde ensuite Charles. Quant à vous, mon très cher Charles, tout vos titres appartiennent à ma famille. J'espère que vous êtes content de vous. Répond mon mari d'une voix sombre.

Lorsqu'il me rejoins à mes côtés, je me sens de plus en plus bizarre, je me sens étrangement fatigué, cette sensation me rappelle la fois où j'allais arrivée à l'époque d'Henri. Je regarde celui-ci complètement apeurée de ce qui va se passée à l'avenir. Henri le remarque et me regarde droit dans les yeux, mais il détourne bien vite de mon regard avant d'annoncer d'une voix sombre.

Sachez aussi, que ma famille n'assistera pas à votre exécution. Répond-t-il avant de se lever et je fais de même.

Nous nous dirigeons tout les deux dans nos appartements, voyant notre lit, je m'y assoie et commence à me masser les tempes. 

Que se passe-t-il, mon amour ? Me demande-t-il avant de s'accroupir face à moi.

Sa à commencé... Lui dis-je simplement.

Que voulez-vous dire ? Me demande-t-il ne comprenant pas ma réponse.

Je me sens partir... Lui dis-je en larmes.

Henri écarquille les yeux, puis les referme avant de se diriger à son bureau, il s'empare d'un parchemin et d'une plume.

Que faîtes-vous ? Lui demandais-je de plus en plus fatigué.

Je fais un testament à nos enfants. Me dit-il simplement.

Qu'allez-vous écrire ? Lui demandais-je.

Je veux que Richard règne en tant qu'Empereur du Saint-Empire, roi d'Espagne et de Jérusalem auprès de son épouse Catherine, quant à Guillaume, je veux qu'il épouse Marie de Guise et qu'il règne sur l'Angleterre, l'Ecosse et l'Ireland. M'explique-t-il.

Et Victoria ? Lui demandais-je.

Je veux qu'elle épouse Phillipe III, le fils de Charles, elle deviendra reine d'Autriche. Me répond-t-il. 

Lorsqu'il fini d'écrire le testament, il s'approche à nouveau de moi et me prend dans ses bras, et sans que je ne m'aperçoive je m'endors dans ses bras.

....................

Lorsque je me réveille, je sens un corps chaud, je tâte un peu, et je remarque que c'est Henri.

Sommes-nous toujours à la même époque ?

C'est alors que j'entend des bruit de moteurs de voitures.

Impossible !

Henri ! Réveillez-vous ! Lui dis-je avant de le secouer.

Celui-ci grogne, se redresse encore un peu chamboulé, mais entend comme moi, les bruits des moteurs.

Quel est ce bruits ? Me demande-t-il.

Nous avons traversé le temps, nous sommes dans mon époque ! Lui dis-je d'une voix tremblante. 

Je me rends compte que nous devons plus rester ici, étant donné que c'est devenu un musée. J'attrape Henri par la main, pour nous enfuir du château, l'avantage c'est que nous sommes en pleine nuits.

Où allons nous ? Me demande-t-il complètement perdu.

Nous devons trouver un endroit où nous abriter ! Lui dis-je simplement.

Si mes souvenirs sont bons, mes parents ont une deuxième résidence à Londres, lorsque nous arrivons devant la maison, je retire le vase de son emplacement et retrouve les clef pour les insérer dans la serrure. J'ouvre la porte et nous nous engouffrons à l'intérieur.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant