Chapitre 40.

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Quelques mois après mon couronnement et mariage, Henri décida de faire une alliance avec les Médicis. Sachant que le pape Léon est mon parrain, il décida de me laisser faire les négociation. Je suis à l'extérieur du Palais, auprès de Léon, nous attendons Julien Médicis et le Pape Clément. Je suis habillée d'une robe verte foncé très simple. Mes cheveux sont attachés en chignon et je porte un petit diadème en or. Je vis alors une voiture arrivée, tiré par deux chevaux gris-blanc. La voiture est tout en or. Deux hommes sortent de la voiture. Il y a tout d'abord le Pape Clément et ensuite Julien Médicis.

Celui-ci est habillé d'un pourpoint court avec des manches amovibles et fendues pour montrer la chemise de dessous. Ces fentes sont maintenues par des lacets comme l'ouverture en forme de V sur le devant du pourpoint. Par-dessus il porte un justaucorps très décolleté. Sur sa tête il porte un bonnet à revers nommé toque ornée.

Reine Charlotte ! Je suis heureux de faire enfin votre connaissance ! Dit Julien.

Je lui souris avec politesse.

Moi de même. Lui répondis-je.

Le Pape Clément s'approche de moi et je baise sa bague comme signe de respect.

Mon seigneur... Dis-je au Pape. Je vous en prie, je vais vous emmener jusqu'à la salle de réunion. Continuais-je.

Nous nous dirigeons vers la salle, entrons dans celle-ci et nous nous installons chacun sur une chaise.

Où est le roi ? Demande Julien.

Le roi n'est pas là, c'est pour cela que c'est moi qui vais m'occuper des négociations. Lui répondis-je calmement.

Vous ? Mais c'est insensé ! Dit le Pape.

Pourquoi ? Parce que je suis une femme ? Lui demandais-je en fronçant les sourcils.

J'exige que le roi vienne ! Sinon, nous ne ferons aucunes négociations ! Répond Clément.

C'est mal parti !

De plus, je suis sûr et certain que vous ne savez pas de quoi nous allons parler ! Continu-t-il.

Je regarde le Pape Clément en fronçant les sourcils.

Mon père, que ce soit bien clair, je comprends que vous soyez un peu surpris que ce soit une femme qui fasse les négociations, mais vous êtes chez moi et je vous prie de faire preuve de respect envers moi en tant que Reine... Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux.

Vous...

Mon oncle, écoutons ce que la Reine veut nous dire. Répond Julien.

Bien... Comme vous le savez, mon époux, le roi d'Angleterre à décider de faire la guerre à Charles, l'Empereur. Et pour cela, il a fait une alliance avec le roi de France, François 1er,

Nous refusons de faire une quelconque alliance avec ce chien galeux ! Répond le Pape.

Alors je  suppose que vous ne voulais pas non plus récupérer la Florence et les richesses que vous aviez autrefois. Lui répondis-je d'une voix neutre.

Que dîtes-vous ? Me demande Julien.

Je dis juste que le roi de France à accepter de vous redonner la Florence, en contre partit, vous ne devrais plus prêter allégeance avec l'Empereur. Leur répondis-je.

C'est de la folie ! L'empereur pourrait nous faire exécuter pour haute trahison ! Dit le Pape Clément.

Il n'y a aucun risque... Leur dis-je.

A oui ?! Et comment le savez-vous ? Demande le Pape.

Comment le sais-je ? Lui demandais-je. Tout simplement parce que vous et votre maison serons sous la protection du Vatican, de la France et de l'Angleterre. Lui expliquais-je tout en leur montrant le document signé.

Donc si nous avons bien compris, nous devons trahir notre Empereur, en échange de prêter allégeance à ses pires ennemis ? Demande Julien.

C'est exact. Lui affirmais-je.

C'est un scandale ! Cria le Pape. Il est hors de question de signer avec vous !

Mon père, sans vous manquer de respect, mais si je me souviens bien, c'est votre neveu ici présent qui est le chef de la maison des Médicis, donc vous n'avez aucun droit de décider à sa place. Lui répondis-je calmement.

Espèce de sale...

Mon oncle ! Assez ! Répond Julien.

Celui-ci me regarde d'un regard solennel.

Nous acceptons de signer le droit d'allégeance envers vous. Répond-t-il enfin.

Julien êtes-vous devenu complètement fou ! Répond son oncle.

Julien lève sa main pour le faire taire, et j'approche le document pour qu'il puisse le signer de sa main.

Avant de signer ce document, j'aimerais que nous fassions un contrat de mariage. Répond Julien.

Entre qui et qui ? Lui demandais-je.

Entre votre fils Richard et ma fille, Catherine. Répond-t-il.

Malheureusement, je ne peux pas.

Et pourquoi cela ? Demande Clément.

Tout simplement, parce qu'il est déjà promis à la fille du roi de France, Marguerite. Mais en contre partit je peux si vous voulez en parler à mon Roi, si jamais nous avons le bonheur d'avoir un second fils.

J'accepte. Répond Julien.

Il signe le document de sa main, puis nous nous levons de nos chaises.

J'aimerais savoir, si jamais mon époux refuse de marier l'un de nos enfants aux vôtres, allez-vous...

Dissoudre notre alliance, non. Car vous êtes la seule à nous avoir donné chance de nous redonner notre ville natale, c'est pour cela que je vous prêterais allégeance jusqu'au bout Répond-t-il.

Bien... Dis-je soulagée de sa réponse.

Nous nous disons au revoir une dernière fois avant de me diriger vers le bureau du Roi. Lorsque j'arrive devant la porte, je frappe légèrement.

Entré... Répond Henri.

J'entre dans son bureau, celui-ci lève les yeux. Il me sourit avec douceur, s'approche de moi et m'embrasse avec douceur.

Comment s'est passé votre négociation ? Me demande-t-il en m'embrassant.

Voyez par vous-même... Lui dis-je souriante tout en lui donnant le document signé.

Il regarde le document, puis m'embrasse une fois de plus.

Je n'ai jamais douté de vous... Répond-t-il en m'embrassant une seconde fois.

Avant ça, le chef de la famille Médicis, m'a proposé un traité de mariage, entre nos deux familles. Lui dis-je.

Si je ne m'abuse, notre fils est déjà promit à la fille du roi de France. Répond-t-il.

Oui, mais il aimerait marier sa fille Catherine à l'un de nos futurs fils... Lui répondis-je.

Qu'a-t-il dit, si jamais je refusais ? Me demande-t-il.

Notre alliance ne sera pas dissoute. Lui répondis-je.

Alors cela veut dire que c'est son oncle Clément qui lui ordonner de vous exposer ceci. Répond-t-il simplement. Je vais refuser sa demande.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant