A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).

Chapitre 10.

Il soupire lassé.

Pourquoi ce soudain comportement ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.

Parce que ce que vous voulez n'est pas bien ! Dis-je en essayant de lui faire entendre raison.

Je suis le roi, je fais ce qui bon me semble ! Me répond-t-il.

Avez-vous donc oublié que vous êtes marié à la Reine ?! Lui demandais-je surprise de son comportement.

J'ai eu plusieurs maîtresses, madame. Me dit-il étrangement calme.

J'ouvre les yeux en grand choqué par ces propos.

N'avez-vous donc aucun respect pour votre femme ?! Lui demandais-je en colère. Elle vous aime et vous vous la traitée comme une moins que rien !

Ses yeux commence à se remplir de colère, mais je m'en contre fiche, je suis déterminée à lui tenir tête !

Je suis le roi ! Et vous osez me parler ainsi ! Me dit-il pleine de colère.

Vous êtes peut-être roi, mais vous n'avez aucun droit de m'obliger à faire quoi que ce soit ! Lui dis-je en m'énervant à mon tour. Si vous voulez avoir une Putain à vos côtés alors allé retrouver cette Anne Boleyn et laisser moi tranquille ! Continuais-je en lui tournant le dos et en partant de la grotte.

Mais le roi en décida autrement, il me prit par le bras brusquement et me retourna.

Je vous interdis de me tourner le dos ! Cria-t-il.

Et moi, je vous interdis de me traiter comme une...

Le roi me fit taire en m'embrassant avec ferveur, sans que je ne comprenne pourquoi des papillons se forment dans mon ventre. Une sensation de désir de vouloir être posséder par cet homme me prend tout le corps. Et en repensant aux nombres de maîtresses qu'il a et à la reine, mon désir pour lui se refroidie et je m'écarte de lui avec violence.

NON ! Criais-je en le poussant de toutes mes forces.

Il essai de se rapprocher à nouveau de moi.

Je vous interdis de vous approcher de moi ! Lui criais-je. Et encore moins de jouer avec mes sentiments ! Continuais-je en lâchant quelques larmes.

Le roi s'arrête en voyant mes larmes coulées le long de mes joues, voyant qu'il ne réagissait plus, je m'enfuie en retournant à mes appartements. Lorsque j'arrive enfin à retourner à ma chambre, je m'écroule sur mon lit et pleure toute les larmes de mon corps.

Charlotte ! Que se passe-t-il ? Me demande Isabelle paniquée par mon état.

Elle se dirige vers moi et me prend dans ses bras comme ma mère le faisait pour me réconforté.

C'est le roi ! Dis-je en pleurant. Nous nous sommes disputés et il m'a volé mon premier baiser, il s'est jouer de mes sentiments !

Oh ! Ma pauvre chérie... Allons calmer vous, tout ira bien... Me dit-elle.

Je veux rentrer chez moi ! Lui dis-je en pleurant. Je ne veux plus rester ici !

Chut... Je suis là maintenant... Dit-elle.

Isabelle passe sa main dans mes cheveux, lorsque je fini enfin de pleurer. Je m'écarte d'elle et essuie mes larmes.

Puis-je vous poser une question, Isabelle ? Lui demandais-je.

Bien sûr, ma petite. Me dit-elle sous regard bienveillant.

Qui sont les Plantagenêt ? Lui demandais-je curieuse.

Elle me regarde surprise.

Pourquoi cette question ? Me demande-t-elle.

Le roi m'a expliqué brièvement, mais je sais qu'il ne m'a pas tout expliqué. Lui dis-je.

Que voulez-vous savoir ? Me demande-t-elle gentiment.

Pourquoi sont-ils autant dangereux pour le roi ? Lui demandais-je.

Elle se lève du lit et regarde par la fenêtre de la chambre.

A cause de leurs ancêtres. M'explique-t-elle. Les Plantagenêt descendent en réalité du premier roi des Francs, Clovis 1er, un Mérovingien. Mais aussi de l'Empereur Charlemagne, un Carolingien. Mais elle est devenue puissante, lorsque Henri II Plantagenêt devint roi d'Angleterre et fit Aliénor d'Aquitaine sa reine, qui fut reine de France. Grâce à cette union, ils ont pu conquérir une partie de la France et l'Angleterre.

Aliénor était la mère de Richard cœur de Lion, c'est ça ? Lui demandais-je.

Oui, elle était aussi la mère de Jean Sans Terre. Me répond-t-elle.

Donc si j'ai bien compris, la dynastie des Plantagenêt a commencé à l'époque d'Henri II. Lui dis-je.

C'est exact. Me répondis-t-elle.

Mais si jamais, un membre de la maison Plantagenêt apparaissait, que se passerait-t-il ? Lui demandais-je.

Il aurait tous les droits de revendiquer le trône. Etant donné que c'est la véritable famille royale. M'explique-t-elle.

Et la maison Tudors ? Lui demandais-je.

La maison Tudors est une maison Galloise et non Anglaise, de ce fait, beaucoup de monde ont toujours dit que la maison Tudors n'était que des usurpateurs. M'explique-t-elle.

Pourquoi cela ? Lui demandais-je.

Le père de notre roi actuel, Henri VII, était certes un Lancastre et donc une maison qui appartenait au Plantagenêt, mais à l'origine il n'était pas destiné à devenir roi. Car le trône d'Angleterre était déjà occupé par Richard III. Tout comme la maison Lancastre, la maison d'York est une lignée cadette de la maison Plantagenêt. Henri voulant avoir le pouvoir, il provoqua le roi Richard III, ce qui provoqua la guerre des deux roses. Lors d'une bataille, Henri et Richard s'affrontèrent et se fut Henri qui le tua en l'attaquant par derrière. M'explique-t-elle.

Mais alors, si j'ai bien la maison Lancastre et D'York sont toutes deux des lignées qui appartiennent à la famille Plantagenêt. Donc ils n'ont rien à craindre. Lui dis-je ne comprenant pas.

Elle fit non de la tête.

Ce que vous ne comprenez est que les maisons Lancastre et d'York ne sont que des branches secondaire, alors que les véritable Plantagenêt appartienne à la branche principale. M'explique-t-elle.