Chapitre 59.

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Je me retrouve seule avec cet homme, celui-ci me regarde avec dureté, mais je ne me dégonfle pas et je m'approche des barreaux de sa prison.

Vous n'avez plus rien à craindre maintenant. Lui répondis-je doucement.

A part mourir ?! Me demande-t-il d'une voix moqueuse, voir même sarcastique.

En réagissant ainsi, vous auriez dû savoir que cela aller terminer ainsi. Lui répondis-je simplement. J'ai fait en sorte de vous épargner la mort, mais vous êtes revenu pour mieux empirer votre cas ! Continuais-je. Alors maintenant, veuillez me dire la vérité ! Lui dis-je.

Le Duc baisse les yeux perdus, ne voulant pas répondre à ma question. Je décide de lui poser la question.

Ai-ce l'Empereur qui vous à obliger ? Lui demandais-je d'une voix douce.

Non... Ce n'est pas lui... Répond-t-il hésitant.

Alors qui ? Lui demandais-je.

C'est la princesse, Marie Tudor... Me répond-t-il d'une voix tremblante.

Hein ! C'est impossible !

Vous ne pouvez pas avoir raison ! Lui dis-je choquée de cette révélation. Elle ne voudrait jamais détrônée son propre père ! Continuais-je.

Et pourtant, c'est la pure vérité, votre majesté... Répond le Duc. Elle m'a menacé de faire exécuter ma fille adorer si je ne faisais pas un coup d'Etat contre vous...

Avez-vous une preuve ? Lui demandais-je.

Le Duc s'approche de moi et me donne une lettre qu'il cachait dans sa chemise. Je la prends en main et ouvre celle-ci, les mains tremblantes.

Cher monsieur le Duc,

J'ai entendu dire que vous avez essayé de faire tuer la Reine, mais j'ai entendu aussi des rumeurs disant que vous aviez commencé à l'apprécier au moment où elle vous a épargné, sachez que je veux que mon père soit détrôner et je ne veux pas que mes batards de frères soit des héritiers au trône. Je vous ordonne de rassembler une armée et de tuer cette Putain et ses enfants !

Si vous ne le faîte pas, alors j'ai le regret de vous dire que les jours de votre fille sont compté !

Marie, votre future Reine.

Comment peut-elle faire une telle chose ?! Je l'ai aidée renouer une relation avec son père ! Et c'est ainsi qu'elle me remercie ! En poignardant son propre père dans le dos ?!

Pourquoi fait-elle ceci ? Lui demandais-je choquée.

Je ne sais pas, mais je pense qu'elle veut se venger... Me répond-t-il.

Se venger de quoi !

Je suppose qu'elle doit penser que c'est à cause de vous que le roi à divorcer avec sa mère, et qu'elle n'a pas eu l'amour de son père...

Je n'ai jamais fait cela ! Ce sont les Boleyn qui l'ont fait ! Dois-je vous rappelez que le roi a cru que je l'ai trahi et que j'ai dû m'exiler au Vatican !

Nous savons tout cela... Mais.

Mais quoi ?! Je l'ai aidé à renouer les liens avec son père, le roi ! Et c'est comme ça qu'elle me remercie ! En poignardant sa propre famille pour mieux les trahir ! Comment j'ai pu croire un seul instant qu'elle pouvait être une amie ! Suis-je aveugle à ce point ! Me le reprochais-je en colère contre moi-même.

Vous ne pouviez pas le savoir, votre majesté... Dit-il d'une voix triste.

J'inspire et expire doucement, puis le regarde à nouveau.

Je vais demander à mon mari d'annuler l'exécution... Lui dis-je en me dirigeant vers la sortie.

Non, ne le faîte pas. J'aurais dû être plus fort et protéger autrement ma famille. J'ai agis comme un lâche, je dois en assumer les conséquences. Répond-t-il.

La peur est tout sauve de la lâcheté ! La peur est un sentiment humain. Lui dis-je.

Il me sourit doucement.

Ne vous inquiéter pas pour moi, je n'ai plus peur, sachant que vous m'avez pardonné, cela me suffit amplement. Répond-t-il. De plus, le peuple ne voudra jamais ma survie... Tout ce que je vous demanderez est de prendre soin de ma famille... Me répond-t-il.

Je baisse les yeux et acquise à contre cœur. Je quitte la pièce, une boule à la gorge...

Quelques heures plus tard, je me trouve dans les tribunes, les gardes emmènent le Duc sur son lieu d'exécution. Un bourreau l'attend avec sa hache de bûcheron, arrivé devant son bourreau, le garde l'oblige à allonger le Duc sur le ventre, le cou sur un tronc d'arbre. Je peux voir dans ses yeux la terreur. Mon corps tremble de tous ses membres. Le bourreau soulève sa hache, ne voulant pas assister à la scène, je détourne ma tête. Quelques secondes après, j'entends la foule crier leur joie. C'est alors qu'une phrase me vient en tête.

Quel monde cruel...

Deux heures après l'exécution, nous sommes de retour dans nos appartements, je suis assise sur notre lit, Henri est la seule personne à être auprès de moi, en m'enlaçant et me caressant les cheveux.

Je n'aurais jamais dû vous faire assister à une exécution, je ne voulais pas vous mettre dans cet état... Me dit-il regrettant.

Je m'écarte de lui et me lève du lit. Je frotte mes mains nerveusement et me tourne à nouveau vers lui.

Je vous avais promis de tous vous avouer sur moi. Lui dis-je.

Charlotte, vous n'êtes pas obliger...

Non, je dois vous le dire. Sachez que je ne suis pas ce que vous croyez... Lui dis-je d'une voix tremblante.

Henri me regarde inquiet pour moi, il se lève et s'approche de moi.

Que se passe-t-il mon amour ? Me demande-t-il.

Comme vous le savez ma mère est une Plantagenêt et mon père est celui qui a tué Richard III. Lui expliquais-je.

Est ? Sont-ils encore en vie ? Me demande-t-il curieux.

J'acquis de la tête.

Oui... Lui affirmais-je.

Pourquoi ne m'avoir rien dit ? Me demande-t-il.

C'est parce que, je viens du futur... Lui avouais-je enfin.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant