Chapitre 30. (!).

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Je lui donne sa fille et sort de la chambre pour prévenir le roi. Lorsque le roi me vit sortir de la chambre, il se précipite vers moi pour entendre verdict.

Elle a donné naissance à une magnifique petite fille. Lui répondis-je d'une voix douce.

Il me prend dans ses bras, ses muscles sont détendu tout comme les miens, nous savons que maintenant tout est possible pour nous deux, mais une question taraude depuis tout à l'heure.

Que se passera-t-il si je ne te donnais pas de fils ? Lui demandais-je cette fois un peu apeurée par sa réponse.

Il s'écarte de moi et me regarde dans les yeux.

Peux m'importe, tout ce que je veux est d'être à vos côtés. Me répond-t-il d'une voix rassurante.

Je lui souris et l'embrasse sur la bouche, puis nous entendons de légers sanglots dans ma chambre.

Il est temps de mettre les choses au clair. Me dit le roi.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je ne comprenant pas sa phrase.

Il me prend par la main et entrons dans ma nouvelle chambre, Anne porte sa fille tout en pleurant. Lorsqu'elle me vit son regard s'assombrit, puis son regards dévie à celui d'Henri avec haine.

Je vois que vous n'avez pas perdu votre temps... Dit-elle d'une voix dégoûtée.

Et vous m'avez donné une fille, au lieu d'un garçon. Répond-t-il au tac au tac.

Ce n'est pas de ma faute... Répond-t-elle d'une voix tremblante de tristesse.

Je sais, mais depuis des mois vous m'avez promis un garçon et avant avoir donné naissance à votre fille, vous avez déjà fait deux fausses-couches...

Et c'est pour cela que vous avait décidé de retourner auprès de cette femme ? Lui demande-t-elle tout en me regardant avec haine.

Cette femme est aussi celle qui porte mon enfant et mon fils. Dit-il calmement.

Ses yeux s'ouvrent en grand, me regarde, puis regarde mon ventre arrondie. Et une nouvelle fois, elle regarde Henri.

Vous avez couché avec cette femme ! Cette traîtresse ! Lui dit-elle d'une voix pleine de colère.

Charlotte n'a jamais été une traîtresse ! Répond-t-il d'une voix pleine de rage. Mais vous oui !

Comment osez-vous dire de telle choses ?! Lui demande-t-elle.

Parce que lorsque je vous ai pris dans mon lit vous n'étiez pas vierge ! Vous et votre père avaient tout manigancé depuis le début ! Répond-t-il.

Non ! C'est faux ! Je vous ai toujours aimé, pensé à notre...

Notre enfant ! Elle n'est peut-être même pas la mienne étant donné que plusieurs hommes ont visité vos appartements ! Répond-t-il enragé.

Ce ne sont que des calomnie* ! Dit-elle. C'est cette ca...

ATTENTION A CE QUE VOUS DÎTES ! OU JE NE REPONDERAIS PLUS DE RIEN ! Hurla-t-il.

Je sursaute à sa rage soudaine. Quant à Anne, elle se fige sur place et le bébé se met à pleurer. Et plus le bébé pleure et plus je vois Henri perdre patience. Je décide de prendre les devants en me mettant devant lui et en attrapant en coupe son visage.

Calmez-vous... Lui dis-je d'une voix douce.

Il me regarde, puis il ferme les yeux et inspire, expire quelques secondes. Lorsque je vis qu'il s'était enfin calmer, je m'éloigne un peu, mais il décide autrement et m'embrasse à pleine bouche. Sachant que nous n'étions pas seuls, je m'écarte de lui tout en lui faisant comprendre qu'il ne fallait pas le faire en présence d'une personne. Il me sourit, puis celui-ci disparaît lorsqu'il tourna son regard sur Anne Boleyn.

Anne Boleyn, vous êtes condamnée à mort pour avoir trompé le roi et pour adultère en ayant eu des relations avec votre frère.

Quoi ! Mais je n'ai...

SILENCE ! Cria-t-il une seconde fois.

Anne me regarde suppliante. Par pitié pour elle, je regarde Henri et lui caresse la joue avec tendresse. Il me regarde soudainement.

Ne croyez-vous pas que ce n'est pas un peu excessif ? Lui demandais-je doucement.

Il fronce les sourcils, puis il dévie son vers celui d'Anne.

C'est la loi, Charlotte... Répond-t-il simplement.

Mais vous êtes le roi... Lui dis-je Vous pouvez faire peut-être quelques petites entorses ? Lui demandais-je.

Il soupir et se penche à mon oreille.

Vous me revaudrais ça ! Dit-il avec un grognement.

C'est-à-dire ? Lui demandais-je curieuse.

Vous verrez cela dans notre chambre plus tard... Répond-t-il simplement.

Henri se redresse et regarde Anne avec froideur.

Grâce à la bonté de Charlotte, je vous accorde l'exile à vous et à votre famille. Vous ne reviendrait plus jamais ici. Si jamais vous osez revenir sans mon accords, croyez le ou pas, mais je vous ferais exécuté. Avec ou contre le gré de ma future reine ! Répond-t-il en rogne.

Et notre fille ? Lui demande-t-elle d'une voix tremblante.

Comme je vous le répète, ce bébé n'est pas ma fille et elle ne le sera jamais. Vous pouvez garder cette gamine ! Répond-t-il d'une voix sombre.

Quand devrais-je partir de la cour ? Lui demande-t-elle toujours d'une voix tremblante.

Juste après avoir signé les papiers pour le divorce ! Répond-t-il.

Il se tourne vers moi, il me prit la main et sortons de ma chambre. Nous nous dirigeons vers sa chambre, je n'ai même pas le temps d'observer celle-ci qu'il se jette sur moi et m'embrasse de toutes de ses forces.

Il est temps de passer à votre dette ! Dit-il en me déshabillant avec rapidité.

Je me retrouve nue dans ses bras et il me force à reculer pour que puisse atterrir sur son lit, allongé sur le dos. Il se déshabille à son tour, maintenant nu et remplie de désir pour moi. En le voyant ainsi, je sens mon intimité se gorgée de plaisir de plus en plus et je me mords ma lèvres inférieur.

Voyant cela, il se place à califourchon sur moi et m'embrasse à en perdre l'haleine.

Vous essayez de me rendre fou ! N'est-ce pas ? Me demande-t-il.

Je ne vois pas de quoi vous parlez... Lui dis-je en lui souriant.

Vous jouez avec le feu ! Dit-il en me retournant pour que je puisse me retrouver à quatre pattes. Je vais vous faire passer l'envie de vous moquer de moi...

Je sens alors son membre me pénétrer avec douceur, je retiens mon souffle sentant le plaisir me submergée. Je sens sa main me caresser le dos avec délicatesse, puis les premiers coups de hanches commencent. Plus les secondes passent et plus ses coups deviennent de plus en plus puissant, Ses grognements deviennent des gémissements et mes gémissement deviennent des cris. Lorsque je sens la jouissance arrivé, il s'arrête quelques secondes, il se retire de mon antre et embrasse mon dos.

Que faîtes-vous ? Lui demandais-je haletante.

Je veux vous regarder lorsque vous jouirais... Répond-t-il simplement.

Il me retourne doucement et m'oblige à m'assoir sur lui. Une fois de plus son membre me pénètre avec douceur. Nous nous embrassons et nous faisons l'amour jusqu'à la jouissance ultime.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant