Chapitre 39.

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C'est le grand jour, je suis habillée d'une robe blanche, le buste est sertit de plusieurs petit diamant, autour de mon cou, je porte un collier dont la chaîne est en argent, le pendentif quant à lui est un magnifique diamant. Mes cheveux sont attacher en chignon très élégant, je porte un voile transparent et un diadème orné de diamant.

Vous êtes prête. Dit Isabelle ayant les larmes aux yeux.

Allons... Dis-je en la prenant dans mes bras avec douceur.

Plus je vous regarde et plus vous ressembler à votre mère... Dit-elle en s'écartant de moi, tout en essuyant ses larmes.

Si on retire la couleur de mes cheveux. Lui dis-je en souriant.

En effet... Dit-elle en riant à son tour.

Une personne entre dans la pièce, je vis alors que c'est Charles Brandon. Il se prosterne devant moi.

Votre altesse, je suis venu pour vous escortez devant l'Autel. Dit-il en nous souriant, après s'être relevé de nouveau.

Je ne suis pas encore Reine. Lui dis-je en lui souriant à mon tour.

Pour nous, vous l'êtes déjà. Dit-il en me tendant son bras.

Je prends l'avant-bras qui me tend et nous avançons tranquillement jusqu'à l'intérieur de la Chapelle de Saint-Georges, énormément de monde sont ici, la famille de François 1er, de nombreux noble d'Angleterre et y compris quelques membre de l'église du Vatican.

Pourquoi y-a-t-il autant de monde ? Demandais-je à Charles Brandon.

Avez-vous oublié que vous êtes une Plantagenêt ? Me demande-t-il en me souriant.

Lorsque je lève les yeux, je vois Henri habillé tout en blanc, avec sa couronne sur la tête. Puis je vis mon parrain, le Pape Léon X. Lorsque j'arrive devant l'autel, je me tourne vers le roi et nous nous sourions tous les deux, avant qu'Henri entrelace ses mains aux mienne, avant que le pape Léon X commence son discours.

Henri Tudors et Charlotte Plantagenêt, vous avez écouté la parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contrainte ?

Oui. Disons-nous en même temps.

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour la vie ?

Oui, pour toute notre vie.

Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux, de parents et d'éveilleurs là où le Seigneur vous attendra ?

Oui, nous l'acceptons avec joie.

Afin que vous soyez unis dans le Christ, et que votre amour, transformé par lui devienne pour les hommes un signe de l'amour de Dieu, devant l'Eglise ici rassemblée, échangez vos consentements.

D'une voix tremblante, Henri prend la parole.

Charlotte, voulez-vous partager ma vie ?

Oui, je le veux. Je veux partager avec vous les moments de bonheur et de peine, vos joies et vos problèmes. Je veux être à votre écoute chaque fois que vous le souhaiter pour qu'ensemble nous grandissions dans la confiance et l'épanouissement réciproques, sans cependant oublier les autres. Lui répondais-je d'une voix tout aussi tremblante que la sienne.
Et vous Henri, voulez-vous partager ma vie ? Lui demandai-à mon tour.

Oui, je veux vivre avec vous et rester uni à vous dans les bons et les mauvais jours, vous donner ma vie et vous rester fidèle, respecter vos sentiments, rester ouvert à vos espérances et vos problèmes, à votre cœur. Répondit-il.

Nous nous échangeons nos alliances.

Ce dont vous rêviez depuis longtemps et à quoi vous vous êtes préparés est accompli. Dorénavant, vous êtes unis devant Dieu et devant les hommes. Que dans sa tendresse, le Seigneur bénisse votre union et vous comble tous les jours de votre vie. Ce qu'il a uni, l'homme ne pourra le séparer. Répond Léon, avant de regarder Henri. Vous pouvez embrasser votre épouse.

Henri lève mon voile et nous nous embrassons avec tendresse. 

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant