Chapitre 15.

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Elle me regarde surprise.

Comment ai-ce possible ? Me demande-t-elle.

Je me relève soudainement et fit les cent pas.

J'ai essayé de l'en empêcher, mais il persiste ! J'ai essayé par tous les moyens, mais mon corps ne voulait pas répondre et nous nous sommes embrassés ! Et maintenant...

Isabelle s'approche de moi et me prend par les épaules.

Allons mon enfant, calmez-vous ! Me dit-elle d'une voix réconfortante. Que s'est-il passé avant qu'il ne vous embrasse ? Me demande-t-elle.

Eh bien, nous nous sommes embrassés pas une fois, mais deux fois. Lui dis-je.

Je lui explique ce qui s'est passé, la sensation que j'ai eu lorsqu'il m'a embrassé.

Je vois... Me dit-elle.

Isabelle, je suis apeurée ! Dis-je d'une voix tremblante. Je ne sais pas ce qu'il attend de moi ! Continuais-je.

Allons, Charlotte, calmez-vous. Me dit-elle d'une voix douce. Je suis sûr que c'est passager. Me dit-elle.

Peut-être, mais je n'ai jamais connu d'homme avant lui ! Lui dis-je. Et je ne veux pas m'attacher au roi, si jamais...

Si jamais vous n'êtes qu'un passe-temps ? Me demande-t-elle en me coupant la parole.

J'acquis de la tête.

Mais alors si vous n'avez jamais connu d'homme, cela veut dire que vous êtes...

Oui, je suis vierge... Lui répondis-je avant qu'elle finisse sa phrase.

Je comprends mieux votre attitude... Répondis-t-elle. Je croyais que lorsque vous disiez qu'il vous avait arracher votre premier baiser...

Vous avez cru que je mentais ? Lui demandais-je.

Elle acquit de la tête.

Vous savez, mais une femme serait capable de plaire au roi, même si elles doivent mentir sur leur virginité... Me répond-t-elle.

Comme Anne Boleyn... Dis-je dans un murmure.

C'est exact. M'affirma-t-elle.

Alors vous saviez ? Lui demandais-je surprise.

Ce n'est pas un secret pour tout le monde. Me dit-elle.

Et le roi, le sait-t-il ? Lui demandais-je.

Je pense qu'il ne veut pas reconnaître la vérité. Après tout, c'est un homme amoureux. M'explique-t-elle.

Pourquoi veut-t-elle autant prendre la place de la reine ? Lui demandais-je.

Que voulez-vous dire ? Me demande-t-elle ne comprenant pas ma question.

Lorsque nous nous sommes chicaner, elle m'a expliqué qu'elle voulait s'offrir à lui lorsqu'ils seront marié... Dis-je.

Elle ouvre les yeux en grand et se redresse brusquement.

Elle ne peut pas faire cela ! Je veux dire, elle n'a aucun titre de noblesse et...

Mais le roi est plus puissant que la reine, de plus elle n'a eu aucun fils. Lui dis-je.

Peut-être, mais il faut l'accord du Pape de Rome pour pouvoir briser ses vœux avec la reine.

Et il pourrait dire qu'elle était promise à son frère aîné. Le roi pourrait dire que c'est à cause de cela que la reine ne peut concevoir d'héritier mâle. Et si le Pape accepte à cette requête, alors il pourra épouser qui il veut. Lui expliquais-je.

Vous avez raison, mais comment savez-vous que le roi avait un frère aîné ? Me demande-t-elle.

Bon sang ! J'avais oublié que personne m'avaient dit que le roi avait un frère aîné. Je dois vitre trouver une parade !

Ma mère me l'a dit, c'était une anglaise après tout. Lui mentais-je.

Oh... Je vois. Me dit-elle. Elle s'assoit sur mon lit. Comment peut-on faire pour empêcher cela ? Demande-t-elle à haute voix.

Nous pouvons essayer de rapprocher le roi et la reine... Lui dis-je.

C'est impossible, la reine n'est plus en âge pour concevoir un héritier... M'explique-t-elle. Nous devons à tout prix éviter qu'Anne Boleyn aille sur le trône si jamais la reine se faisait... Mais attendez, vous avez les faveurs du roi ! Me dit-elle d'une voix remplie d'espoir.

Non ! Je ne veux pas servir de Chandelle pour votre plan. Dis-je d'une voix dure.

Non, je pense que le roi vous écoutera si vous lui en parlez. Me dit-elle.

Vous l'avez-vous dit vous-même, le roi est un homme amoureux. Lui expliquais-je. Et quand nous sommes amoureux...

Peut-être, mais il à jeter son dévolu sur vous et...

Attendez ! Vous voulez que je le manipule pour la reine ? Lui demandais-je.

Nous n'avons pas le choix...

Non ! Dis-je en me levant. Si vous voulez le manipuler, faîtes le vous-même ! Mais moi, il en n'ait hors de question que je manipule une personne ! Lui répondis-je en colère.

Mais c'est pour la bonne cause... Me dit-elle.

Il a des émotions et des sentiments ! Et il en n'ait hors de question que je joue avec ses émotions juste pour une cause ! Lui répondis-je. En faisant cela, je me comporterais comme cette putain d'Anne Boleyn ! Et je ne vaudrais pas mieux qu'elle ! Lui dis-je.

Alors devenez sa confidente, devenez sa plus proche amie...

Je ne peux pas ! Lui dis-je.

Pourquoi pas ?! Me demande-t-elle.

Parce que je viens du futur ! Lui criais-je.

Je plaque ma main contre ma bouche regrettant mes paroles. Quant Isabelle, elle ouvre les yeux en grand.

Mais, c'est impossible... Vous ne pouvez... Oh, mon dieu, vous êtes une sorcière ?!

Non ! Je n'en suis pas une ! Lui disant en me précipitant à son chevet. Je vous en prie Isabelle, je vous assure que je vous dis la vérité, mais je ne suis pas une sorcière. Je vous promets de tout vous dire sur moi, je vous promets de ne plus vous mentir. Mais je vous en prie, croyez-moi ! Je ne veux plus retourner à cette tour ! Je ferais tous que vous me demanderais ! La suppliai-je en pleurant.

Elle me prit dans ses bras et je pleure toutes les larmes de mon corps espérant à ma vie. Lorsque je fini, je m'écarte d'elle et essuie mes larmes.

Maintenant dîtes-moi tout. Me dit-elle en caressant ma joue mouillée.

Je lui explique qui je suis réellement, ma famille, ma vie et mon époque. Puis je lui explique la façon dont je suis arrivée ici. Puis je raconte la véritable histoire du roi d'Angleterre et de sa famille.

Vous comprenez pourquoi je ne peux pas, je ne peux me permettre de modifier l'histoire. Lui dis-je.

Et si dieu en avait décidé ainsi ? Me demande-t-elle.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je.

Peut-être que dieu, veut que vous changiez le cours de l'histoire et que vous changiez le roi. Me dit-elle. Peut-être que c'est votre destin, de remplacer la reine d'Angleterre et de faire des héritiers mâles pour que les Tudors existent encore quelques générations. Me dit-elle.

C'est impossible, et puis même si je le voulais, je ne pourrais pas puisque je n'ai pas de sang noble.

Comment s'appelait vos parents ? Me demande-t-elle.

Mon père s'appelait Jamie Frazer et ma mère Éléonore Frazer, pourquoi ? Lui demandais-je.

Comment était votre mère ? Me demande-t-elle.

Elle avait les yeux bleu, des cheveux long, bouclé et noirs. Pourquoi, que se passe-t-il ? Lui demandais-je perdue.

Alors vous êtes sa fille... Me dit-elle les yeux pleins de larmes.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant