Chapitre 55.

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Soudain une douleur vive me fait écrouler, c'est alors que je sens come de l'eau se percé. Prise de de sueur froide, je place ma main sur mon intimité et je sens comme une tête de Bébé !

QUOI ! Mais c'est quoi ce bordel ! Ne me dîtes pas que j'ai fait un *déni de grossesse !

La douleur est tellement intense que je ne peux même pas me relever. J'essaie d'appeler à l'aide, mais c'est impossible, de plus une envie de poussé me vint.

HENRI ! Criais-je paniqué et complètement désemparée.

La douleur est tellement incroyable, que je ne peux pas attendre. Je dois pousser, je n'ai pas le choix, si je veux que mon bébé puisse survivre. Je me mets en semi-assise et pousse en hurlant toute ma peur et ma douleur. Je fais deux poussé, sentant la tête sortir, je m'arrête et pousse une dernière fois, avant de ne plus sentir aucune douleur.

Je me redresse difficilement pour prendre mon bébé dans mes bras, je le soulève et remarque que c'est une petite fille. Elle ne pleure pas et ne bouge pas. Je décide d'insérer un doigt dans sa bouche et dégage toute muqueuse qui peut boucher les voix respiratoire de mon bébé. Lorsque cela fut fait, ma fille fit son premier cri. Je coupe le cordon ombilical à l'aide d'un couteau que j'ai trouvé. C'est alors que je vois enfin une personne s'approcher de moi et c'est avec soulagement que je vis Henri. Celui-ci me vit assise sur le sol, l'entre-jambe en sang.

Charlotte ! Dit-il avant de se précipiter sur moi.

Il se met à ma hauteur, et vis notre fille dans mes bras.

Mais comment...

Je ne sais pas comment elle va... Lui dis-je cette fois en pleure et effrayer pour notre fille.

Comprenant la gravité de la situation, il place un bras sous mes jambes et l'autre au niveau de mon dos, j'entoure son cou de mon bras et de l'autre bras, je maintiens notre fille fermement contre moi. Henri se précipite dans notre appartement, arrivé à l'intérieur, il nous pose sur notre lit, il prend ensuite une de ses chemises pour la couvrir.

Restez-ici, je vais chercher Isabelle. Dit Henri d'une voix calme.

J'acquis de la tête, avant qu'il ne parte. Quelques minutes après, Isabelle arrive en courant vers moi.

Vous allez bien ? Me demande-t-elle inquiète.

Oui, mais je ne sais pas comment elle va...

Ma fille à les yeux grand ouvert et très calme, mais ce qui m'inquiète est que j'ai bu quelque verres de vins et j'ai peur qu'elle est le *syndrome d'alcoolisation fœtale.

Avez-vous fait votre *délivrance ? Me demande Isabelle.

Non... Lui dis-je.

Henri s'approche de moi et prend la petite de mes bras, celle-ci commence à pleurer, Isabelle se place à mes jambes. Je me mets à pousser, quelques secondes plus tard, Isabelle réussi à extraire le Placenta. Elle examine le placenta comme je lui ai appris, puis elle me sourit.

Le Placenta est entier, votre fille va très bien. Henri me sourit et s'approche de moi.

Comment voulez-vous l'appelez ? Lui demandais-je curieuse.

Il regarde notre fille avec tendresse.

Je sens qu'elle sera une femme de caractère, dotée de courage. Alors, elle s'appellera Aliénor. En honneur, d'Aliénor d'Aquitaine, reine de France, puis reine d'Angleterre.

Il me la redonne, je la prends délicatement dans mes bras, je lui présente mon index, Aliénor intercepte mon doigt et fait un petit sourire.

Elle est tellement belle... Dis-je émue.

Tout comme sa mère. Me répond-t-il tout en embrassant le haut de ma tête. Demain, sera une magnifique journée.

Puis-je vous poser une question ? Lui demandais-je.

Bien sûr. Me répond-t-il.

Ai-ce bien que la princesse Marguerite de France, la fiancé de notre fils Richard, est malade ? Lui demandais-je.

Il soupire et me regarde avec tendresse.

Oui, c'est bien vrai... François risque peut-être les fiançailles de nos enfants à cause de cela.

Nous pouvons faire deux alliances... Lui dis-je simplement.

Que voulez-vous dire ?

Nous pouvons faire marier notre fille Aliénor au dauphin de France, Richard à une Médicis ? Lui demandais-je.

Il fronce les sourcils, puis réfléchit quelques instants.

Ce n'est pas une mauvaise idée, mais êtes-vous prête à faire cela à vos enfants ? Me demande-t-il.

Si nous voulons garder la paix, nous n'avons pas le choix. Et ceux même si que cela me brise le cœur.

Il acquit de la tête et m'embrasse avec douceur.

Nous en parlerons demain ensemble avec le roi de France, pour l'instant reposé vous. Vous êtes épuisé. Dit-il.

Henri fait en sorte de créer un lit improvisé pour Aliénor à l'aide de plusieurs chemises en les disposant au centre du lit, il prend Aliénor et la dépose dans le lit de fortune qui se trouve entre son père et moi. Nous nous endormons juste après.


Le déni de grossesse est le comportement inconscient de négation du fait d'être enceinte, que présentent certaines femmes par méconnaissance de leur grossesse, les changements liés à la grossesse étant biologiquement réduits ou incorrectement perçus. Une grossesse niée évolue à l'insu de la femme qui peut ne pas sentir qu'elle est enceinte, ou alors ne pas faire de lien entre les symptômes perçus et une grossesse.

Le syndrome d'alcoolisation fœtale est due au fait que la mère consomme des (même en faible quantité) lors de la grossesse . Ceci peut induire un syndrome d'alcoolisation fœtale. Il n'existe pas de dose d'alcool pour laquelle la santé du bébé n'est pas menacée. C'est un risque « 100 % évitable ». le Bébé est alors exposé aux risques suivants : , retard de croissance, , malformations physiques et troubles mentaux tels que déficit de l'attention, troubles de la mémoire et/ou difficultés d'apprentissage.... Les séquelles, s'il y en a, seront permanentes.

La Délivrance est la troisième et dernière phase de l'accouchement au cours de laquelle se produit l'expulsion naturelle ou artificielle du placenta et de ses annexes, les membranes et le cordon ombilical, hors des voies génitale.

A Travers Le Temps. Tome 2, l'Âge des Tudors. (Terminer, Non corriger).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant