Atteindre La Cible [M/M]

56. 🔞 Donner ou Recevoir 🔞

Ceci est un chapitre avec un contenu mature explicite. Des scènes sexuelles seront détaillées. Les termes utilisés seront grossiers et pourront heurter la sensibilité de jeunes téléspectateurs.

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Je viens de terminer ma douche et fais face à mon miroir. Bertrand ne m'a pas raté. Demain j'aurais des bleus sur le visage. Je ne pense pas assister au gala de ce soir avec cette tête, même si cela en valait la peine.

Je lâche un rire stupide.

Moi qui pensais qu'il allait porter son sac et sortir de ma vie à jamais, après lui avoir dis la vérité. Au lieu de ça, j'ai eu droit à une confession brulante. Sois je suis chanceux, sois je vais bientôt mourir et Dieu m'accorde mes derniers vœux. Je suis si extatique que je ne sais même pas comment réagir. La joie me consume de l'intérieur. Bertrand est derrière cette porte et je vais lui demander quelque chose d'important. Je comptais le faire après avoir annulé mes fiançailles avec Céline, mais je ne peux plus attendre. C'est fou à quel point j'en tremble. Je suis quelqu'un de sûr de moi d'habitude, mais j'ai peur de l'affronter et de lui poser une stupide question.

Je me gifle les deux joues pour me reprendre. Super je viens de réveiller la douleur à la mâchoire. J'ai oublié la grande serviette sur mon lit. J'attache celle de mes cheveux sur ma taille et sors. Maintenant que j'y pense, il doit avoir envie de se doucher, il est environ seize heures. Je vais dans le petit salon et trouve Bertrand qui fait les cent pas. Qu'est-ce qu'il a ?

Il marmone des paroles indéchiffrables entre les dents. Il pratique la sorcellerie maintenant ? Je l'interrompt dans sa prière et lui propose une douche. Il finit par ouvrir les yeux et me regarde. Je retire ce que je dis.

Il me dévore des yeux.

Ça ne lui ressemble pas.

Je sens bien qu'il y a quelque chose de changer chez lui. Il halète en se soutenant sur le dossier d'un canapé comme s'il n'avait plus d'équilibre. J'arrive à discerner des perles de sueurs qui se forment sur son visage, malgré la climatisation. Il est malade ?

Je lui redemande s'il en veut une. Au lieu de me répondre, il se jette comme un loup affamé sur moi. Je perds l'équilibre, tandis qu'il me plaque sur le mur derrière moi. Il est brusque et incontrôlable. Ses lèvres rencontrent les miennes, fiévreusement. Je suis si surpris par cette attaque que je ne réagis pas tout de suite.

Mon corps est paralysé. Je ne réalise pas qu'il est si entreprenant. Je bloque complètement, c'est trop beau pour être vrai.

Où est l'entourloupe ?

Je riposte en essayant de mettre de la distance, dans mon empressement je fais tomber ses lunettes quelque part. Il n'a pas l'air affecté, au contraire il a approfondi le baiser qui commence à me faire de l'effet. Mon corps mouillé l'avantage, mes tentatives de l'éloigner ne fonctionnent pas. Il refuse de me lâcher. Le noeud de ma serviette menace de se détacher. Je la sens glisser de ma peau. Je la tiens avec fermeté, alors que ses mains s'aventure dangereusement sur le bas du dos.

Une chaleur naît dans mon bas ventre. Ses lèvres ont un goût de limonade, c'est exquis. Il glisse sa main droite le long de mon buste avec une lenteur calculée, des frissons m'hérissent les poils. Il s'aggripe à ma taille, ce qui m'arrache un juron.

— Bertrand, bébé, calme toi. Qu'est-ce que tu as ?

Il ne me répond pas, profite pour glisser sa langue dans ma cavité buccale où nos deux muscles se disputent la dominance. Elles combattent lascivement, tandis qu'il continue sa course jusqu'à ma serviette où il passe par l'ouverture béante pour entrer en contact avec mon postérieur. Il me masse sans vergogne, ce qui m'arrache un râle. Je n'ai aucun contrôle sur ce qui se passe.