Petite parenthèse avant de commencer, j'ai remarqué que mes chapitres avaient une tendance à la dépublication, si je ne fais pas attention... par exemple, je me rends compte ce matin que le chapitre 79 que j'ai posté hier avait été retiré, et comme cette fois il n'y a pas de vues dessus, j'en déduis que vous n'avez pas pu l'avoir, et ça m'énerve un peu. Donc voilà, je m'excuse et si vous vous en rendez compte, n'hésitez pas à me le faire savoir, je pourrais sûrement régler le problème un peu plus vite ! :)
C'était tout, je vous laisse tranquilles, bonne lecture !
Allongée dans la chambre, Hope regarde le plafond en silence. De toute façon, à qui pourrait-elle parler ? Seijuro est au travail.
Elle ferme les yeux. Depuis combien de temps n'a-t-elle pas été travaillé ? Elle soupire et sort du lit. Il est sept heures du matin. L'heure de se lever si elle veut retrouver un semblant de vie normale.
C'est vrai que le travail paraît facultatif quand on a de l'argent et des hobbies pour occuper ses journées. Mais elle ne voudrait pas abuser. Il ne manquerait plus qu'elle fasse faillite.
Elle frissonne en enfilant sa chemise, l'esprit occupé.
Il y a de nombreuses choses dont elle aimerait parler avec son conjoint. Surtout à propos de son frère. Leur dernière discussion une semaine plus tôt l'a amenée à ce point là : il va falloir qu'elle parle aux autres de Jeremya. C'est l'inévitable.
Sauf qu'elle n'en n'a pas envie.
Parler rapidement de lui en disant qu'il était doué ou qu'elle le connaissait, c'est simple. Elle a répété les mêmes phrases tellement de fois que les mots qu'elle utilise dans ses cas là sont maintenant dénués de sens, ou même d'émotions. Il n'y a strictement plus rien dedans. Pas même la moindre trace de peine.
Elle se fait une tresse, l'élastique entre les lèvres, avant d'enfiler ses chaussures.
Elle avait raison, Seijuro ne laisse plus trainer sa tasse sur la table deux fois dans la semaine. Même les jours où il est en retard.
Sa main va beaucoup mieux, d'ailleurs. Il a repris le basket en sessions intensives. Et elle a reprit les entraînements solos.
Hope sourit.
Il y a tellement de choses à faire. Pour tout, tout le temps.
Elle attrape ses clefs, une veste, son sac, son téléphone, referme la porte d'entrée derrière elle, et descend au parking.
Dans la voiture, elle compose un numéro précis :
- Himeko ? C'est moi. Tu es déjà arrivée au bureau ?
- Oui, j'y suis. Vous avez besoin que je vous envoie un document ?
- Non, j'arrive. Tu crois que tu peux me commander un petit déjeuné ? Je n'ai pas eu le temps d'en prendre un avant de partir. Avant de changer d'avis, oui !
- Très bien... à tout de suite, dans ce cas.
- A tout de suite.
Elle sourit ironiquement en changeant de vitesse.
Semer la panique dès le matin, c'est l'ingrédient parfait pour bien commencer une journée, non ?
Les joueurs de l'équipe de Seijuro sont sur le parquet quand il arrive. Et tout le monde a reçu le même message : « Je serais un peu en retard, désolée. H. ».
- Hope est malade ? lui demande Kuroko en le voyant arriver.
Il hausse sincèrement les épaules.
- Je ne sais pas, je n'ai pas eu de réponse quand j'ai demandé des précisions. Pourquoi ?
- J'ai pensé que tu serais mieux renseigné, c'est tout, lui répond-il avant de repartir vers les autres.
Une porte s'ouvre à la volée et un visage anormalement lumineux apparait.
- Bonsoir ! Vraiment désolée pour le retard !
Elle regarde rapidement Seijuro avant de poser son sac.
- Tu viens d'arriver aussi ?
- Oui. J'ai été retenu un peu au travail.
- Je vois.
- Je m'attendais à ce que tu sois plus en retard que ça.
- Tous les retards ne sont pas les mêmes selon les personnes concernées. Vas vite te changer. Je voudrais essayer quelque chose aujourd'hui.
Elle commence à ouvrir sa chemise avant même d'être dans le vestiaire et il l'observe faire, l'air circonspect.
Quand Seijuro sort du vestiaire, toute l'équipe est rassemblée autour d'Hope.
- Bon. Alors. Je voudrais essayer de voir quelles sont vos passes préférées, celles que vous aimez recevoir. Et t'apprendre une nouvelle technique, Kise. Kuroko, je m'occupe de toi la prochaine fois, parce que ça risque d'être un peu plus long. Ça va à tout le monde ?
- Attends une seconde, s'il-te-plaît.
Elle tourne la tête vers Midorima.
- Oui ?
- Comment ça, tu veux connaître la passe qu'on préfère ?
- Il y a des passes parfaites, comme les fait souvent Akashi, et il y a les miennes. Personnellement, je sais que toutes les passes ne conviennent pas à tout le monde, je voudrais que vous vous en rendiez compte. Y a des passes qui sont dures à réceptionner, même quand elles sont très bonnes. Toi, par exemple, tu peux tout attraper, mais tu n'es pas plus à l'aise avec un type ou une hauteur de passe ?
- Si. Quand elle m'arrive au niveau de la main sans que j'aie besoin de me pencher.
Elle lui fait un sourire entendu.
- Bah voilà. A qui le tour ?
- Toi, tiens. Tu préfères quoi ? demande Shizue enjouée elle aussi.
- Les passes basses.
- Tu es déjà petite.
Elle arque un sourcil en se tournant d'un bloc vers Aomine.
- Et toi tu es désagréable. Les passes que je préfère sont les passes qui m'arrivent à la cuisse. Parce que je suis petite, justement. Imaginez que vous deviez vous baisser aussi bas pour attraper la balle. Moi, je fléchis les jambes à peine plus. Et je peux repartir rapidement en dribles.
Kuroko hoche la tête :
- Le problème avec le basket, c'est que c'est un sport de grands. Mais quand on est petit, on a aussi des avantages que les grands n'ont pas. C'est vrai qu'on ne me pique pas la balle, parce qu'on ne me voit pas. Mais c'est une bonne technique.
- Bien sûr que c'est une bonne. C'est l'une des miennes, répond-elle avec un sourire entendu.
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La Plume Et L'Archet
Fiksi PenggemarQuand il la rencontre pour la première fois, il ne se doute pas de l'impact qu'elle aura sur sa vie. La perfection est un critère de taille, quand on vient de l'illustre famille Akashi, si bien qu'il ne s'en formalise plus vraiment. Mais étouffant p...