___J'ai fais beaucoup d'heures sup' ces derniers temps, j'espère que ça n'a pas été trop dure pour toi...
Tandis que je commençais à engloutir mon assiette remplie seulement d'un cordon bleu et de pâtes natures qu'on avait rajouté à la fin, ma mère commençait à entamer la "conversation".
___J'avoue que ça m'a pas mal perturbé...
___Je suis désolé.
Je plantai mes iris dans les siens d'un air sérieux.
___Ce qui est fait est fait, pas besoin de continuer à t'excuser en boucle.
Son regard se figea en un instant. Elle avait l'air de ne plus savoir quoi dire. En même temps ça se comprenait, ça faisait presque un mois qu'on ne s'était plus vu.
Bien qu'elle avait beaucoup de mal à s'empêcher de s'excuser toutes les trois secondes, elle finit par tout m'expliquer. Que ce soit pour l'appel que lui avait passé l'hôpital, ou les visites qu'elle avait rendu à mon père sans m'en toucher un mot.
Tout ce mensonge datait donc déjà de trois semaines.
___Demain tu travailles ? Je lui demandai en prenant la dernière bouchée de mon cordon bleu que j'avais littéralement engloutit.
___Non, j'ai pris un jour. Me répondit-elle calmement.
___Allons à l'hôpital alors ? Je lui proposai avant de me mettre à manger mes pattes.
___Oui, on ira pour quinze heure, ça te va.
Même si cela me paraissait assez tard comme horaire, je préférai en faire abstraction et acquiesçai simplement face à sa proposition. Et pour une fois depuis longtemps, on mangea silencieusement ensemble. Ce n'était pas un silence gênant, mais plutôt chaleureux et, bien que je savais pertinemment que la semaine qui allait suivre n'allait pas être de tout reposante ni joyeuse, je préférai profiter de ce moment. Et dieu savait à quel point j'en avait besoin.
Après manger, je débarrassais la table calmement. Ma mère qui avait finit de manger depuis une bonne demie heure s'était assoupie sur le canapé devant la télé. Je fis le moins de bruit possible, afin de ne pas la réveiller et une fois la table débarrassée et la vaisselle lavée, je ramenai une couverture afin de la couvrir correctement.
Je ne savais pas quand elle allait se réveiller donc j'en conclus qu'elle allait sûrement passer sa nuit ici. Après l'avoir couverte puis éteint toutes les lumières des pièces du même niveau, je montai, mon cellulaire en main et décidai d'aller directement me coucher. Il était minuit passé, et vu tous les événements qu'ils s'étaient passés ces deux trois derniers jours, j'étais littéralement exténuée . Au moins ça devenait de plus en plus facile et rapide pour m'endormir, c'était au moins ça.
Ce fut donc sur ces dernières pensées qu'à mon tour je rejoignis les bras de Morphée.
La fin du week-end passa rapidement. Le lendemain de notre "conversation" nous étions allé, ma mère et moi, comme convenu rendre visite à mon père. Rien de spécial ne s'était produit.
Son rythme cardiaque baissant encore mais les différences de fréquences n'étaient pas énormes. Mais ça avait le dont de me stresser. Je savais pertinemment que plus cela baissait, plus mon père se rapprocher du monde de la mort.
Et ce fût dans un sentiment de stresse et de tristesse que se finit ce week-end. Le soir, j'avais très peu dormi.
apparemment ce fût aussi le cas de ma génitrice car elle était venu me réveiller le lundi matin avec trente minutes de retard.___Je vais me faire défoncer ! Je paniquai en enfilant le plus rapidement possible mes habits, que je n'avais bien évidemment pas préparé la veille.
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PROFESSOR ACKERMAN
FanfictionLorsque son professeur de français est remplacé par un nouveau, Ryuu ne s'attend pas à ce que celui-ci soit si glacial, autoritaire et méticuleux. Pourtant, elle nouera un certain lien avec celui-ci dès le jour de leur rencontre. Fin : 02/01/2022...