PROFESSOR ACKERMAN

82: Explications 1/2

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Coucou ! J'espère que vous allez bien. C'était juste pour vous prévenir que c'était (normalement) l'avant dernier chapitre de cette fanfiction. Il y aura sûrement un Épilogue aussi.
Bonne lecture 🥰
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-C'est pas vrai ! M'écriai-je en me penchant vers l'avant pour me prendre violemment la boîte à gant du propriétaire du véhicule.

Tout en gardant un sacré sang calme, ce dernier nous gara au bord de la route sans faire d'obstacle aux voitures derrières nous.

Une fois celle-ci arrêtée, je sortis directement et enlevai ma veste pleine de vomis avec dégoût tandis que Livaï accouru à la portière d'Eren pour le faire sortir.

Ce dernier tomba lourdement à mes pieds et je m'abaissai tout en essayant d'ignorer l'odeur putride qui émanait de lui et qui me donnait la nausée.

-Allez lève-toi tu me fais de la peine. Essayai-je de le relever.

Malgré tout mes efforts, celui-ci restait en vain au sol sans montrer aucun interêt à mon aide. Et plus je restai à cette proximité plus l'odeur me donnait la nausée.

Etant au bord de la route, il y avait, et heureusement pour moi, quelques petits buissons. Vers lesquels j'ai fini par me précipiter après quelques secondes à essayer de résister en vain. Et je finis par rendre tout ce que j'avais pu avaler à la soirée à mon tour.

Une fois sûre que je n'allais pas finir par y retourner une fois de plus, je finis par rejoindre mon meilleur ami qui n'avait pas bouger d'un pouce et qui semblait s'être endormi tandis que le plus vieux d'entre nous venait de ressortir de sa voiture.

-Ça va aller ? Me demanda-t-il, m'ayant sûrement entendu.

J'acquiesçais doucement avant de m'abaisser vers Eren en me bouchant le nez pour éviter de retourner vers mes amis les buissons.

-Je m'en occupes.

Il me poussa doucement avant d'empoigner avec force les épaules du corps inconscient du brun avant de le replacer adroitement à sa place initiale puis de l'attacher.

-J'ai nettoyé le plus gros, il ne reste rien à ta place, on roulera les fenêtres ouvertes. Me précisa-t-il avant de m'ouvrir la porte.

Je m'assis à ma place en évitant de respirer le plus possible. Je savais que ma capacité de vomir pouvait se déclencher de nouveau à tout moment.

Le trajet se fit une nouvelle fois dans le silence et comme promis, Livaï avait bel et bien laissé les fenêtres ouvertes, me donnant alors une vague impression de fraicheur.

-Je sais que je te dois des explications.

Il me coupa de mes pensées qui se tournaient principalement sur le fait de ne pas penser à l'odeur nauséabonde qui régnait toujours dans le véhicule.

-C'est pas trop tôt... Et tu comptes me les donner quand ? Soupirai-je en regardant le paysage de mon quartier apparaître petit à petit sous mes yeux dans l'obscurité et la fraicheur de la nuit.

-Quand tu voudras.

Je me tournai vers ce dernier, surprise par sa soudaine proposition. Et rien qu'à la vue de son visage, je pouvais en juger que celle-ci était totalement sérieuse.

-Même maintenant ?

Un léger rire s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne gare la voiture devant mon entrée.

-On devrait d'abord s'occuper de monsieur concours shot mais si tu veux, oui.

Je me tournai vers le monsieur en question et rien qu'à le voir dormir avec son air d'enfant insignifiant qui devait sans doute faire des rêves incompréhensibles et sans aucun sens au même moment, me fit rire de plus belle.

-On va le ramener avant...

On sortit donc de la voiture avant que je ne finisse par l'aider à prendre Eren sur son dos. Il le saisit cette fois un peu plus difficilement et je me précipitai vers l'entrée pour déverrouiller la porte aussi rapidement que possible.

Vu l'heure, ma mère devait sans doute être déjà couchée alors j'indiquai au noiraud de faire le moins de bruit possible en montant les marches.

Une fois dans la chambre de mon meilleur ami, il le déposa doucement sur son lit sur le ventre, d'après lui, on ne savait jamais s'il se remettrait à vomir. Et il était vrai que c'était sacrement nul de mourir étouffé par son propre vomis.

On en ressortit assez rapidement avant de se diriger vers la cuisine. Il s'installa à table tandis que je sortis de l'eau avant de lui proposer du thé, sans oublier de préciser que je ne savais toujours pas le faire. Il refusa disant que la vue du vomis lui avait totalement coupé l'envie de boire et de manger, ce que je comprenais totalement.

-Bon alors, ces fameuses explications ? Finis-je par lui demander après avoir fermé la porte pour éviter de trop de bruit.

Il prit une grande inspiration de sorte que son torse s'éleva de quelques centimètres avant de se restabiliser doucement. Ses doigts qui parcouraient maladroitement le bord de la table trahissaient totalement le fait qu'il n'était pas sûre de lui et qu'il était sans doute en train de chercher ses mots.

-Elle voulait nous dénoncer à la direction. Finit-il par lâcher tout en plantant son regard orageux dans le miens.

Je posai mes deux coudes de part et d'autres sur la table et pris appuis sur mes mains pour soutenir mon menton pour approfondir notre contact visuel.

-Tu aurais pu venir m'en parler.

Il soupira longuement avant de reprendre difficilement.

-C'est pas aussi facile que ça en a l'air Ryuu. Cette femme est toujours prête à tout. Elle aurait été capable de venir te faire du mal.

-La police ça existe tu sais ?

Encore une fois son air se fit de plus en plus grave. Je savais bien que j'étais en train de le pousser à bout, mais après tout j'étais dans mon droit et il le méritait bien.

-Et puis, même si Petra était comme tu l'as décrite, en quoi ça a un rapport avec ton changement brutal de comportement avec nous en classe ?

Même si je ne le disais, il devait avoir comprit que je faisais une nette référence à mon renvoi en tant que délégué, et toutes les fois où ils nous avait reprit avec Eren.

-J'ai essayé de faire en sorte que tu me détestes-

-Et t'as bien réussi ton coup. Le coupai-je d'un ton aussi froid que la glace.

-Justement, moi je n'y arrive pas.