𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟒

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
▬▬ MARTYRS ▬▬


CH138
petit spoiler

             L’esprit engourdi, Emeraude mit de longs instants avant de revenir à elle-même. Les sensations, tuent lorsqu’elle se trouvait dans la passerelle, la regagnèrent peu à peu. Attrapant ses sens avec douceur et tendresse.

             La peau de son visage s’éveilla au contact froid d’un vent fort. Celui-ci était créé par un mouvement continu provenant d’elle-même. Oui. Elle se déplaçait. Ou plutôt, elle se situait sur quelque chose se déplaçant. A une vitesse folle, elle filait dans les airs s’échouant sur sa peau. Pourtant elle se sentait stable.

             Malgré ses vêtements s’agitant sur sa peau frigorifiée, son sang se mouvant avec force dans ses vaisseaux et son cœur se balançant avec une vigueur telle qu’elle en avait la nausée, Emeraude se sentait bien.

             Car, sous son dos, deux formes cylindriques mais tendre la soutenaient. Même si elle ne sentait pas ses jambes, que le monde semblait tourner trop vite autour d’elle, ce contact chaud et doux la maintenait. Car elle reconnaissait l’odeur qu’elle n’avait jamais su définir caractérisant l’homme sur qui elle reposait. A ses cuisses qu’elle occupait comme s’il ne s’agissait que d’oreillers était rattachée une fragrance typique de Levi Ackerman qu’elle n’avait pourtant jamais pu identifier.

             Enfin, jusqu’à maintenant.

             Un sourire étira ses lèvres tandis que, puisant dans la force de l’aura qu’il projetait sur elle, ce contact si reposant, elle ouvrait les yeux. Ceux-là se posèrent aussitôt sur le ciel gris de cette froide après-midi, quelque peu embrumée par la présence des titans colossaux. Malgré cela, elle ne quitta pas son rictus.

             L’espoir. Telle était son odeur. Fine et délicate, indescriptible et pourtant si particulière, le caporal ne dégageait rien de plus que la fragrance que lui-même était. L’espoir. Avec son soupçon de paix.

             Dans son champ de vision se découpa bientôt une silhouette se penchant sur ses traits. En contrejour, elle ne parvint pas à la distinguer tout de suite mais reconnut Bosuard lorsque celle-ci, relevant vivement la tête, interpella d’autres personnes situées à ses côtés :

— Elle est réveillée !

             Aussitôt, Emeraude sentit le support sur lequel elle reposait tressaillir et, courbant son dos, le noiraud vint s’assurer des dires de la jeune femme. Lorsque son œil gris croisa les iris réactivent de la comateuse, il ne put empêcher un sourire d’étirer ses lèvres. Malgré la situation, l’urgence les pressant d’agir et la peur de devoir s’en aller rejoindre leurs frères d’armes sacrifiés bientôt, il prit le temps de pousser un soupir de soulagement.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant