𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝐎

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
▬▬ MARTYRS ▬▬







— Bon, ça doit être ic

             La phrase de la jeune femme mourut dans sa gorge lorsqu’elle leva les yeux sur la pièce qu’elle venait de pénétrer. Celle que le caporal, au travers d’une note laissée à sa table par Hanji lorsqu’elle mangeait, lui avait indiqué être sa chambre.

             Debout dans l’encadrement de sa porte, elle déglutit péniblement. Il devait s’être trompé, elle ne pouvait pas être affectée en ces lieux. Car, même si elle était à présent cheffe d’escouade et que ceux-là étaient mieux logés que les autres — car dans des chambres simples et non avec des camardes — elle doutait sérieusement que quiconque puisse dormir dans des salles si luxueuses.

             Face à elle, agrandissant l’endroit pourtant déjà vaste, un long miroir s’étendait, accroché au-dessus d’une commode brune où trainait un vase garni de fleurs pourpres. Un placard imposant de la même couleur que l’autre meuble se trouvait de l’autre côté du mur, les deux étant séparés par une large fenêtre se finissant en demi-lune et parée d’un voilage fins couleur crème.

— Des rideaux ? Des fleurs ? souligna-t-elle, interloquée.

             Sur le mur de gauche avait été placé un lit double encadré par des chandeliers jaillissant des murs. Ses draps pourpres — de la même couleur que les fleurs du vase — rappelaient la teinte du tapis sur lequel il reposait, protégeant le parquet. Mais ce qui attira le plus son regard fut le tableau situé juste au-dessus de la tête de lit, représentant un splendide paysage d’une campagne située dans le mur Rose.

— Un tableau ? Un tapis ? elle marqua une brève pause en voyant les multiples bougies. Des chandeliers !?

             Tournant la tête vers le mur de droite, elle remarqua une sorte de portant de bois dépliable ou se voyait des motifs compliqués couleur or sur un fond bleu. Elle fronça les sourcils. Jamais elle n’aurait cru voir un paravent. Car cette invention était bien trop chère pour se trouver dans une chambre de soldat. Mais ses yeux furent attirés par la porte située à côté. Elle déglutit péniblement.

— Non mais… Est-ce que c’est…

— Une salle de bain privée, oui, répondit fermement une voix dans son dos.

             Elle parvint à dissimuler le sursaut qui la prit lorsqu’elle reconnut le propriétaire de celle-ci. Sa mâchoire se contracta tout de même, très peu enchantée de se retrouver en tête-à-tête avec cet homme. Mais, s’il était venu la voir dans sa chambre, cela signifiait qu’il souhaitait lui parler.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant