Part 47

1.3K 214 12
                                    

Bilal: tu avais raison sur ce gamin. C'est le fils du cousin de ton défunt mari, ce putain d'Aliou Sow.

Il faisait des cent pas dans la chambre.

Jeyna: je m'en doutais...j'aurai aimé que ça soit fausse.

Elle s'assoit sur le lit, ses mains sur sa tête.

Bilal: mais ça ne l'est pas. Ce qui me fait le plus mal, c'est que ma fille est sa victime. Il a violé notre fille Jeynaba.

Ses yeux étaient tous rouges.

Bilal: pourquoi tu n'es pas surprise? Tu le savais? Tu savais qu'elle a été victime de viol?

Le silence de Jeynaba en disait plus qu'il ne s'y attendait.

Bilal: Jeynaba, réponds moi. Tu savais que Mariama a été violée? Et tu ne m'as rien dit?

Jeyna: Bilal, parle doucement et écoute moi

Bilal: Depuis quand? Depuis quand le sais-tu

Jeyna: Bilal, écoutes moi....

Bilal: je t'ai posé une question! Depuis quand?

Jeyna: depuis...depuis le début.

Bilal: FUCK!!!! Comment tu as osé me cacher un truc si grave?

Jeyna: il y'avait trop de problèmes cette période. Y'avait jamais un bon moment. La mort de ta mère, et puis la maladie de Mohammed. Il y'avait toujours des problèmes qui m'empêcher de te le dire. En..en plus Mariama voulait pas que tu le saches. Je ne pouvais rien y faire.

Bilal: n'importe quoi...il ne faut pas me sortir ses excuses bidons. Le bon moment ne manquait pas, c'est toi. C'est toi le problème. Quand comptais tu me dire que MA fille était victime d'un viol? Quand au juste?

Jeyna: Bilal, je comprends tu sois fâché. Tu en as le droit, je te l'accord mais s'il te plaît parle moins fort. Mariama va nous entendre.

Bilal ne l'écoutait plus, il faisait les cents pas dans leur chambre conjugale. C'était comme s'il avait perdu la tête.

Bilal: Cette maudite famille continue de nous faire anéantir. Cette maudite famille! Ma fille n'aurait jamais été une victime et l'entreprise de mon père ne serait pas en faillite si tu ne les avais jamais connu...

Il arrête de parler le moment qu'il a réalisé ce qu'il venait de dire

Jeyna: pourquoi tu dis cela comme si c'était de ma faute? Tu m'accuses?

Cela lui a ramené à la réalité

Bilal: j'ai...j'ai pas réfléchi.

Jeyna: la prochaine fois, il faudra réfléchi avant de parler. Et saches une chose, je ne regrette en aucun moment d'avoir connu mon mari, le père de mes enfants.

Bilal: ton défunt-mari

Jeyna: (le regarde de haut en bas) tu fais pitié. Je ne peux pas croire que tu es jaloux d'une personne qui est déjà mort. N'oublies pas que c'est grâce à lui que tu m'as épousé aujourd'hui. S'il n'était pas mort, j'aurai jamais...j'ai bien dit jamais marié un homme aussi pitoyable que toi.

Elle sort de la chambre énervée. Elle part se réfugier dans la chambre des invités. Elle commence à sangloter, ce que son mari a dit l'a gravement affecté. Elle se danger déjà coupable et maintenant son mari y ajoute. Bilal l'y trouve etMviens s'assoir près d'elle et la prend dans ses bras. Mais elle le repousse.

Jeyna: ne me touches pas.

Bilal: pardonnes moi. C'est pas ce que je voulais dire.

Jeyna: C'est ça ton défaut Bilal. Quand tu es en colère tu ne penses jamais à ce que tu dis.

Le Cri du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant