Part 69

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Deux semaines plus tard.

Il l'observait faire des vas et viens pour aider Soda servir les invités. Le tour de famille se déroulait à la maison familiale. Il y'avait tout le monde, les frères et sœurs et cousins de Jeyna et leur famille, celle de Bilal et les amis proches. Même Mariama et Nabil étaient revenus. Les enfants adoptifs (talibés) de Jeynaba aussi étaient présents.

Quand Fatima a eu un moment de repos, elle s'assoit pour masser ses épaules. Mohammed qui a remarqué cela est venu se mettre près d'elle.

Mohammed: pourquoi tu te fatigues comme ça. Tu ne travailles pas ici.

Fatima: (sourire aux lèvres) les bonnes habitudes meurent difficilement. Et puis, je n'y vois pas d'inconvenance.

Il la regardait avec tellement d'admiration et de désire mais surtout le désire.

Mohammed: tu es fatiguée?

Fatima: Oui, mes pieds me font hyper mal.

Mohammed: laisse moi les masser alors...

Elle ne regardait surprise. Elle ne s'attendait à une telle réponse. Mais elle ne devrait pas l'être, quand il est intéressé par une femme, tout le monde le saura car il ne perd pas de temps et ne joue pas au cache cache non plus.

Fatima: tu es fou MDR

Mohammed: quoi? Tu as mal au pieds, laisses moi les masser.

Fatima: non ce n'est pas la peine...et puis je ne veux pas de ton massage

Mohammed: (sur un ton autoritaire) donne j'ai dit

Il a pris son pied sans attendre et a commencé à le masser. Les gens qui passaient les regarder mais Mohammed s'en foutait royalement.

Fatima: Mohammed....je ne veux pas de ton massage

Il lui lança un regard noir et elle s'est vite calmé. Il regretta très vite son geste, il ne voulait pas qu'elle ait peur de lui ou soit intimidée. Tout le monde pouvait l'être sauf elle pensa t'il.

Mohammed: (la taquinant) tu dis être fatiguée mais refuse mon massage? Tu aimes la vie dûre toi. Bayil deugeur boppou. Donnes moi l'autre pied

Quand elle n'a pas abdiqué, il le prend sans attendre encore une fois. Elle était bouche bée.

Fatima: tu es complètement taré

Malick: (à Fatima) c'est rien de nouveau ça.

Dit Malick qui venait de se pointer devant eux.

Malick: (à Mohammed) Boy, bayil xalè bi (laisses la fille) et allons y. Les gars nous attendent.

Fatima: vous allez tarder? Le niongonal sera bientôt servi

Malick: ne nous attendez pas. On passe la nuit là où on va.

Mohammed: qui va passer la nuit? Boy, moi je reviens. Fatima, garde moi mon dinner. N'importe quel heure qu'il fera, je serais là Insha'Allah.

Il dit ses mots avec un clein d'oeil et puis s'en va avec Malick. Celui ci lui reproche

Malick: boy ya nobaté (tu es trop amoureux toi)

Mohammed: matay (et puis quoi?) C'est interdit?

Malick: ehh mes respects, frère. C'est rare de voir des hommes montraient leur affections publiquement comme ça.

Mohammed: la vie est trop courte pour s'occuper de ce que disent les gens.

Malick: vrai...mais et Rocky?

Le Cri du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant