Part 9

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Bilal: tu penses que c'est normal que ta fille traine dehors toute la nuit et à son arrivée, tu ne questionne même pas où elle était? C'est comme ça que tu l'élèves quand je suis pas là?

Jeynaba ne lui répondait toujours pas. Elle continuait de plier les habits tout simplement

Bilal: (prenant son bras) c'est à toi que je m'adresse Jeynaba .

Jeynaba: ne me touches Bilal, dit ce que tu as à dire sans me toucher.

Bilal: (hurlant) ta fille veut faire la pute, j'ai dit. Tu devrais être plus concernée

Jeynaba: maintenant c'est MA fille, par ce que je l'ai fait toute seule? Elle n'est ta fille que quand ça te bénéficie. Écoutes moi Bilal, ne me fatigues pas! Ok?

Bilal: ça ne va pas, tu t'entends parler?

Jeynaba: c'est à toi que je dois le demander! C'est toi qui appelle ta propre fille une pute. Aujourd'hui, c'est Mohammed qui devait dire cela et tu le corriges mais c'est toi qui te comportes comme un gamin incapable des fois. Si tu avais été moins nerveux, tu aurais su ce qui n'allait pas avec notre fille. Continue comme ça et tu ne serais plus en bonne termes avec tes enfants.

Bilal avait vraiment la rage, elle pouvait voir ses mâchoires contractéess. Jeynaba laisse apparaître un sourire narquois

Jeynaba: tu veux me frapper encore? Vas-y, après tout ça ne sera pas la première fois. Mais saches que je ne me laisserais pas faire, je suis pas ton punching ball.

Bilal s'est tout de suite adouci. Il regrettait vraiment son acte, il n'en était pas fière. Et Jeynaba savait qu'il s'était tout simplement fait emporté par la rage. Il n'avait jamais levé la main sur elle depuis qu'ils s'étaient mariés. Mais comme il s'était pas excusé auprès d'elle, cela énervait Jeynaba encore plus alors elle utilisait ce gifle pour le faire sentir coupable. Son mari est trop orgueilleux d'après elle.

C'était le même histoire depuis une semaine, la relation entre Jeynaba et Bilal était tendu. C'était toujours des disputes entre eux, Jeynaba n'avait toujours pas digéré le gifle et Bilal été toujours fâché par rapport au comportement de Mariama.
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Cela faisait 1 mois et quelques semaines depuis l'incident. Mariama sortait plus de sa chambre et ne s'adressait à personne. Sa mère et sa tante ont mainte fois essayé de lui parler mais elle disait toujours rien. Même sa grande sœur Habiba est venue la voir, cela n'a rien changé. Apart les 2 femmes, tout le monde était inconscient de ce qui se passer avec elle. Mais y'avait des doutes et des rumeurs, des rumeurs qui se chuchotaient dans les couloirs et les cuisines des maisons voisins mais qui étaient loin de la vérité.
Jeynaba était désespérée, elle ne savait pas quoi faire pour sa fille. Assise sur le lit de celle qui, elle attendait qu'elle sorte de la salle de bain.

Jeynaba: bonjour néné touti (mon petit bébé). Comment tu te sens?

Mariama: je vais bien ma

Jeynaba: tu en ai sûre?

Mariama: (énervée) vous avez quoi à tous me demander la même question? Vous devez être fâchés pas à me choyer comme un bébé. Criez moi dessus, frappez moi si vous voulez mais s'il te plaît, arrêtez de me regarder avec vos regards de pitié. J'en ai marre à la fin!

Sa mère ne dit rien, elle le regardait tout simplement sans aucun jugement. Mariama a tout de suite regretté son comportement.

Mariama: excuse moi néné.... je suis désolée

Jeynaba: c'est pas grave... ne t'en fait pas. Je m'excuse si je suis si agaçante mais je continuerais à te demander si tu vas bien jusqu'à que tu te sens prête de me parler. Je sais qu'il y'a quelque chose qui ne va pas et j'attendrais le temps qu'il faudra. Prend ton temps, quand tu seras prêt, je serais là pour t'écouter. Je ne veux pas te forcer à parler mais je veux vraiment être present pour ma fille.

Le Cri du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant