Part 27

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PVD Habiba

L'avion venait d'atterrir à l'aéroport Blaise Diagne. C'est avec le cœur meurtri que je sors de l'avion pour rejoindre le bus qui menait à la sortie. Mon oncle et Naby sont rentrés il y'a deux jour de cela. Je ne voulais vraiment pas laisser mes parents et Mariama seul avec l'état de Mohammed. Mais mes enfants ont besoin de moi, je ne pouvais pas rester plus qu'une semaine. Mohammed était dans un sale état les 3 premiers jours, c'était vraiment difficile d'accepter qu'il avait perdu la vue. Par la grâce de Dieu, je sais qu'il s'en remettra. Ça ne sera pas facile évidemment mais il est fort.

Je prends mes affaires et me dirige vers la rentrée pour voir où se trouver mon cher tendre époux. Mais avant que je n'ai eu la chance de me diriger vers à la porte de sortie, je suis interrompu par un inconnu

Inconnu: as-salamalaikum sokhnassi

Moi: wa- Aleikoum salam.

Inconnu: comment vous allez?

Moi: ça va bien Alhamdoulilah. Je peux vous aidez monsieur?

Inconnu: euhh... je m'excuse du dérangement, je me present d'abord. Je m'appelle El hadj Mactar. C'est juste que...euh... j'ai... on était dans le même avion..

Moi: ah ok, je vois.

Il avait l'air mal à l'aise. J'attendais juste de savoir ce qu'il voulait pour partir, je ne voulais pas être désagréable avec lui.

Inconnu: j'ai voulu vous addresser la parole depuis tout à l'heure mais j'hésitais. Je sais que si je ne le fait pas maintenant, je perdrais ma chance avec une femme aussi pieuse que vous. J'ai pas pu me retenir de vous observer avec le Quran depuis notre décollage, est-ce possible d'avoir votre numéro de téléphone?

Moi: désolé monsieur mais je suis mariée

Je lui montre la bague sur ma main pour confirmer.

Inconnu: ahh c'est dommage. Excusez moi alors, je ne vais pas prendre plus de votre temps. C'était un plaisir de vous parler. Qu'Allah swt béni votre union et vous protège du mauvais œil.

Moi: amine, merci.

Je me tourne pour m'en aller quand je vois mon mari planter devant moi. Oh no, c'est pas une bonne signe ça, je voyais un regard désagréable dans ses yeux. Il marche vers moi et après m'avoir salué, il prend mes baggages pour les amener dans la voiture.  Je l'ai suivi calmement, quand il se fâche, il devient un malade mental.

Dans la voiture, la première chose qu'il m'a dit était

Daouda: comment était ton voyage?

Moi: ça va Alhamdoulilah.

Daouda: c'est bien

Je mets ma main sur sa tête et commence à le caresser

Moi: pas de bisous aujourd'hui?

Daouda: je conduis, laisse moi me concentrer.

Quand il a dit cela, j'ai enlever ma main tout de suite, puis j'ai pris mon téléphone pour masquer ma honte. Quand il s'énerve, il peut être un vrai problème. J'apprends à vivre avec cette partie de lui et il essaie également de changer. C'était pire avant, il a beaucoup évolué Alhamdoulilah.

Le Cri du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant