« Ne t'attaches pas trop, je fini toujours par partir. »
Bilal: Tu viens, on va au carré?
Mariama: tu parles avec qui?
Bilal: je parle avec toi Mariama. Viens, on y va.
Mariama: Euhh, d'accord.
Nabil: je peux venir aussi baba?
Mariama: j'ai dit Mariama, pas Nabil.
Nabil tire la tronche
Mariama: si tu veux y aller, tu n'as qu'à y aller seul. Tu connais la route non?
Nabil: je ne parles pas avec toi.
Mariama tire la langue pour se moquer de lui
Nabil: baba, tu vois que c'est elle qui me provoque.
Bilal: regarde le avec sa tête, on dirait sa mère. T'as même pas honte de bouder comme un enfant
Depuis que Bilal a appris pour l'incident de viol, il ne savait pas comment aborder sa fille. Il essayait de trouver une manière de lui parler sans pour autant la rendre inconfortable. Une fois sur place, ils commandent leur jus, en attendant.
Mariama: dis baba, comment tu connais ce lieu déjà?
Bilal: Je vis bien dans cette ville non. Qu'est-ce que tu penses que c'est pour vous les jeunes seulement?
Mariama: Bah weh
Bilal: vous les jeunes, vous nous prenez pas comme des humains enfaite et c'est ça qui est drôle. Bref, j'avais un rendez-vous avec des clients ici il y'a quelque mois. C'est comme ça que je l'ai connu.
Mariama: ah je vois.
Bilal: Mais sinon toi, on dit quoi? Ça se passe comment le travail?
Mariama: on gère hein
Bilal: C'est pas difficile?
Mariama: si mais comme c'est la passion, ça devient gérable.
Bilal: C'est ce qui compte le plus, que tu aimes ce que tu fais.
Mariama: et toi baba. Est-ce que tu aimes ce que tu fais? C'est ta passion?
Bilal: depuis tout petit. C'est tout ce que j'ai rêvé faire, travailler avec mon père dans son entreprise.
Mariama: t'as pas d'autre rêve apart cela?
Bilal: d'autre rêve? Comme?
Mariama: des rêves comme voyager avec maman, passer plus de temps avec nous.
Bilal: tu trouves que je travaille trop toi aussi?
Mariama lui sourit
Bilal: n'est pas peur. D'après toi, je travaille trop?
Mariama: je trouve que si. Même si tu fais de ton mieux pour nous accorder ton temps, c'est pas suffisant. On aurait aimé te voir plus souvent, discuter ensemble et sortir comme on le fait aujourd'hui. Et aussi, t'occuper de néné comme elle le fait avec toi.
Bilal: je vois que tu parles pour ta mère.
Mariama: je dis juste ce que j'ai remarqué.
Bilal: d'accord, j'ai compris. Ce que tu me dis là, j'en avais pensé. D'ailleurs je m'apprêtais à léguer la plupart des choses à ton cousin mais les problèmes sont venues et j'ai plus le choix.
Mariama: en parlant de ce problème. Je me sens coupable de...
Bilal: ne continue pas. Ce n'est pas de ta faute. Tout ces problèmes existaient bien avant ta naissance.
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Le Cri du Coeur
General FictionDans une famille où l'amour est au centre, peuvent la haine, la vengeance, et les secrets briser ses liens sacrés? Pour un jeune homme ambitieux et pleine de vie, peut une maladie inattendue briser ses rêves? Arrivera t'il à vivre dans une nouvelle...